11 mai 2007
5
11
/05
/mai
/2007
09:00

Nom ABDELALI AMER
Surnom : LE TUEUR A LA PIERRE
Né le : 1961
Mort le : Condamné à mort le 28.11.2005.
Tueur en série
PREAMBULE
Ce tueur de 14 personnes a un mode opératoire unique et brutal è écraser la tête de ses victimes à coups de pierre. Les 14 personnes ont été tuées en 10 mois.
Arreté à 44 ans le 16.08.2005
Les liens vidéo
Non trouvé.
La vie familiale de
Père | Décédé avant qu’Abdelali ait atteint la vingtaine. |
Mère | Décédée avant qu’Abdelali ait atteint la vingtaine |
Enfants | Aucun |
Vie familiale | Aucune. Vivait seul et était SDF. |
Vie sociale | Ex militaire engagé. |
Vie pénitentiaire | Déjà arrêté auparavant à 6 reprises pour viol, agressions ou vol. Il purge sa première peine pour viol à 23 ans. |
| |
L’homme
Psychopathe et sociopathe né, vu son passé criminel, ou accès démentiels itératifs, seule une expertise psychiatrique pourrait répondre aux pourquoi de cette folie meurtrière
Autres faits marquants
Ses frères et soeurs | Suite à une relaxe après une de ses incarcérations, Abdelali Amer découvre que la maison familiale a été vendue sans qu'aucune part du modeste héritage ne lui soit versée, ainsi que le décès de l'unique sœur sur laquelle il pouvait compter. L'homme est à la rue. L'ex-militaire devient SDF |
Ses frères et soeurs | Ses autres frères et sœurs vivent en Europe et se sont construit une situation stable, prenant bien soin de couper tout lien les associant au frère marginal |
Aveu aux policiers | « oublier à quel point je hais le monde, et mes frères et sœurs avant tout. C'est eux que j'aurais tué en premier si j'avais pu les avoir sous la main » |
Les victimes
14 victimes ont été recensées. Toutes les vicitmes étaient des hommes SDF sauf 1 (commerçant qui était venu au bord de la rive avec sa blouse bleue tâchée et donc a été considéré par le tueur comme SDF) et sauf 1 femme âgée SDF également qui a été violée avant d’être tuée.
Toutes les victimes ont été retrouvées couchées sur le flanc , la blessure à la tête côté flanc, ce qui a laissé supposer pendant longtemps à la police qu’il s’agissait d’accidents liés à des états probablement alcooliques, les victimes étant, l’on s’en souvient des SDF.
Seule une victime a été retrouvée avec la même blessure mais la blessure n’était plus côté sol mais côté ciel, ce qui a permis à la police de déterminer que c’était un crime, et ainsi d’effectuer le lien avec les autres « accidents ».
La condamnation
ABDELALI AMER a été condamné à mort le 28.11.2005. Au Maroc, la condamnation à mort n`a plus été mise en application depuis 1994, date de l`exécution d`un commissaire de police reconnu coupable de plusieurs dizaines de crimes sexuels.
Lorsque je clique sur « Google » en demandant la liste des condamnés à mort au Maroc, le nom de ABDELALI AMER n’est pas référencé.
Il serait emprisonné à la prison centrale de Kénitra.
L’enquête
Redouane BIZZI è enquêteur chargé de l’affaire à la PJ de RABAT.
12 victimes ont été retrouvées telles que celle décrite dans le chapitre « victimes » et malgré tout l'extraordinaire « coïncidence » ne fait toujours pas mouche même si le chiffre inquiète et que les victimes sont systématiquement dépouillées du maigre pécule qu'elles auraient pu posséder. Le vol n'est pas retenu comme
mobile du meurtre, pas plus que n'est retenu le mot meurtre.
L'affaire n'en prend réellement le nom et la mesure qu'à la treizième et dernière victime. Fin juillet, un autre cadavre est découvert sur le littoral dans le district du quartier d' El Akkari. Même scène de crime : un rivage, des
rochers, un vagabond retrouvé mort…
Mais cette fois-çi, un détail élimine définitivement l'hypothèse d'un accident et conforte ceux dont l'instinct laissait présager de l'existence d'une responsabilité étrangère aux morts précédentes. Le corps est en effet couché, la tête sur un rocher mais la blessure donne cette fois-ci vers le ciel et non vers le sol. C'est un meurtre. Les
investigations commencent.
Quatre victimes de ses agressions ont réussi à en réchapper sans jamais se rendre à la police. Deux témoins sont retrouvés. Ils donneront le signalement exact du criminel qu'ils savent être l'homme recherché avant de faire eux-mêmes l'objet d'une double accusation et d'une incarcération pour « non assistance à personne en danger » et « non dénonciation d'un crime
En moins de huit jours, l'homme est reconnu et appréhendé. C'était le 6 Août dernier. Confronté aux deux témoins purgeant d'ores et déjà leur peine à la prison de Salé, il reconnaît spontanément les treize meurtres et conduit même les enquêteurs sur les lieux de chacun de ses crimes, « en parfaite conscience et avec une exactitude de mémoire des différentes scènes de crime qui en a stupéfait plus d'un. Il semblait presque soulagé
d'avouer ses crimes », tient-on d'une source judiciaire.
La prison de Kénitra è Lieu de détention d’ABDELALI AMER
En attendant leur exécution, ces détenus vivent une horreur quotidienne et sont privés des droits accordés aux autres détenus comme le droit de poursuivre des études ou une formation professionnelle, selon maître Mohamed Saih, avocat du barreau de Rabat. Ils sont rassemblés à la prison centrale de Kénitra, qui est l’unique couloir de la mort de tout le réseau pénitentiaire du Maroc. L’aile réservée aux condamnés à mort est surpeuplée. Les cellules à l’origine individuelles, hébergent aujourd’hui deux à trois condamnés à mort.
Les entretiens avec un médecin psychiatre sont extrêmement rares voire inexistants alors même que ces condamnés sont particulièrement sujets à des troubles psychologiques profonds allant jusqu’à la démence caractérisée, accompagnée de violences récurrentes.