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30 août 2008 6 30 /08 /août /2008 03:04


Nom Mohinder Singh
Surnom
Né le : 1940
Mort le : Toujours en vie
Tueur en série Indien arrêté avec son domestique le 29.12.2006





PREAMBULE


A Nithari, dans la banlieue misérable de New Delhi, un homme d'affaires et son domestique ont enlevé, violé, tué des enfants et de jeunes adultes sans que, pendant deux ans, la police réagisse. Un monstrueux fait divers qui raconte aussi une terrible histoire d'injustice et de pauvreté.


Surendra Koli, son domestique, a raconté aux enquêteurs que Mohinder Singh s'effrayait de vieillir, et que cette peur ne faisait qu'accroître ses désirs sexuels. Il avait d'ailleurs régulièrement recours aux services de prostituées.

Surendra Koli est suspecté d'avoir été l'exécuteur des basses œuvres de son maître. Cet homme de 30 ans, père de deux enfants, dont un nouveau-né, se chargeait d'étrangler les victimes et de les découper en morceaux.

Une femme, prénommée Maya, est également l'objet de poursuites. Mohinder Singh l'employait comme servante occasionnelle lors de ses séjours à Delhi. Elle habitait au cœur du bidonville de Nithari, à côté des enfants disparus.
C'est d'ailleurs Vikran Singh, un ancien responsable élu de ce quartier, qui l'a dénoncée à la police. «Quelques jours avant les arrestations de son patron et du domestique, raconte-t-il, elle était venue me dire que plusieurs familles ne reverraient plus leurs enfants. Elle savait qu'ils avaient été tués.»
Maya est, en fait, soupçonnée d'avoir attiré plusieurs victimes dans la maison de Mohinder Singh, et fermé les yeux sur les agissements du maître et du valet.

Son parcours


Mohinder Singh Pandher, appartient à une riche famille du Pendjab (Nord-Ouest).

De 1974 à 1977, Mohinder Singh avait fréquenté la plus prestigieuse université de Delhi, le St. Stephen's College, où étudient tous les fils de la haute société. Certains de ses amis le présentent comme «très intelligent et doté d'un bon sens de l'humour».

il dirigeait une entreprise florissante spécialisée dans la fabrication de pièces détachées pour des bulldozers et des engins de construction

Il entretenait en outre des relations suivies avec des élus du parti du Congrès, la formation actuellement au pouvoir.

Vie familiale de Mohinder Singh

Marié, père d'un fils étudiant au Canada

Il ne résidait qu'une partie de l'année dans la banlieue de Delhi. Le reste du temps, il vivait avec son épouse à Chandigarh, au Pendjab. Il voyageait aussi beaucoup dans le monde entier. Son passeport fait état de séjours en Suisse, aux Etats-Unis, au Canada, à Dubaï et en Chine.


On le voyait peu; il n'occupait pas toute l'année sa belle maison blanche, en lisière du bidonville, à 100 mètres du domicile de Pinky, une de ses victimes.



Ses victimes


Pendant deux ans, ils ont enlevé, violé, tué, découpé en morceaux au moins 6 garçons et 11 fillettes ou jeunes femmes de Nithari, quartier pauvre de la banlieue de Delhi. Et ce bilan pourrait être revu à la hausse: au total, ce sont en effet 38 enfants ou jeunes adultes de Nithari âgés de 4 à 25 ans qui ont disparu entre décembre 2004 et décembre 2006. A l'automne 2006, le nombre des disparitions s'élève à une trentaine.

Il circulait dans une confortable voiture et ne parlait jamais à ces voisins dont il ignorait les noms et, parfois, les visages. Mais il attirait leurs enfants avec des bonbons, des chocolats ou des promesses d'argent. Une fois prisonnières, les victimes subissaient l'enfer. Puis Koli, le serviteur, se débarrassait des corps démembrés en les jetant dans le caniveau.

Selon les premiers résultats, Pandher aurait chargé son domestique de lui fournir des femmes. S'il n'en trouvait pas, il rabattait des enfants, des filles de préférence. Faute de mieux, les petits garçons faisaient l'affaire. Après les orgies, le serviteur aurait tué les « invités », puis il aurait découpé les corps. Non sans s'être, auparavant, adonné à des actes sexuels sur les cadavres.

l'un d'eux aurait reconnu à la police avoir tenté de manger certaines de ses victimes après les avoir violées et assassinées. Les restes des victimes ont été retrouvés enterrés dans le jardin d'une maison dans la banlieue de New Dehli, la capitale, fin décembre 2006.

C'est l'employé, Surender Koli, qui a assuré aux enquêteurs qu'il avait tenté de manger des restes humains mais les avait vomis, selon le journal Hindustan Times.

Enquête et condamnation


On soupçonne fortement la police locale de ne pas avoir pris en compte les dépôts de plainte des parents pour disparition de leurs enfants. En effet, ces derniers sont tellement pauvres qu'ils n'ont jamais été pris au sérieux.

La police aurait ainsi délaisser l'enquête, pire, certains policiers auraient même été vus sortir de la maison de Mohinder Singh en état fort d'ébriété.

Le final

Le dénouement de l'affaire prend Nithari par surprise. Le père de la dernière victime - une jeune fille - s'est montré si insistant auprès des policiers qu'ils ont fini par enquêter. Une riche habitante du quartier, émue par la détresse des familles, a appuyé sa démarche. Sans le savoir, le domestique de Mohinder Singh a mis la police sur sa piste en utilisant le mobile de l'adolescente après l'avoir assassinée.

Le Plus

Chaque année, entre 45 000 et 50 000 mineurs disparaissent en Inde. Mais, devant l'émotion suscitée par les «massacres de Nithari», la classe politique s'est mobilisée. Sonia Gandhi, veuve du Premier ministre assassiné en 1991 et présidente du parti du Congrès, la principale formation politique du pays, a rendu visite aux familles des victimes. Elle en a profité pour stigmatiser l'Etat de l'Uttar Pradesh, auquel appartient le bidonville de Nithari, comme «un Etat sans loi». Plusieurs élus locaux sont aussi venus manifester leur solidarité aux habitants. Le gouvernement fédéral a, pour sa part, annoncé la mise en chantier d'une loi contre la pédophilie et le travail des enfants.




Au lendemain de l'arrestation, le scandale éclate. L'inaction des policiers suscite la colère. Les médias nationaux dénoncent ce tragique épisode de la lutte des pauvres contre le riche. Les autorités locales allouent 500 000 roupies (moins de 10 000 euros) aux familles des 17 victimes identifiées, ainsi qu'un petit terrain de quelques mètres carrés.

Mais, pour les parents, impossible d'oublier. La mère d'Anjeli veut retourner au village. «Il n'y a que là que l'on peut élever tranquillement les filles», dit-elle. Elle n'a pas osé dire à son petit-fils qu'il était orphelin. Gopal et Sonu reviendront aussi au Bengale, pour une cérémonie funéraire prévue en mémoire de leurs morts. Ils regagneront ensuite le bidonville, persuadés que leur avenir est ici, dans cette banlieue de Delhi où la vie a déjà repris son cours, où les petits jouent à nouveau, près des flaques d'eau croupissante. Comme avant.


Confessions des tueurs lors de leurs interrogatoires

'I molested several boys and girls, then got koli to kill them'

Tehelka unearths Moninder Singh Pandher’s chilling confession to the police

Accused Moninder Singh, S/O Sampuran Singh, R/O 1012, Sector 27 Chandigarh, present address D-5, Sector 31, Noida, District Gautam Budh Nagar, while confessing to his crime told us, “I am around 50 years old. I have several JCB repairing workshops, one of which is in Noida. I also have farm lands in Punjab. My family lives in Punjab. I live alone in this house and my servant Surendra, alias Satish, stays here to take care of the house. I get call-girls for fulfilling my physical needs. Miss Payal, alias Deepika, was a call-girl and she charged me Rs 2,500 for one night. Deepika had spent several nights with me and so she started blackmailing me. To save myself from her, I hatched a plan along with my servant Surendra and made Surendra kill Payal and dispose of her body.”

During another round of interrogation about the other missing children, he told us, “When I could not get a girl at night, I could not sleep. Then I would ask Surendra to make some arrangement. Then he would lure any boy or girl he found near the house. In this way, I raped several small girls and boys during the last one or one-and-a-half (1-1½) years, for which I apologise. Whoever I raped, I got killed by my servant Surendra according to the plan, so that the secret was never exposed. Forgive me.”

Moninder Singh Pandher’s confession on December 29, 2006,
as recorded by DSP Dinesh Yadav, Noida Police

 

“First my employer Moninder Singh raped them and then he handed them over to me. After raping them, I would kill them. I would then behead the corpses and throw the heads behind the house”

Surendra Koli’s statement to the Noida Police, recorded by DSP Dinesh Yadav on December 29, 2006

During interrogation Surendra told us, “I reside in D-5, Sector 31 (Nithari) which is owned by Moninder Singh Pandher, s/o Sampuran Singh. He is from Chandigarh but lives here now. I have been his servant for the last three years and I take care of the house. Sometimes my employer used to call Payal, alias Deepika, to sleep with him. She charged Rs 2,500 for one night. One day, my employer told me “Deepika has now started to blackmail me, so kill her. I will bear all the expenses.” After telling me this, my employer left for Chandigarh on May 5. The next day, on May 6, 2006, I called Deepika on her mobile number, 9891115404, from an std booth near the house and told her that I had to introduce her to a new customer. The next day, at around 4 or 5 on the evening of May 7, she came to the house. I was alone in the house (D-5) at that time. I asked her to sit and gave her water. Payal then asked me who the customer was. I said, “Do it for me today. How much will you charge for that?” Deepika asked for Rs 3,000. When I said I would give her Rs 500-600, she refused and got up to leave. I then switched on the TV and asked her to have some tea. She sat on the sofa and was watching TV, when I came up behind and strangled her with her chunni. When she fell unconscious, I raped her. After that, I beheaded her with a knife and put her body inside a plastic sack. I then cleaned the house. At night, I dumped Deepika’s torso in the drain in front of the house and then I threw her head and slippers behind the house after wrapping them in a polythene sheet. I can get these things recovered.”

When I [Dinesh Yadav] expressed my suspicion that it is he who is responsible for all the children missing from Nithari, he fell at my feet and started crying. “Saheb, forgive me,” he said. “I have made a mistake. Every day, my employer brought some girl or the other. On days when he did not find a girl, he would ask me to make arrangements. Then whoever — maidservant (kaamwali), laundrywoman (dhobin) or any boy or girl I could find near the gate of the house — I would coax into coming inside. Then, first my employer Moninder Singh would rape them and then he would hand them over to me. After raping them, I would kill them. I would then behead the corpses and throw the heads behind the house. I would stuff the rest of the bodies in sacks and either throw them into the drain or behind the house. I can get everything recovered. My employer is also at the house. You can also ask him.

 



 

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