
Surnom : The Angel Of Death (l'ange de la mort).
Né le : 29 août 1962 à Long Island dans l'Etat de NY
Mort le : Encore en vie
Tueur en série AMERICAIN
PREAMBULE
Infirmier à l'hôpital « le bon samaritain » de Long Island , ancien pompier volontaire, et ancien scout, il a toujours souhaité se sentir utile pour son prochain et souhaitait être un héros. Il empoisonnait des patients de l'hôpital où il exerçait pour tenter par la suite des les sauver,et ainsi passer pour un héros.
Il ratera son sauvetage 25 fois. L'hôpital enregistrera 37 "code bleu" (situations d'urgences) alors qu'Angelo officiait à l'hôpital. Seuls douze patients survivront à ces 37 « code bleu »..
Il dira lors d'un interrogatoire enregistré :
- "Je voulais créer une insuffisance respiratoire ou un autre problème chez les patients et qui aurait été sauvé grâce à mon intervention car je n'avais aucune confiance en moi et je me sentais presque inutile."
Vie familiale de Richard ANGELO
Ses parents baignaient à outrance dans la religion.
Ses victimes
25 personnes en tout dont :
Juillet 1987 | Joseph Seider |
| Milton Poultney, 75 ans |
| Anthony Green, 57 ans |
8.09.1987 | - John Stanley Fisher, 75 ans, |
Sept 87 | Frederick LaGois, 60 a |
21 septembre 1987 | Joseph O'Neill |
11 octobre 1987 | Nancy Falabella, 67 ans, |
11 octobre 1987 | Joseph Mirabella, 71 ans |
11 octobre 1987, | Gerolamo Cucich, 73 ans. Ce dernier survit. C’est grâce aux analyses prélevées sur lui, qu’on finira par arrêter Richard ANGELO. |
14 octobre 1987 | Ruth Gardeneer, 49 ans |
Mode opératoire
Angelo utilisait un des composés de l'injection létale
L'injection utilisée dans divers Etats des USA pour la peine de mort est composée de :
- Thiopental de sodium un anesthésique rendant inconscient,
- Pancuronium : relaxant musculaire qui finirait par provoquer à lui seul, la mort par asphyxie
- Chlorure de Potassium provoque l'arrêt cardiaque
- Anectine sorte de paralysant neuromusculaire.
Richard ANGELO mélangera ces deux derniers médicaments.
En fait, très peu de gens pouvaient survivre à ce genre de cocktail et en tout cas, nul ne pouvait plus communiquer puisque leurs membres et leur respiration étaient engourdis et ralentie.
Enquête et condamnation
le 11 octobre 1987, Geralomo Kuich parvient à actionner la sonnette d'appel des infirmières et l'une d'elle va lui sauver la vie. Après les analyses de ses urines, le test se révèle positif au Pavulon (dérivé de curare qui relaxe les muscles, mais, à trop hautes doses, il paralyse les poumons pour stopper la respiration ) et à l'Anectine. (anti-douleur possédant de nombreux effets indésirables et secondaires : douleurs musculaires, bradycardie, crampes, voir arrêts cardiaques)
Ces deux médicaments n'ont jamais été prescrits par des médecins de l'hôpital à Geralomo KUICH.
La police est alors alertée et elle organise une fouille méticuleuse de l'hôpital, et surtout du vestiaire d'Angelo sur lequel les soupçons se portent quasiment presque immédiatement. La police retrouve dans son vestiaire et à son domicile des flacons de ces médicaments et arrête immédiatement Angelo.
Aussitôt, les corps de plusieurs victimes, dont la mort parut suspecte à l'époque, sont exhumés. Lorsque les tests sont pratiqués ils s'avèrent tous positifs aux deux médicaments sur dix des patients.
Le 14 décembre 1989, Il est reconnu coupable de plusieurs chefs d'inculpation. Meurtre au second degré, d'un chef d'homicide involontaire au second degré, coupable d'une accusation d'homicide et de négligence criminelle et de 6 chefs d'agressions à l'égard de cinq patients. Il a été condamné de 61 ans de prison à la réclusion à vie.
Sentence : perpétuité avec une peine incompressible de 61 ans