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Sujets Parmi Tant D'autres Sur Ce Blog..

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    TOUTE INFORMATION SUSCEPTIBLE D’AIDER A RESOUDRE CES ENIGMES EST BIENVENUE Depuis des dizaines d’années, des familles se battent pour connaître la vérité sur le meurtre de leur enfant. Tous les cas recensés ici, n’ont toujours pas été élucidés. Un appel...
20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 17:43

   

 

 

 

 

 

 

 

Nom CARL PANZRAM

Né le : 28 juin 1891 dans le nord du Minnesota.

Mort le : 5 septembre 1930 par pendaison.

Tueur en série Americain

 

L'’homme

 

Fils de deux émigrants allemands. Il avait cinq frères et une sœur. Il est le dernier des sept enfants. Il a passé ses premières années de sa vie sur la ferme familiale.  

En 1899, alors que Carl n’a que 8 ans, son père quitte le domicile. C’est visiblement un tournant décisif et désastreux dans la vie de Carl PANZRAM, qui débutera très peu de temps après sa carrière criminelle.  

A l’age de 8 ans, CARL est déjà condamné pour conduite en état d’ivresse et désordre sur la voie publique. Nombre d’incidents similaires amènent naturellement CARL PANZRAM a officié plus sérieusement. C’est ainsi qu’en 1902, alors que CARL n’a que 11 ans, qu’il commet son premier vol avec effraction et port d’armes.

Arrêté, il est envoyé à l'École de formation de l’Etat du Minnesota. Cette école très stricte au niveau de l’éducation aura un effet plus que négatif sur le psychologique de CARL déjà fort perturbé.

Il y subira entre autres sévices sexuels, endoctrinement chrétien et brutalités de toutes sortes.

Il quitte cette école de redressement en 1906, il a alors 15 ans et retourne vivre auprès de sa mère. Mais il prend rapidement fuite du domicile familial et se retrouve errant dans les rues.

C’est alors, qu’une nouvelle phase déterminante et définitive survient dans son monde qu’il s’est déjà construit d’horreurs et de haine. Il est violé par quatre vagabonds dans un train sous la menace d’une arme. Il sera par la suite appréhendé pour les mêmes faits qu’il a subi après les avoir fait subir à d’autres victimes. Il est envoyé à la Montana State Reformatory d’où il s’évadera rapidement.

Il s’engage alors dans l’armée, d’où il n’échappera pas à la cour martiale le 20 avril 1907 à 16 ans, pour insubordination et vol. Il passe alors 3 ans de travaux forcés, où il décuple son sentiment de haine face à toute autorité.

 

Il est libéré en 1910, et s’exile dans le nord ouest des états unis. Là il commet des agressions et brûle nombre d’églises. Il est arrêté pour cambriolage et condamné à 1 an de prison mais s’enfuit au bout de 8 mois de détention.  

Sa vie, par la suite, n’est faite que de cambriolages, jusqu’à ce qu’il se fasse arrêté de nouveau dans l’Oregon. On lui propose alors des réductions de peine, s’il dévoile l’endroit où sont cachés tous les objets issus de ces différents larcins.  

Il est condamné alors à 7 ans de prison. Il est incarcéré à la prison la plus dure de l’état, l’établissement pénitentiaire de salem. 7 années durant lesquelles il sera battu par les gardiens de prison et passera très près de la mort.  

Mais même cette prison fort difficile ne le calmera pas. Il réussira a incendier l’atelier, à brutaliser des gardiens, et à inciter à la révolte. Cela lui vaudra alors 7 années de prison supplémentaires.

 

Un changement de direction lui offre quelques répits, le nouveau directeur cherchant à établir une communication avec lui. Il lui offre même la possibilité de sortir de prison pour une journée à la condition de son retour le soir même. Ce qu’il fera à l’étonnement de tous. La prochaine tentative du directeur lui sera fatale. Il s’enfuit avec une infirmière, est repris après une fusillade et renvoyé dans son cachot, nourri au pain et à l’eau et aspergé à la lance à incendie. De multiples agressions physiques se feront contre lui pendant cette période par les gardiens de sa cellule.  

Il s’évade de cette prison en Mai 1918, et saute dans un bateau qui le mènera jusqu’en Amérique du sud.  

Il y travaillera (mine de cuivre, plateforme pétrolière), abusera de la crédulité des gens fortunés qu’il rencontrera et fort de l’argent qu’il leur a extorqué, il s’offre un luxueux yacht, sur lequel il embarquera 10 marins qu’il violera et tuera avant de les jeter à la mer.  

Il continuera sa route jusqu’en Afrique du sud, ou entre temps, il tue un jeune garçon de 12 ans à coup de pierre. Il tuera même au cours d’une chasse aux crocodiles, les hommes qu’il avait employé Il tuera encore au moins 4 hommes, dont trois jeunes garçons avant d’être arrêté et condamné à 5 ans.

 

Il est envoyé à la prison de SING SING, mais les gardiens n’étant pas préparé à cette fureur humaine, il est vite transféré à la prison de Dannemora Clinton, considérée comme le parcours final des plus grands criminels.

La violence physique y est ici très forte, et PANZRAM sera battu régulièrement et se brisera même la jambe en tombant de l’un des étage supérieurs du bloc cellulaire.

 

C’est là qu’il fantasmera sa vengeance contre la race humaine toute entière. Il imagine notamment, un attentat à l’explosif dans un train, un empoissonnement d’une ville entière par arsenic dans l’eau.

 

Une tentative d’évasion de la prison de Clinton, lui vaut une condamnation à pendaison à une poutre pendant des heures, suspendu les mains attachées dans le dos.  Une torture qui le fait hurler à la mort.  

Un gardien, fasciné par sa personnalité, glissera dans sa cellule, un crayon et du papier. Dans son autobiographie, PANZRAM dira de cet instant que c’est un acte d’une extrême bonté et qu’il n’avait jamais reçu jusqu’alors.

Remis en liberté en 1928, il a alors 37 ans, il célèbre sa libération avec 11 vols et un meurtre. Il avait indiqué qu’il tuerait le premier homme qu’il croiserait. Ce fut Robert Warnke G, blanchisseur. Il le tua avec une barre de fer.

Il est condamné à mort pour ce meurtre. Il accepta ce destin avec enthousiasme, et refusa tout sursis proposé, s’il répondait aux questions d’analystes.

Il est pendu le 05 septembre 1930.

Le Plus

 

Il est enterré à Leavenworth. Kansas, Etats-Unis. Parcelle : Ligne 6 tombe 24.

 

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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 19:09
robertpickton.jpg 
Nom Robert PICKTON
Surnom : Le tueur des prostituées
Né le : 1950
Mort le : encore en vie
Tueur en série CANADIEN
 
PREAMBULE
 
Robert « Willy » Pickton est un agriculteur canadien , éleveur de porcs, soupçonné du meurtre de 49 femmes dont la majeure partie étaient des prostituées .
 
Le procès de Robert PICKTON s’est terminé le 09.12.2007. Il a été jugé coupable pour les meurtres non prémédités de 6 prostituées. Il sera rejugé pour le meurtre de 20 autres femmes prostituées après le procès de 2007 et de nouveau pour les 6 dont il vient d’être jugé, car la couronne a fait appel en estimant que la préméditation aurait dû être retenue contre lui.
 
Il est aussi soupçonné d'avoir joué un rôle dans la disparition d'une soixantaine de femmes, principalement des prostituées habitants une région défavorisé du Canada, le Downtown Eastside à Vancouver.
 
Les faits ferme-de-pickton.jpg
 
Pickton est un agriculteur qui partage une terre de quelques hectares et quelques bâtiments avec son frère à Port Coquitlam en banlieue de Vancouver.
 
Un de ces bâtiments se nommait le Piggy's Palace : c'était une discothèque où il invitait la classe huppée de Vancouver à des festins bovin/porcin et des spectacles. Le maire de Vancouver fut même l'un de ses invités.
 
Dès 1998, il est suspecté de la disparition de plusieurs femmes d'un quartier défavorisé de Vancouver, car sa femme de ménage a trouvé des objets et des vêtements de femmes tachés de sang dans sa résidence. Pourtant, le service de police de Vancouver a les mains liées, puisque la ferme se trouve sur le territoire desservi par la GRC, force policière nationale.
 
L’arrestation
 
Ce n'est donc qu'en 2002 que les deux services de police unissent leurs forces afin de procéder à l'arrestation de Pickton. Sur place, ils trouvent assez de preuves (traces d'ADN entre autres) pour l'inculper du meurtre de 49 femmes.
 
Ils ont trouvé des membres humains, des morceaux de chair dans un hachoir et, comble de l'horreur, les traces d'ADN dans le purin de porc. L'éleveur porçin aurait donné à ses porcs, comme nourriture, le corps de ces femmes.
 
En 2002, lors d’une perquisition au domicile de Robert PICKTON, les policiers ont fouillé une roulotte se trouvant sur le terrain de la famille PICKTON. 
 
Les agents qui ont fouillé la roulotte de Pickton à la recherche d'armes à feu ont également mis la main sur des menottes et des accessoires sexuels. Le caporal James Petrovich, de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), était l'un des quatre policiers qui se sont présentés sans avertissement à la roulotte afin d'y mener une perquisition.
 
Appelé à témoigner lors du 1er procès, le caporal Petrovich a indiqué avoir remarqué dans une chambre des bijoux et une paire de menottes à la tête du lit. Le policier a ajouté avoir trouvé dans le tiroir de la table de nuit une autre paire de menottes, avec de la fausse fourrure rouge, de même que des jouets sexuels.
 
La police a également procédé à la saisie d'un pistolet lance-fusées, d'une arme attachée à un jouet sexuel, de munitions consommées et d'un carnet de chèques n’appartenant pas à Robert Pickton.
 
Participation d’anthropologues
 
Pas moins de 90 anthropologues ont été appelés à la rescousse pour quadriller les 5.5 hectares de la porcherie. « Pour identifier les victimes, les anthropologues ont demandé aux parents des femmes disparues d’expédier aux autorités une brosse à dents, une brosse à cheveux et une enveloppe cachetée avec la salive de la disparue. Ils ont alors comparé l’ADN recueilli sur ces objets avec celui provenant de petits fragments d’os humains retrouvés dans le lisier de porc. »
 
Les victimes de Robert PICKTON (objet du procès de 2007)
 
Sereena Abotsway,
serenaabostway.jpg
 



Les restes d'Abotsway ont été retrouvés dans un congélateur .
Selon Dan Straathof, un pathologiste judiciaire qui a mené les autopsies, elle serait morte préalablement d’une balle dans la tête.
Georgina Papin,
GeorginaPapin.jpg
 
 


On perd toute trace d’elle après le 30 décembre 1998.
Andrea Joesbury
andrea-joesbury.jpg
 


Les restes de Joesbury ont été retrouvés dans un congélateur.
Selon Dan Straathof, un pathologiste judiciaire qui a mené les autopsies, elle serait morte préalablement d’une balle dans la tête
Mona Wilson 
monawilson.jpg
 
 Selon Dan Straathof, un pathologiste judiciaire qui a mené les autopsies, elle serait morte préalablement d’une balle dans la tête
Interrogatoire de Monsieur NORBYè 02.10.2007 ( enquêteur de la gendarmerie royale du Canada entendu au procès)
Plusieurs taches à l'intérieur de l'autocaravane ont été reliées, par des tests d'ADN, à Mona Wilson, ce qu'a reconnu M. Nordby, mais selon lui, ce sont toutes de petites taches, et rien n'indique qu'elles provenaient d'un seul et même événement. «Elles pourraient se produire avec le temps», a-t-il dit.
Brenda Wolfe.
brendawolfe.jpg
 

Une partie de la mâchoire de Brenda Wolfe avait été trouvée dans une auge remplie de purin.
L'avocate de la défense Marilyn Sandford a récusé le témoignage en arguant que l'os n'avait pas été trouvé dans l'auge, mais à côté. De même, elle a ajouté qu'il était couvert de boue et non de purin.  
Marnie Frey  marnie-frey.jpg


Les restes de Marnie Frey ont été retrouvés dans un congélateur. Les anthropologues et archéologues qui ont participé aux fouilles ont trouvé dans un seau au nord de la propriété un os de mâchoire et trois dents de Marnie Frey à la fin d'avril 2002.
 
Jugement
 
La cour a décidée de répartir le procès en plusieurs séries de procès car la charge est trop importante et trop imposante pour un seul jury. Le premier procès pour les meurtres des six victimes décrites supra, a débuté en janvier 2007. À ce titre, 12 jurés et 2 remplaçants d'offices ont été sélectionnés.
 
la Couronne a appelé à la barre environ 130 témoins durant ce procès qui s’est déroulé au Palais de justice de New Westminster.
 
Les difficultés du suivi sur Internet du procès PICKTON
 
Pickton a comparu par vidéoconférence. Son avocat, Peter Ritchie, a fait savoir au juge qu'il souhaitait obtenir une ordonnance de non-publication plus étendue, pour éviter que les procédures ne soient dévoilées dans les médias étrangers et sur Internet.
 
La scène du crime
 
La propriété de Robert PICKTON, atteint près de 17 hectares, d’où la complexité du dossier.
 
Parmi les découvertes faites par la police dans la ferme, figurent deux têtes de femmes, retrouvées dans des seaux dans des congélateurs
 
Un expert en dommages aux tissus et aux os humains a indiqué mercredi au jury du procès pour meurtre de Robert Pickton qu'il n'avait jamais vu des crânes coupés comme ceux retrouvés sur la ferme porcine de l'accusé.
En plus de deux décennies de travail pour la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Brian McConaghy a estimé avoir examiné des centaines de crânes, dont ceux ayant appartenu à des victimes des Khmers rouges au Cambodge.
Mais lorsque le procureur de la Couronne Geoff Baragar a demandé à M. McConaghy s'il avait déjà vu "dans toute son expérience", des crânes coupés de cette façon, le témoin a répondu qu'il n'en avait jamais vu.
Selon le témoin, les coupes réalisées sur les trois têtes retrouvées sur la propriété de Pickton à Port Coquitlam étaient conformes à celles observées sur un demi-crâne non identifié retrouvé en 1995 près de Mission, en Colombie-Britannique.
L'individu qui a sectionné les crânes a utilisé la même méthode pour chacune des trois têtes, a noté M. McConaghy. Une première coupe commence en avant de la tête, sous la mâchoire, vers le haut à travers le visage, avec une deuxième coupe partant du derrière de la base de la tête vers le haut par en arrière.
Les deux coupes ne se rejoignent pas et il y a des fractures à l'endroit où les crânes sont séparés. L'expert a utilisé une représentation en plastique d'un crâne pour montrer au jury comment les coupes avaient été réalisées. M. McConaghy a estimé que les coupes sur le crâne non identifié avaient probablement été faites avec une scie électrique alternative. Les jurés ont déjà entendu qu'une telle scie avait été saisie dans un abattoir de la propriété voisine à la résidence de Pickton. M. McConaghy soupçonne que les cous des victimes ont été coupés à l'aide d'un couteau, mais il ne pouvait pas en être certain. Le jury a appris plus tôt pendant le procès que les trois victimes étaient décédées d'un coup de feu à la tête.
Suivi du procès
 
22 Janvier 2007 au 13 août 2007 : Présentation de la preuve (acte d’accusation ) par la Couronne.
 
90 témoins ont été appelés à la barre. Parmi les principaux témoins
 

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Lynn Ellingsen,
ex-prostituée de 37 ans et ancienne amie de Pickton, qui a habité un temps chez lui, a témoigné l'avoir surpris un jour en train d'écorcher le corps d'une femme pendue à un croc de boucher. Robert Pickton lui aurait alors dit que si elle en parlait, elle se retrouverait aux côtés de ce corps.


 
gina-houston.jpgGina Houston, amie de longue date de l'accusé. Lors de son témoignage, elle a déclaré avoir aperçu dans la ferme Pickton Sereena Abotsway, une des victimes présumées de l'accusé. Elle a aussi raconté que Robert Pickton lui aurait dit que plusieurs corps se trouvaient dans la ferme.
 

patcasanova.jpgPat Casanova
, 67 ans, boucher de profession, a été lui aussi appelé à la barre. Proche de l'accusé, il a aidé ce dernier à dépecer les cochons sur la ferme de Port Coquitlam pendant près de 20 ans.
 Cet ancien ami de l'accusé a déjà été arrêté dans le cadre de l'enquête sans être accusé. Pat Casanova a relaté sa relation avec Robert Pickton et ses longues fréquentations de la ferme familiale, sans faire de révélations notables. Il a déclaré n'avoir jamais vu de crimes commis sur la ferme. 
L'homme de 67 ans reconnaît cependant avoir eu des relations sexuelles dans la chambre de l'accusé, avec Andrea Joesbury, dont les restes ont été retrouvés dans un congélateur.
 
andrewbellwood.jpgAndrew Bellwood, toxicomane de 37 ans qui fréquentait Robert Pickton à la fin des années 90, a ainsi raconté comment, en mars 1999, Robert Pickton lui a détaillé ses crimes sordides. Selon M. Bellwood, après avoir menotté et violé ses victimes, Pickton les étranglait pour ensuite transporter leurs cadavres jusqu'à l'abattoir de sa ferme porcine de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique. Selon le témoin, Robert Pickton s'en serait servi pour nourrir ses porcs.
 
Le témoin clé de la Couronne a même raconté, devant un auditoire sidéré, que Robert Pickton lui a expliqué avoir été très surpris par la quantité de sang dans le corps de ses victimes.
 
Quelques jours plus tard, toujours en mars 1999, Andrew Bellwood quittait la ferme de Robert Pickton après avoir été accusé de vol et s'être fait violemment battre par ce dernier. La défense d'ailleurs, a lors de son contre-interrogatoire, suggérer qu'Andrew Bellwood cherche essentiellement à se venger de ce dernier incident.
 
chubb-scott.jpgScott Chubb un informateur, a dénoncé Robert Pickton à la police pour possession illégale d'armes à feu, menant à la première perquisition de la ferme familiale, en février 2002.
 
Cependant, les trois armes décrites en détail par le témoin, et que Robert Pickton lui aurait montrées dans sa roulotte, ne figurent pas parmi les cinq armes à feu trouvées par les enquêteurs dans la ferme de l'accusé en février 2002.
 
04 Septembre 2007 au 30 Novembre 2007 : Présentation de la défense par l’avocat de Robert PICKTON
 
L’acte de défense principal de la Défense a joué essentiellement sur les capacités intellectuelles limitées de Robert Pickton.
 
Intervenants pour la défense :
 
Ingrid Fehlauer   Amie d’enfance. 36 ans Elle l’a connue alors qu’elle avait 5 ou 6 ans.
Pendant six mois, autour de 1996 ou 1997, elle a fait le ménage chez Pickton, passait l'aspirateur, lavait les planchers et faisait la lessive. Elle déclare n’avoir jamais rien vu d’inhabituel dans sa roulotte (sauf de la saleté sur sa moquette).Mme Fehlauer est l'ancienne belle-soeur du frère de Pickton, Dave, dont le nom est revenu souvent au cours du procès.
 
Contre-interrogatoire : En contre-interrogatoire, Ingrid Fehlauer a en effet avoué avoir vu du sang en nettoyant les tapis de l'accusé. Invitée à donner des explications sur son témoignage contradictoire, elle a indiqué que les deux avocats de la défense lui avaient dit qu'elle ne serait pas interrogée sur la présence du sang.
 
Bill MALONE ami et associé de Robert Pickton, a expliqué qu'il y avait toujours une succession de visiteurs à la ferme jour et nuit, dont des amis, des employés, des étrangers et des voleurs.

Le témoin a indiqué que beaucoup de ces personnes avaient accès à la roulotte où vivait Robert Pickton et que les serrures ont souvent été brisées, si bien que les efforts pour les réparer ont été abandonnés.

Bill Malone a raconté que trois personnes arrêtées, mais qui n'ont jamais été accusées dans cette affaire, faisaient partie de ceux qui étaient souvent à la ferme. Il s'agit de Lynn Ellingsen, Dinah Taylor et Pat Casanova.
 
tanyacarr.jpgTanya Carr a indiqué à la cour s'être installée en 1994 (pour une période d’environ 18 mois) chez Pickton, à Port Coquitlam, en Colombie-Britannique. Elle gardait son cheval sur la propriété de Pickton.
 
Mme Carr a expliqué au jury qu'elle s'était installée chez Robert Pickton parce qu'elle se sentait plus proche de ce dernier que son frère cadet, Dave, avec qui elle a eu une liaison et qu'il lui fallait un endroit où habiter, après avoir rompu avec son compagnon. Elle a décrit sa relation avec Pickton comme celle pouvant exister entre un oncle et sa nièce.
 
Mme Carr, aujourd'hui âgée de 34 ans, a vécu dans une roulotte située sur la propriété de Pickton, mais elle n'a pas été en mesure de certifier qu'il s'agissait de la roulotte par la suite saisie par la police, en 2002.
 
CAMERON GRANT La terre de CAMERON GRANT se trouve à moins d'un kilomètre de la ferme où s'est déroulée l'enquête policière, en 2002, qui a mené à 26 accusations de meurtres contre Pickton.
 
M. Grant exploitait des ruches et il a indiqué qu'il devait les déplacer régulièrement pour polleniser différents arbustes fruitiers, et que ces déplacements avaient lieu de nuit. Dans le cadre d'un précédent travail, il devait aussi passer devant la propriété de Pickton deux fois par jour. Il a affirmé que la route voisine de la ferme des Pickton était toujours achalandée. Selon lui, il y avait beaucoup de circulation, non seulement le jour, mais la nuit aussi.
Le témoin a notamment acheté du foin aux Pickton, et a par la suite embauché Dave Pickton pour débroussailler sa terre. Robert Pickton a aussi travaillé avec M. Grant au milieu des années 1970.
 
M. Grant a dit qu'il ne pouvait pas voir le terrain de Pickton depuis sa propriété, et qu'il ne voyait pas grand-chose non plus de l'extérieur.
 
DREW HAWLEY, mécanicien, a affirmé que la seule arme qu'il ait jamais vue sur le terrain de Pickton était rouillée, et qu'il pouvait s'agir d'un fusil à plombs ou d'un revolver de calibre 22.
 
Il dit n'avoir jamais vu de seaux dans des congélateurs de l'atelier de Pickton. M. Hawley a déclaré qu'il conservait parfois certaines pièces dans des congélateurs, ou que quelqu'un les y plaçait pour lui.
 
La Condamnation è Délibérations du 01 au 09 décembre 2007
«c'est bien la première fois qu'on condamne un tueur en série pour des meurtres «non prémédités»».
 
Pickton a été reconnu coupable du meurtre des 6 prostituées pour lequel il était jugé, mais la préméditation n’a pas été retenue contre lui.
 
Pickton, qui n'a manifesté aucune émotion à la lecture du verdict, demeure largement une énigme dont on ignore les mobiles, mais le Vancouver Sun a publié lundi des lettres datant de 2006, qui apportent un éclairage sur sa personnalité.
 
Ces lettres, bourrées de fautes d'orthographe et de syntaxe ainsi que de références bibliques, sont adressées à un autre prisonnier avec lequel il correspondait. Pickton y écrit avoir pour mission «en ce monde de le débarrasser du mal», ajoutant que les personnes «immorales, impures et avides (...) subiront la terrible colère de Dieu». (voir les liens sur cet article)
 
Le ministère public souhaitait que Pickton soit déclaré coupable de meurtre au premier degré (avec préméditation et planification), mais le jury l'a seulement déclaré coupable de meurtre au second degré (sans préméditation).
Dans les deux cas, la peine de prison à vie est automatique. Mais l'absence de préméditation peut rendre éligible à une remise de peine au bout de 10 ans, au lieu de 25 ans.
 
Autres victimes pour lequel il sera jugé en 2008
 
Décès antérieurs à 1995
Andrea Borhaven
Kerry Koski
Wendy Crawford
Debra Lynne Jones
 
Tiffany Drew
Sarah Devries
Cynthia Feliks
Angela Jardine
Diana Melnick
une femme non identifiée
Cara Ellis
 
 
 
Décès Périodes 1996 à 2002
Jacqueline McDonell
Diane Rock
Heather Bottomley
Andrea Joesbury
Brenda Ann Wolfe
Jennifer Lynn Furminger
Helen Mae Hallmark
Patricia Rose Johnson
Georgina Faith Papin
Heather Chinnock
Tanya Holyk
Sherry Irving
Inga Hall
 
 
 
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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 08:01
michel-peiry.jpg
Nom Michel PEIRY
Surnom : Le sadique de Romont
Né le : 28/02/1956 à Marbach en Suisse (16h05)
Mort le : Encore en vie
Tueur en série SUISSE
 

Dernière Minute 09 Avril 2009

Une demande de mise en liberté a été analysée par le jude de l'application des peines et mesures du Bas Valais le 09.04.2009. L'avis rendu a été négatif au vu de la persistance d'un grand risque de récidive.Michel Peiry restera donc en prison. Michel Peiry s'était déjà vu refuser pareille requête en 2002.

PREAMBULE

 
Tueur en série encore en vie à l’heure actuelle et emprisonné en suisse pour avoir torturé, violé et brûlé au moins 5 jeunes adolescents bien qu’on lui attribue au moins 10 meurtres.
Il a indiqué lors de son arrestation qu’il était soulagé d’être emprisonné et qu’il ne fallait absolument pas le relâcher, ses pulsions meurtrières étant trop fortes.
 
La vie familiale de Michel PEIRY
 
Père
Violent.
Vie religieuse
De religion catholique. aurait été abusé par un prêtre pédophile.
Son adolescence
De religion catholique, il découvre vers 14 ans, une bande dessinée bondage sur laquelle figurent des scènes de supplices. Cela le plonge dans un troublant émoi sexuel. C'est à cet âge qu'il semble prendre conscience de son homosexualité, qu'il aurait un premier rapport avec un valet de ferme, qu'il se ferait violer, selon ses dires, par un homme d'Eglise, lequel, par la suite, niera avec vigueur
A 19 ans
En 1975, sa famille s'installe à Romont.
Michel Peiry devient garçon de café, à Fribourg, où il fréquente bientôt, dans la plus grande discrétion, des milieux interlopes, homosexuels et néonazis (plus tard, lors de son arrestation, la police découvrira un exemplaire de Mein Kampf dans ses affaires). Il travaillera ensuite dans une fabrique de verre, à Romont. Il est considéré comme un employé modèle.
 
L’homme
 
Il ne peut concevoir le plaisir qu’au travers de la violence, pris par des pulsions morbides incontrôlables.
 
"Le sadique de Romont" correspond parfaitement au portrait-type du psychopathe organisé. Malgré une enfance pas très heureuse et un père violent, il arrive à mener une vie normale. Il est apprécié de tous et participe à la vie sociale de sa région. Cependant, derrière un "masque de normalité" il est torturé. D'abord par son homosexualité refoulée, ensuite par des fantasmes de violence acquis très tôt. De son propre aveu, il a découvert la sexualité à travers une revue de bondage : dans son esprit, sexualité et violence sont devenues inséparables..
 
Mode opératoire
 
Homosexuel refoulé, il se met vers la vingtaine à voyager frénétiquement. Etats-Unis, Pologne, Yougoslavie, Italie, Espagne, France... Les destinations se multiplient. C'est au cours d'un de ses périples qu'il tue pour la première fois .
 
Il prend des adolescents en auto-stop, les attache, les torture, les viole, les tue et enfin immole leur cadavre.
 
Les victimes
 
 
01/09/1981
Etats Unis
Sillonnant l'Amérique du Nord avec un Canadien gay nommé Sylvestre, il lui défonce le crâne à coups de marteau, le 1er septembre 1981, à Miami. Avant d'enterrer le corps qu'il a pris soin de brûler. On ne retrouvera jamais ce dernier. Michel Peiry a d'abord avoué ce meurtre, puis s'est rétracté, pour finir par le reconnaître. Par la suite, il fera souvent des allers-retours entre aveux et rétractations.
04/02/1984
Région Annecy
07/05/1986
Albinen (Suisse)
Cedric Antille 14 ans . Le 7 mai 1986, son cadavre avait été découvert à Albinen, dans un état de décomposition avancée
07/1986
Croatie
08/1986
Au Tessin
11/1986 La Chaux-de-Fonds
Neuchâtel mais la victime survit le 1er novembre 1986. Yves, la victime de 16 ans, pris en auto-stop à bord d'une Citroën, violé et arrosé d'essence, n'avait dû son salut qu'au fait que le maniaque n'avait pas pu enflammer ses allumettes, à cause de la pluie.
14 mars 1987 Orsières, (en Valais-Suisse)
le corps du jeune Vincent Puippe, 16 ans, est retrouvé calciné, non loin en Valais. L'enquête établit qu'il a été battu, bâillonné, déshabillé et sodomisé. Il n'est pas exclu que ce soit le feu qui ait entraîné la mort.
16/04/1987
Côme
24/04/1987
Côme.
Ce jour, peu avant minuit, Michel, un jeune homme de 17 ans, fait du stop à la place du Tunnel à Lausanne. Il est embarqué par le conducteur d'un break auquel il demande de le déposer chez ses parents, dans la banlieue lausannoise. Mais le conducteur a autre chose derrière la tête. Il emmène Michel sur la route d'Echallens, puis en direction de Moudon. Soudain, il s'arrête, roue le jeune auto-stoppeur de coups et le menotte. Après lui avoir fait subir de multiples sévices, il abandonne le jeune homme dans une rivière, pensant l’avoir achevé. Mais Michel n'est pas mort, il fait semblant de l'être. Il marche deux kilomètres jusqu'au village de Sottens, où il est recueilli par un éducateur. Dès ce moment, l'enquête commence. Grâce aux détails donnés par Michel, la police connaît désormais le signalement du criminel pervers et celui de sa voiture.
 
L’enquête et la condamnation
 
Grâce à Michel (dont les blessures sur le crâne nécessitent une trentaine de points de suture) la police établit un portrait-robot de l'agresseur, détermine que sa voiture est une Peugeot 504 break. Un avis de recherche est bientôt lancé dans les journaux.
 
La publication des portraits-robots, les descriptions dans la presse engendrent un fort sentiment de malaise au sein de la fratrie de Michel Peiry, à Romont.
 
Celle-ci a découvert son homosexualité il y a deux ans. Elle ne peut croire que ce frère sans histoire soit un assassin, mais la foule de détails concordants la trouble fortement.
 
Par exemple, le fait qu'il possède justement une Peugeot 504 break, et dispose toujours de son ancienne Citroën. Prenant contact avec la police, elle permet à cette dernière d'acquérir la conviction et les preuves qu'il est bel et bien l'homme recherché.
 
Michel Peiry est arrêté le 1er mai 1987 à Schangnau (BE),. Il avoue spontanément les agressions de Sottens, d'Orsières et de La Chaux-de-Fonds.
 
Tandis que Romont est sous le choc, l'instruction est confiée au juge du Tribunal d'Entremont, Philippe Chastellain, vu que l'acte le plus grave attesté à ce jour a eu lieu en Valais. Le magistrat va investiguer de manière serrée, reconstituer minutieusement l'emploi du temps de Michel Peiry.
 
Au fil des interrogatoires, ce dernier confirme être l'auteur du meurtre d'Albinen, en avoue d'autres au Tessin, à Côme, à Annecy, en Yougoslavie, en Camargue aussi, où il aurait tué une jeune femme. Pour certains de ces actes, il se rétractera par la suite.
 
Le 31 octobre 1989, lors du jugement, le Tribunal de Sembrancher, excluant la folie, le reconnaît coupable du viol et de l'assassinat de quatre adolescents. Il retient en outre qu'il a tenté d'en tuer deux autres. Par manque de preuves tangibles, les autres délits dont il est suspecté sont abandonnés.
 
Michel Peiry est condamné à la réclusion à vie. Au-delà du nombre de victimes, l'atrocité des actes, la cruauté des mises à mort frappent l'esprit des juges. La plupart de ces adolescents ont été violemment frappés au moyen d'un marteau, sodomisés, immolés par le feu. Avant de les tuer, le bourreau leur liait poignets et pieds, les bâillonnait avec des éponges, des pansements, des sparadraps.
Quelquefois, il leur torturait les extrémités de la poitrine avec des pinces métalliques.
 
En 2002, quinze ans après son incarcération, le «sadique de Romont» aurait pu théoriquement bénéficier d'une libération conditionnelle.
 
Toutefois, la commission valaisanne appelée à se prononcer sur le cas de ce condamné pas comme les autres ne transigera pas. Suivant les recommandations des experts de l'Institut universitaire de médecine légale de Genève, elle prônera le maintien en détention d'un délinquant considéré comme toujours dangereux. La commission de libération conditionnelle valaisanne a estimé que le condamné devait poursuivre la psychothérapie entreprise pour une période de dix ans. Au terme de celle-ci, un nouveau bilan approfondi de l'évolution de la situation personnelle de Michel Peiry sera effectuée, a communiqué lundi la commission.
 
Elle a évalué, pour la société et le condamné, les avantages et inconvénients de son maintien en détention. Elle a finalement suivi les recommandations des experts en dangerosité de l'Institut universitaire de médecine légale de Genève préconisant le maintien en détention.
 
Deux thérapeutes font ainsi le chemin hebdomadaire de Genève à son lieu d’incarcération pour l’assister et tout cela aux frais des contribuables.
 
En 2003, victime d'un malaise cardiaque, Michel Peiry manque de peu de mourir. Transporté en ambulance depuis les Etablissements de la plaine de l'Orbe, où il est retenu prisonnier, il est pris en charge par les soins intensifs du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Il sortira finalement indemne de cette épreuve.
 
Lecture
 
Janick Pont l’a rencontré et a écrit une véritable thèse sur ce tueur : « Michel Peiry : Des pulsions sexuelles obscures au crime, S. Udrisard Éditeur, Montreux 1989, ISBN 2-88384-001-6 ».
lLionel BAIER , cinéaste suisse, fera son prochain film, prévuà la sortie 2010, sur Michel PEIRY.Il a pour ce faire, rencontrer parents de victimes, policiers et  Michel Peiry lui même.
 
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 08:11
Gary-Ridgway.jpg
Nom GARY RIDGWAY
Surnom : The Green River Killer" ("le tueur de la Green River").
Né le : 18 février 1949, à Salt Lake City (Utah) - Etats-Unis
Mort le : Toujours en vie. Incarcéré au pénitencier d’état de Walla Walla (état
du Washington).
Tueur en série Américain
 
PREAMBULE
 
Entre 1982 et 1985, des dizaines de jeunes femmes, pour la plupart des prostituées, disparurent dans le sud du Comté de King, dans l’état du Washington. Les premières victimes furent découvertes près de la rivière qui allait donner son surnom à leur meurtrier. Malgré des années d’enquête et des millions de dollars de dépenses, le tueur de la Green River ne fut pas appréhendé... jusqu’en 2001.
Grâce à l’ADN, la police identifia l’assassin comme étant Gary Ridgway, un homme qui figurait depuis 1983 sur la liste des suspects, mais que sa bonhomie avait permis de passer entre les mailles du filet. Sous une apparence banale et aimable, il s’avéra être une machine à tuer aussi glaciale qu’un iceberg.
 
La vie familiale de GARY RIDGWAY
 
Parents
Thomas et Mary Ridgway. Ses parents déménageait très souvent. Milieu familial modeste.
Père
Chauffeur de bus et conduisait souvent sur l’autoroute 99 (également appelée "Pacific Highway"). Il pestait souvent contre la présence de prostituées sur une partie de cette autoroute surnommée le « Strip ».
Mère
Travaillait comme vendeuse. C’était une femme populaire et
respectée. C’est elle qui dirigeait la maison car Thomas Ridgway était un homme
passif alors que Mary était très dominatrice et autoritaire. Elle avait beaucoup
d’influence sur son fils.
2 frères
Dont il ne fut jamais très proche
Enfance
Gary Ridgway était un fils gentil et aimant qui adorait sa mère. malheureusement pour lui, elle lui en demandait beaucoup alors que le jeune garçon était assez « lent » d’esprit. Sa mère n’était jamais satisfaite de lui. C’était un enfant timide qui avait des problèmes de mémoire, de nombreuses allergies et était dyslexique. Il eut beaucoup de mal à apprendre à lire. Il éprouvait de grandes difficultés en classe et dû redoubler plusieurs fois. Il avait l’impression d’être un imbécile et un incapable qui n’arriverait jamais à rien.Il était toutefois plutôt doué de ses mains et son père lui apprit à bricoler les voitures familiales avec ses deux frères.
Adolescence
Gary Ridgway souffrit d’énurésie (il urinait au lit) et cela dura jusqu’à l’adolescence. Lorsque cela lui arrivait, sa mère continuait de le laver elle-même, ce qui provoquait en lui un mélange pervers d’excitation sexuelle et de colère due à l’humiliation. Ridgway allait plus tard admettre qu’à cette époque, il rêvait de poignarder sa mère et de la mutiler.
1969
Il obtient son bac à 20 ans
Début professionnel
Après avoir obtenu son diplôme, il travailla pour la Kenworth Motor Truck Company mais décida brusquement de s’engager dans la Navy au mois d’août 1969.Son bâtiment navigua jusqu’aux Philippines où Ridgway se mit à fréquenter les prostituées avec assiduité, au point qu’il contracta une gonorrhée (infection sexuelle appelée familièrement "chaude pisse").
 Mariage
Epousa Claudia, sa petite amie du lycée, le 15 août 1970. Il l’emmena souvent dans des endroits boisés du comté de King, qu’il connaissait comme sa poche, pour y faire l’amour. Ils déménagèrent à San Diego quelques temps plus tard et Ridgway repartit en mission pour une durée de 6 mois. Il recommença à fréquenter les prostituées. Seule , perdue dans une ville qu’elle ne connaissait pas, Claudia s’installa avec la femme d’un autre marin parti en mer, et sortit avec d’autres hommes.
Divorce et suites
Gary Ridgway revint le 23 juillet 1971 et décida de quitter la Navy. Son mariage battait déjà de l’aile. Son épouse et lui déménagèrent pour s’installer chez la mère de Ridgway, mais Claudia ne supportait pas son caractère despotique. En août, elle quitta définitivement Ridgway pour retourner à San Diego. Ridgway demanda le divorce en septembre, qui devint effectif en janvier 1972. Se sentant trahi, il la traita de "pute" mais ne se montra pas violent envers elle.Il rencontra plusieurs femmes, avec qui il eut des relations éphémères, et commença à fréquenter assidument les prostituées du "Strip".
 
L’homme
 
Classiquement", Ridgway commit des actes communs à de nombreux tueurs en série. Au début de l’adolescence, il devint pyromane et mit le feu à des garages. Il ressentait beaucoup de colère et de frustration, et des pensées violentes commencèrent à le submerger peu à peu. Il aimait tuer les oiseaux dans les arbres et faire du mal aux animaux du voisinage. Il tua l’un des chats de ses parents en l’enfermant dans une glacière jusqu’à ce qu’il suffoque. Il s’en débarrassa rapidement, apeuré à l’idée que l’on découvre son acte. Il éprouva une grande satisfaction lorsqu’il comprit que personne ne le soupçonnait d’avoir tué le chat ni d’avoir mis le feu aux garages du voisinage. D’ailleurs, personne ne faisait jamais attention à lui. Ridgway se mit à voler à l’étalage et devint un voyeur qui espionnait ses voisines un peu plus âgées. Il appréciait particulièrement une adolescente de 17 ans et il lui arriva de se masturber devant sa fenêtre. Le sexe devint pour lui une obsession.
 
Son évolution vers son parcours meurtrier
 
Après son divorce en 1971, (il a alors 22 ans) Il tenta d’entrer dans la police de Seattle mais échoua aux tests de recrutement. Il retourna donc travailler dans la société Kenworth, où il peignait des carrosseries de camions. Il allait y rester durant 30 ans. L’énorme usine Kenworth était située à quelques kilomètres de la Pacific Highway, et Ridgway, qui travaillait de 6h à 15h, passait par le "Strip" tous les jours.
 
Ridgway était considéré comme un employé consciencieux en qui on pouvait avoir confiance, un homme gentil et amical.
 
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En juillet 1972, Ridgway rencontra Marcia Winslow, une jeune femme douce et très ronde. La plupart des hommes ne la regardaient même pas. Elle fut touchée par l’attention que lui témoigna Gary Ridgway. En retour, il apprécia qu’elle le considère comme un homme différent, meilleur que les autres. Son ego avait besoin de cette admiration.
 
En décembre 1973, ils se marièrent et eurent un fils en septembre 1975. Sa femme se mit après la naissance de son fils, à maigrir énormément, à devenir une femme attirante, ce qui rendit Gary RIDGWAY extrèmement jaloux.
 
Elle finit par demander le divorce en juillet 1980. Le divorce fut prononcé en mai 1981. Ridgway obtint la garde de Matthew les week-ends et dut verser une pension alimentaire à son ex-épouse, ce qui le rendit fou de rage.
 
En novembre 1981, Ridgway acheta une maison à quelques centaines de mètres du Strip, sur Military Road. Il allait y habiter seul jusqu’en 1985. Il ne l’entretenait pas, les volets étaient souvent clos et ses voisins ne le voyaient presque jamais.
 
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En mars 1985, il rencontra Judith Lynch, qui allait devenir sa troisième épouse, à l’association des parents célibataires. Un an auparavant, elle avait divorcé lorsque son époux lui avait avoué son homosexualité. Elle n’était pas très proche de sa fille et avait un grand besoin d’affection. Ils découvrirent qu’ils avaient beaucoup de points communs, notamment leur goût pour la nature et les vide-greniers. Elle appréciait sa gentillesse et sa force, son calme et son humour. Il aimait sa douceur, son admiration envers lui, son envie de plaire à son fils et son respect pour son envahissante mère.
 
En mai 1985, Judith Lynch vint habiter chez Ridgway sur Military Road. Elle commença à s’installer et à s’occuper de leur budget. Il accepta que la fille de Judith vienne s’installer avec eux durant un moment, avec son petit ami et leur bébé.
 
Le 12 juin 1988, Gary Ridgway se maria pour la troisième fois, avec Judith Lynch, de 5 ans son aîné
 
Les victimes
 
48 des nombreux corps de prostituées retrouvés sur une période de 3 ans près de la green river par des touristes et/ou policiers lors de l’enquête furent considérés après enquête comme étant des crimes attribués à Gary Ridgway.
 
L’enquête et La condamnation
 
Lors des premiers corps de prostitués découverts, il apparut très vite à la police, que l’enquête serait difficile et longue.
Le commandant Dick Kraske forma une force spéciale (une "Task Force") dès le 16 août 1982, composée de 25 enquêteurs du comté de King et des départements de police de Seattle, Tacoma et Kent.
 
Les enquêteurs du comté de King avaient interrogé près de 300 personnes, prostituées, témoins, familles et amis des victimes. Les filles du Strip, de plus en plus effrayées, commençaient à coopérer réellement avec la police, et leur rapportaient l’existence de tous les clients "bizarres" qu’elles pouvaient croiser. Ils étaient nombreux.
 
La Force Spéciale avait également demandé l’aide de l’Unité des Sciences du Comportement (le célèbre BSU) du FBI. Le profiler John Douglas avait créé un profil psychologique du tueur. Selon Douglas, le tueur de la Green River était un homme d’âge moyen, sûr de lui mais impulsif, qui revenait sûrement sur les lieux de ses crimes pour les "revivre" en pensée. Il était sûrement familier de la région et avait probablement de profondes convictions religieuses. Douglas pensait qu’il pouvait s’intéresser au travail de la police et tenter d’approcher les enquêteurs, voire de les aider. Dick Kraske, quant à lui, pensait que le tueur vivait probablement dans le sud du comté de King car il semblait bien connaître la Green River et les endroits reculés de la région
 
Si plusieurs corps avaient été découverts, il était toutefois évident qu’il en manquait encore beaucoup. Le tueur ne semblait pas, pourtant, avoir pris la peine d’enterrer ses victimes. Il avait juste couvertes certaines avec des branches. Il avait dû abandonner les autres dans des endroits reculés ou difficiles d’accès, afin qu’on ne les voit pas.
 
A la fin de l’année 1983, le shérif Vern Thomas demanda aux responsables politiques du comté de King d’augmenter le budget de la Force Spéciale. noyée sous une avalanche de "tuyaux", de témoignages et de suspicions, la Force Spéciale était incapable de coordonner l’afflux massif d’informations.
 
Les policiers acceptèrent donc l’aide de Robert Keppel, qui avait autrefois été enquêteur dans le comté de King, pour les aider à organiser leur montagne d’informations. Keppel avait dirigé l’enquête sur Ted Bundy et avait acquis une expérience qui serait sûrement profitable à la Force Spéciale. Il travaillait à présent pour la Division Criminelle du Bureau du Procureur de l’état de Washington. Il supervisait la création d’un programme appelé HITS (qui allait inspirer le futur VICAP) qui devrait "collecter, assembler et analyser les caractéristiques saillantes de tous les meurtres et les viols de l’état de Washington", afin de découvrir des points communs et donc de possibles agresseurs en série.
 
Keppel était un homme intelligent et organisé qui avait un don particulier pour trouver les liens entre les suspects, les dates et les endroits.Il passa trois semaines à examiner toutes les données disponibles concernant les meurtres attribués au tueur de la Green River. Lorsqu’il eut terminé son analyse, il envoya un rapport au shérif du comté de King, Vern Thomas. A la consternation de la Force Spéciale, ce rapport critiquait fortement leur enquête. Selon Keppel, si les enquêteurs voulaient trouver le tueur, ils allaient devoir changer leur manière d’agir. La majorité des informations, des preuves et indices, des dossiers et des témoignages connectés aux meurtres n’étaient absolument pas classés. Il fallait d’abord réorganiser complètement et catégoriser précisément chacune des informations. Ensuite, les similitudes et les différences entre les affaires devraient être identifiées afin de trouver des points communs qui relieraient sans le moindre doute possible les meurtres à un seul tueur.
 
Evidemment, une telle réorganisation allait coûter bien plus de temps et d’argent que ce que le comté avait prévu (2 millions de dollars). L’enquête était déjà la plus grande opération de l’histoire du pays. Mais il fallait absolument faire un effort considérable si l’on voulait arrêter le tueur.Au mois de décembre, Dick Kraske fut remplacé par le capitaine Frank Adamson, qui avait auparavant dirigé l’unité des affaires internes de la police. Kraske avait fait du bon travail, quoique les politiques en pensaient, mais on voulait « du sang neuf ».
 
Suivant les conseils de Robert Keppel, Adamson divisa les tâches et les assigna chacune à de petits groupes d’enquêteurs. Ainsi, une équipe de 8 personnes enquêta sur les crimes alors qu’une autre se consacrait uniquement à recueillir des informations sur les suspects. Trois enquêteurs furent assignés à une toute nouvelle "section d’analyse du crime", qui devait - entre autre - suivre les pistes et analyser les tendances possibles et les méthodes utilisées par le tueur. Vingt-deux enquêteurs durent développer de nouvelles stratégies pour surveiller l’activité des prostituées et les événements inhabituels sur le Strip.
 
Une nouvelle stratégie fut imposée par Robert Keppel, qui permit aux policiers d’éliminer rapidement des gens soupçonnés mais possédant un alibi et de se concentrer sur des suspects plus intéressants.
Le 20 février, Mike Barber, un journaliste du "Post-Intelligencer", qui avait écrit de nombreux articles sur le tueur de la Green River, reçut une enveloppe qui avait été postée à Seattle. La lettre, à l’intérieur, comportait une suite de phrases dont les mots n’étaient séparés par aucun espace. Au départ, Barber n’y comprit rien et pensa qu’il s’agissait d’un code. Mais il finit par comprendre qu’il lui fallait séparer chaque mot et que la lettre était bourrée de fautes d’orthographe et de grammaire. L’expéditeur n’avait pas été à l’école bien longtemps ou tentait de passer pour un analphabète.
 
La première phrase était : « whatyou eedtonoaboutthegreenriverman » = « ce que vous devez savoir au sujet de l’homme de la greenriver ». La lettre était signée « Appelez-moi Fred ». Elle proposait des mobiles aux meurtres, ce qui n’était pas bien original. Mais, Barber remarqua que l’auteur de la lettre décrivait des faits qui n’étaient connus que des enquêteurs et de quelques rares journalistes, et qui n’avaient PAS été rendus publics.Barber confia donc la lettre à Dave Reichert, qui la remit au laboratoire scientifique du bureau du shérif. On n’y découvrit qu’une seule empreinte utilisable, qui fut précieusement archivée. La lettre fut ensuite envoyée au FBI, qui identifia la machine à écrire utilisée comme une Olympia.
 
Sans que les policiers ne s’en rendent compte, le tueur de la Green River avait été interrogé par l’un des enquêteurs, Randy Mullinax, qui travaillait sur cette affaire depuis le début. De nouveau arrêté pour avoir sollicité les charmes d’une policière se faisant passer pour une prostituée, Gary Ridgway, calme et presque timide, avait répondu aux questions qu’on lui posait. Mullinax avait remarqué qu’on le voyait souvent sur le Strip et qu’il passait son temps à observer les "filles". Ridgway avait admis devant Mullinax qu’il aimait s’offrir les services des prostituées. Mais c’était un employé modèle, il n’avait jamais été arrêté pour aucun crime violent, il possédait sa propre maison et semblait être un homme tranquille. Mullinax l’avait laissé partir.
 
Un des meilleurs spécialistes dont la Force Spéciale puisse espérer le concours, Pierce Brooks, vint à Seattle pour évaluer l’enquête menée par les policiers locaux. Il était le pionnier de la recherche sur les tueurs en série et l’instigateur du VICAP (Violent Criminal Apprehension Program, semblable au HIT de Keppel) et travaillait avec le FBI dans leur centre de formation de Quantico.Il passa deux semaines à examiner le moindre détail et conclut que la Force Spéciale faisait du bon travail. Mais qu’il serait encore meilleur avec un ordinateur plus évolué et une équipe élargie, à 80 enquêteurs s’il le fallait.
 
Brooks dressa son propre profil du tueur, qui allait s’avérer saisissant d’exactitude. Selon Brooks, le tueur savait parfaitement où il allait abandonner les corps avant même de tuer ses victimes. Et il connaissait parfaitement ces endroits isolés. L’endroit où avaient été abandonnés les premiers corps, durant l’été 1982, étaient particulièrement familiers au tueur. Il devait vivre ou travailler tout prêt. Il fallait donc chercher qui vivait ou avait vécu ou travaillé dans ce coin précis.
 
Les quatre endroits où avaient été découverts des corps (au nord et au sud de l’aéroport, près de Star Lake et dans la Green River) étaient fortement boisés, isolés, en quelques sortes cachés. Brooks expliqua que le fait de cacher ses victimes n’était pas seulement utile au tueur pour ne pas être arrêté. Psychologiquement, cela lui était essentiel pour son sentiment de domination et de pouvoir : il se sentait particulièrement puissant car lui seul savait où étaient situés les corps.
 
La manière dont les corps étaient abandonnés dans la forêt, la maîtrise de l’environnement, la préparation minutieuse du tueur et sa manière rapide de tuer faisait que Brooks pensait que l’assassin était ou avait été un militaire. "Il est blanc... Il a des loisirs à l’extérieur, dans la nature... C’est un solitaire mais il n’est pas totalement introverti... Ce n’est pas le genre d’homme qui va facilement draguer dans les bars. Je crois que ce type est un peu anxieux de ce côté là, qu’il ne se sent pas à l’aise avec les femmes. Et c’est pour cela qu’il préfère les prostituées, qui sont pour lui les victimes les plus faciles".
 
Le 12 avril 1984, l’inspecteur Randy Mullinax interrogea plusieurs hommes qui avaient eu affaire aux prostitués du Strip et s’étaient faits remarquer. Parmi eux : Gary Ridgway. Ce dernier ne nia pas avoir connu deux des victimes (Keli Mcguiness et Kim Nelson) et admit avoir une obsession pour les prostituées. Il se montra ouvert, peu nerveux et sembla véritablement désireux d’aider l’enquêteur. Mullinax l’ayant déjà interrogé auparavant, il préféra le faire passer au "détecteur de mensonges" pour s’assurer de son innocence. Le 7 mai, Ridgway accepta et le spécialiste du polygraphe assura qu’il disait la vérité !
 
A la fin de l’été 1984, la Force Spéciale obtint enfin son ordinateur (à l’époque, il avait coûté 200 000 $) qui se révéla être d’une aide précieuse. Il allait indexer et ficher tous les indices et les noms. Grâce à sa base de données, il permettait par exemple de savoir combien de fois le nom d’un suspect apparaissait parmi les milliers de rapports écrits par les enquêteurs.
 
En février 1985, Ridgway fut interrogé au sujet de l’agression qu’il avait commise sur une prostituée en novembre 1982, Rebecca Quay, qui venait seulement de contacter la Force Spéciale. Il admit avoir tenté de l’étrangler mais expliqua qu’elle l’avait mordu lors d’une fellation. Comme la jeune femme ne
voulait pas porter plainte, aucune charge ne fut retenue contre lui.
 
A la fin de l’année 1986, l’équipe de la Force Spéciale fut diminuée de 25% et Adamson (qui devint shérif de la Maple Valley) fut remplacé par le capitaine James Pompey, un afro-américain qui travaillait dans la police depuis 1972 et avait commandé l’équipe SWAT du comté. Il réorganisa immédiatement l’équipe, ne gardant que les policiers qui enquêtaient sur le tueur depuis le début, 20 personnes en tout.
 
L’ordinateur doté du précieux programme conçu par Adamson, Keppel, Thomas et Revelle tournait à présent à plein régime et analysait les moindres connections existantes entre les victimes et les suspects.Un nom captura enfin l’attention des enquêteurs, celui d’un homme à l’air sympathique, qui conduisait un pick-up truck et fréquentait souvent le Strip. Un homme dont le nom apparaissait très souvent, parfois pour d’infimes détails, dans les très nombreux dossiers d’enquête que l’on avait informatisés.
 
Cet homme avait tenté d’étrangler une prostituée, près de l’aéroport SeaTac en juillet 1980, mais avait plaidé la légitime défense, affirmant que la jeune femme l’avait frappé pour le voler, et il avait été relâché. Il avait été interrogé par un policier du port de Seattle en 1982 alors qu’il était dans sa voiture avec une jolie jeune femme blonde du nom de Keli McGinness, l’une des victimes présumées du tueur. Randy Mullinax l’avait interrogé en février 1983. Jim Doyon lui avait parlé sur le Strip, près du carrefour où la majorité des victimes avait disparue, en 1984. Ralf McAllister l’avait interrogé en février 1985, après qu’une prostituée, Rebecca Quay, l’ait accusé d’avoir voulu l’étrangler.
 
Il vivait au sud de Military Road, dans une maison où le père et le petit ami de Marie Malvar avaient affirmé avoir vu l’homme qui l’avait enlevée.   L’homme conduisait des pick-up trucks dont les descriptions correspondaient à celles fournies par les témoins.
 
Toutefois, il ne correspondait pas au profil "type" du tueur en série. Il était fiancé et heureux, il possédait sa propre maison et avait un jeune fils. En mai 1985, il était passé au détecteur de mensonges et la machine avait indiqué qu’il ne mentait pas... Il était employé depuis des années dans la même entreprise et ses supérieurs le considéraient comme un homme de confiance. Ce n’était pas un solitaire ni un paumé. Ses parents n’avaient jamais divorcé et ne l’avaient jamais battu ou violé. Il avait grandi calmement dans le sud du comté de King.Cet homme se nommait Gary Leon Ridgway, 37 ans. Il avait divorcé deux fois et avait vécu seul durant les 3 années où le Tueur de la Green River avait fait le plus de victimes, entre 1982 et 1984.
 
Les enquêteurs décidèrent qu’il faisait un suspect intéressant et cherchèrent à en savoir plus sur lui. Ils se mirent à le surveiller mais Ridgway, bien qu’il fréquenta assez souvent le Strip, ne commit pas le moindre délit.
 
Matt HaneyL’un des enquêteurs de la Force Spéciale, Matt Haney, continuait pourtant de suspecter Ridgway et chercha à en savoir plus sur lui. Il interrogea l’ex-épouse du suspect, qui lui expliqua qu’il connaissait les endroits où la majorité des victimes avaient été découvertes et qu’il l’y avait souvent emmenée. Nombre de prostituées affirmèrent avoir vu régulièrement sur le Strip cet homme ou un homme lui ressemblant, entre 1982 et 1983. Ridgway passait en fait presque tous les jours sur cette avenue pour se rendre à son travail. Cerise sur le gâteau, Ridgway avait été absent de son travail ou en congé à chaque fois qu’une victime avait disparu.
 
Le 8 avril 1987, la police obtint un mandat de perquisition pour fouiller sa maison, son casier à la Kenworth Trucking et les trois véhicules qu’il utilisait (son pick-up truck, le pick-up de son père et la Dodge Dart de sa fiancée, Judith Lynch). Les experts découvrirent plusieurs cordes et des bâches, mais surtout d’innombrables éclats de peintures et des fibres de moquette : Ridgway travaillant comme peintre à la compagnie Kenworth, il n’y avait là rien de surprenant.
 
Ridgway fut stupéfait lorsque Matt Haney, Jim Doyon et d’autres policiers se présentèrent devant chez lui. Les enquêteurs agirent rapidement et les deux détectives emmenèrent Ridgway au quartier général de la Force Spéciale. Ils le photographièrent et lui prélevèrent des cheveux et des poils pubiens. Finalement, ils prélevèrent un peu de sa salive, qui fut congelée (Haney avait lu un article sur une enquête qui s’était déroulée en Angleterre et avait été résolue grâce à une découverte particulièrement prometteuse mais aussi terriblement coûteuse : l’ADN).
 
Quelques semaines plus tard, les résultats des analyses furent envoyés aux enquêteurs. Ils n’étaient pas concluants. Les preuves physiques n’étaient pas assez nombreuses pour que l’on puisse arrêter Ridgway. Le procureur du comté ne voulait pas prendre de risque : si Ridgway était jugé dans un tribunal et que le manque de preuve poussait un jury à le déclarer innocent, selon les lois américaines, il ne pourrait pas être jugé une seconde fois pour les mêmes crimes. Il ne serait donc jamais condamné ! Mieux valait donc tenter d’obtenir des preuves plus solides. En juin 1987, trois garçons découvrirent le squelette à moitié enterré d’une jeune femme, Cindy Ann Smith, 17 ans, dans un ravin proche du Green River Community College. Elle avait disparu près de 3 ans auparavant.
 
Près d’un an plus tard, le 30 mai 1988, des ouvriers qui creusaient le sol pour construire un complexe d’appartements dans le sud de Seattle découvrirent des ossements. Les enquêteurs du Comté de King furent rapidement sur les lieux. Ils trouvèrent quelques os, des vêtements décomposés et, surtout, un crâne qui possédait encore toute ses dents. Le médecin légiste remarqua également de petits éclats de peinture blanche sur le soutien-gorge et le pull de la victime.Le crâne appartenait à Debra Estes, 15 ans, qui avait disparu 5 ans et demi ans auparavant. La construction du complexe avait commencé en 1981 mais avait été arrêtée fin 1982 par manque de financement. Elle n’avait repris qu’en 1987. Un professeur Italien, spécialiste des sols, affirma après analyses que Debra Estes avait été enterrée là en 1982.
Les enquêteurs demandèrent à la société Skip Palenik, qui possédait un excellent laboratoire dans l’Illinois, d’analyser les éclats de peinture blanche trouvés sur ses vêtements. Le laboratoire affirma que la peinture, de grande qualité et d’un prix exorbitant, était de marque Imron. Elle était utilisée pour peindre les véhicules. La Kenworth Truck Company utilisait de la peinture de la marque Imron.
 
La Force Spéciale semblait incapable de trouver le tueur. En 1990, l’équipe fut à nouveau réduite et ses crédits diminués. Moins de vingt personnes travaillaient à présent dans la Force Spéciale et les politiques parlaient de la faire disparaître... 15 millions de dollars avaient été dépensés en vain. Dave
Reichert lui-même, l’un des enquêteurs qui faisait partie de la Force depuis les premiers jours, fut promu au rang de sergent et quitta l’équipe.En 1991, l’équipe fut réduite à... un seul enquêteur, Tom Jensen.
Après 9 ans d’enquête, la Force Spéciale n’avait pas arrêté le tueur de la Green River. L’enquête était devenue la plus grande affaire non résolue du pays. Et pourtant, les enquêteurs possédaient de nombreux indices physiques, des fibres à foison, le sperme de l’assassin, des particules de peinture de couleurs différentes, des cheveux du tueur, des descriptions de pick-up de couleur sombre...Mais plus aucune victime ne disparaissait et la plupart des gens pensait que le tueur de la Green River était mort ou avait été emprisonné pour un autre crime.Durant 10 ans, plus rien ne fut accompli pour tenter d’appréhender l’assassin.L’évolution des techniques et l’acharnement de plusieurs enquêteurs allaient pourtant permettre de rouvrir le dossier.
 
Presque 20 ans après le 1er meurtre connu du tueur, le détective Dave Reichert, devenu en 1997 le shérif du comté de King, décida de recommencer l’enquête. Il voulait absolument trouver le coupable et possédait à présent un atout technologique fabuleux : l’ADN.
 
Reichert forma une nouvelle Force Spéciale composée de 6 membres, parmi lesquels des experts en ADN et en sciences légales, ainsi que deux enquêteurs : Tom Jensen et Jim Doyon. Toutes les preuves prélevées lors des enquêtes furent réexaminées. Certains prélèvements furent même envoyés dans des laboratoires privés pour être re-analysés avec les techniques modernes.
 
Grâce à une méthode de test ADN développée peu auparavant pour analyser un "vieil" ADN, ces prélèvements permirent de dresser le profil ADN du tueur, qui fut comparé aux ADN prélevés sur les principaux suspects des années auparavant. Il fallut plusieurs semaines pour mener à bien tous ces examens car la nouvelle Force Spéciale n’était pas la seule à demander des analyses ADN. Le laboratoire de l’état était débordé...
 
En septembre 2001, Reichert reçut finalement les résultats du labo : l’ADN provenant du sperme prélevé sur les 3 victimes correspondait à celui de la salive de Gary Leon Ridgway, prélevée en 1987.Reichert « embaucha » alors beaucoup d’anciens enquêteurs-collègues et l’équipe comprit bientôt 30 membres. Ils tentèrent de rassembler le plus de preuves possibles contre Ridgway, afin de permettre à la justice de l’inculper de tous les meurtres dont il était responsable.
 
Le 16 novembre 2001, Ridgway, qui avait alors 52 ans, fut arrêté par une policière qui se faisait passer pour une prostituée. Ce n’était pas la première fois et Ridgway s’en tira avec une amende. Craignant qu’il ne soit sur le point de recommencer à tuer, la nouvelle Force Spéciale décida d’agir. Sue Peters et Jon Mattsen allèrent l’interroger chez Kenworth, au sujet de la disparition de Carol Christensen. Ridgway affirma l’avoir connue dans un bar et n’être jamais sorti avec elle (alors que son sperme avait été découvert sur elle). Ils discutèrent durant deux heures et Ridgway leur expliqua très calmement sa théorie sur le tueur de la Green River. Ils quittèrent la Kenworth sans que Ridgway ne se doute de quoi que ce soit.
 
Il fut donc abasourdi lorsque, le 30 novembre 2001 vers 15h, il fut arrêté par Randy Mullinax et Jim Doyon dans le parking de la Kenworth Company, et fut accusé de quatre "meurtres aggravés" : ceux d’Opal Mills, Marcia Chapman, Carol Christensen et Cynthia Hinds.
Il fut conduit au Centre Judiciaire Régional de Kent où on le photographia sous toutes les coutures avant de l’interroger. Sue Peters et Matt Haney rendirent visite à son épouse, Judith, pour lui annoncer son arrestation et lui poser quelques questions. Elle affirma que Ridgway était un bon mari, un excellent père, un homme doux, gentil, qui ne se mettait jamais en colère. Elle ne crut pas les enquêteurs lorsqu’ils lui annoncèrent que Ridgway avait été arrêté quelques jours plus tôt pour avoir sollicité une prostituée. "Ce n’est pas possible. Il ne ferait pas ça". Judith se révéla être une épouse incroyablement soumise, crédule et passive. Elle avait une confiance aveugle en son époux. Elle ne se souvenait même pas de la perquisition qui avait eu lieu chez eux en 1987 et ne s’en était jamais inquiétée.
 
Lorsque Peters et Haney lui annoncèrent que Ridgway avait été arrêté pour les crimes du tueur de la Green River, Judith se mit à pleurer, stupéfaite, en état de choc.Ridgway ne voulut répondre à aucune question et fut placé dans une cellule particulière, surveillée 24h/24. Sa photo faisait la une de tous les journaux du pays et quelqu’un pouvait en vouloir à sa vie.
 
 
Les avocats de Ridgway se rapprochèrent alors du procureur Norm Maleng pour tenter de passer un marché : Ridgway ne serait pas condamné à mort et, en échange, non seulement il plaiderait coupable pour tous les meurtres, mais il aiderait la Force Spéciale à retrouver les corps des victimes qui n’avaient pas encore été localisés.
 
Maleng pesa le pour et le contre, et décida que la vérité était plus importante - pour les familles comme pour la justice - qu’une peine de mort.Norm Maleng ajouta toutefois une close à leur marché : celui-ci ne couvrait que les crimes commis dans le comté de King. Il n’aurait donc plus de valeur si Ridgway "oubliait" une victime qu’il avait pu tuer dans un autre comté ou un autre état...
 
En juin 2003, le bureau du procureur et les avocats de Ridgway se mirent d’accord : Ridgway devrait admettre tous les meurtres et avouer s’il avait tué avant 1982 et après 1985. Durant l’été et l’automne 2003, des enquêteurs de la Force Spéciale et des équipes de "recherche et sauvetage" accompagnèrent Ridgway dans le comté de King, afin qu’il leur indique où il avait abandonné des corps. Ils ne le lâchèrent pas d’une semelle et il vécut avec eux, dans leur quartier général, durant quatre mois !
 
Ridgway "rempli" son contrat et pouvait donc être jugé sans craindre la peine capitale.
 
Le 5 novembre 2003, en présence des familles des victimes, il plaida coupable de 42 des 48 meurtres dont il était accusé, ainsi que de 6 meurtres qui n’étaient pas sur la "liste officielle".L’accusation lut patiemment les charges retenues contre Ridgway et les noms de toutes les victimes.
 
Sans montrer le moindre remord, Ridgway avoua d’une voix sans émotion qu’il avait tué 48 jeunes femmes et adolescentes vulnérables, de manière préméditée.Il avait continué à tuer après 1985, après avoir rencontré sa future épouse, Judith :
 
Aux enquêteurs de la Force Spéciale, Ridgway parla en tout de 71 meurtres, mais il ne donna que de vagues indices et décida de n’en avouer "que" 48.Le 18 décembre 2003, le juge Richard Jones condamna 48 fois Ridgway à la perpétuité, en présence de tous les enquêteurs qui avaient travaillé sur l’affaire depuis 1982.
 
Les familles des victimes furent invitées à parler à Ridgway durant une dizaine de minutes, chacune. Lors d’une audience exceptionnelle, chacune des familles, frères, sœurs, parents, petits amis, époux, enfants, tous purent s’adresser à Ridgway pour lui dire enfin ce qu’ils avaient sur le cœur. Les jeunes femmes qu’il considérait comme des "détritus", des "saletés" étaient des êtres humains qui avaient aimé et avaient été aimées. Leurs morts avaient provoqué une tristesse infinie, des cauchemars, des suicides, des dépressions...
 
Ensuite, vint son tour de lire un texte écrit par ses avocats. Il s’y excusait d’avoir tué toutes ces "ladies", un terme bien respectueux pour des femmes qu’il considérait comme des "déchets". Il ne regarda pas les familles des victimes en lisant, mais le juge Jones.Ce dernier répondit à Ridgway : "Ce qu’il a de remarquable en vous, ce sont vos émotions recouvertes de Teflon et votre absence complète de compassion réelle pour les jeunes femmes que vous avez tuées".
 
En janvier 2004, Ridgway fut transféré au pénitencier d’état de Walla Walla, où il est confiné dans une petite cellule, seul, surveillé 24h/24 pour sa propre sécurité.
 
 
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 08:08
Peter-20Kurten.jpg
Nom
Peter KURTEN
Surnom : Le Vampire de Düsseldorf »
Né le : 26.05.1883 à Cologne
Mort le : 02.07.1931 à Cologne
Tueur en série Allemand
 
PREAMBULE
 
La période s’étendant de la fin de la première guerre mondiale à l’installation d’Hitler au pouvoir a été marquée en Allemagne par les exactions d’un certain nombre de tueurs en série, dont Peter KURTEN.
Sa particularité étant de boire le sang des victimes, le surnom de Vampire de Düsseldorf » lui fut ainsi attribué.
 
La vie familiale de Peter KURTEN
 
Frères et Sœurs
12 frères et Sœurs. Il est le troisième de la fratrie.
Domicile
Famille très pauvre qui vivait à 15 dans une seule pièce.
Père
Amoral , violent, Alcoolique notoire qui battait femme et enfants
 
L’homme
 
La brutalité de ses meurtres était atroce : Il n’hésitait pas à faire subir d’horribles mutilations à ses victimes, en leur tranchant les lèvres et les oreilles, ou en leur scalpant le cuir chevelu. Son obsession semblait se porter sur les tempes qu’il essayait de perforer pour s’abreuver du sang qui en coulait abondamment.
 
Sa maladie probable : La Porphyrie (ou syndrome de Renfield)
 
Cette maladie non transmissible cause de nombreux symptômes :
 
-          Teint livide (due au manque d’hémoglobine)
-          pilosité abondante si exposition au soleil ( hypertrichose )
-          déformation des dents ( érichrodontie, les dents ainsi que les lèvres deviennent pourpre due au dépôt de porphyrine, qui elle-même est due à la perte d'hémoglobine )
-          sensibilité accrue au soleil ( photodermatite), si le corps est exposé au soleil, la molécule de porphyrine capte l'énergie solaire et la converti en cellule toxique et/ou pilositère )
-          le décharnement des doigts et du nez
-          l'ail ( contenant un composant chimique et provocant des crises chez le malade )
-          les troubles neuropsychiatriques
-          une pigmentation pourpre des lèvres ainsi que de l’urine
 
Le syndrome de Renfield, maladie psychologique très grave, se décrit en 4 stades et peut mener à des crimes en série:
 
-          stade 1
 
Le premier stade se manifeste par un incident bénin, au cours de l'enfance où l'individu découvre qu'il peut être excitant de boire son sang. Mais il peut aussi se manifester chez l'adulte lors d'un accident grave. La personne se voit alors baigner dans beaucoup de sang et ressent l'envie d'y goûter.
 
-          second stade
 
Le second stade est l'auto vampirisme, l'individu du premier stade peut alors ressentir le besoin ou le plaisir de boire son propre sang.
 
-          troisième stade
 
Le troisième stade est la zoophagie qui mène à boire le sang des animaux non-humains.
 
-          quatrième stade
 
Le dernier stade est le stade le plus avancé dans le syndrome de Renfield, il mène au vampirisme clinique ( ou sanguinaire ) où l'homme boit le sang d'autres humains. Le vampire sanguinaire est conscient de ces actes, mais ne peut s'y résoudre, c'est une drogue.
 
Les victimes
 
1913 Christine KLEIN
Il étrangle lors d’un braquage une jeune fille. Il sera condamné à 8 ans de prison soit jusqu’en 1921.
08.02.1929
Il agresse une femme et une fillette de 8 ans qu’il étrangle après l’avoir violée.
13.02.1929 Rudolf SCHEER
Il poignarde de 20 coups de couteau à la tête et au cou,un mécanicien. Qui rentrait chez lui après être sorti d’un bar à bière.
09.03.1929 Rosa Ohliger
Poignardée 13 fois après avoir été traînée derrière une haie.
21.08.1929
Il attaque 3 personnes différentes au couteau.
23.08.1929
Il assassine deux sœurs âgées de 5 et 14 ans.
24.08.1929
Il assassine 1 homme et commet 2 viols
09.1929
1 meurtre
10.1929
1 meurtre
07.11.1929
Il tue une fillette et envoie à la police une carte indiquant l’emplacement du corps.
05.1930
Il accoste Maria Budlick qu’il amène chez lui, qu’il viole pour la laisser finalement repartir. Elle ira tout droit à la police qui viendra chercher Kurten à son domicile. Entre temps Kurten s’est enfui , et a tout raconté à sa femme, lui demandant de rapporter ses dires à la police
 
L’enquête et La condamnation
 
Fin mai 1930 : Il est arrêté par la police.
 
Pendant son interrogatoire, il avoua près de 80 crimes, mais lors de son procès, qui débuta en avril 1931, l'accusation retint contre lui neuf meurtres et sept tentatives de meurtre. Il tenta d'abord de plaider non-coupable, mais changea rapidement de tactique. Il fut jugé coupable et condamné à mort. Il fut guillotiné le 2 juillet 1932 à Cologne.
 
Peter Kürten fut décapité le 2 juillet 1931 après avoir prononcé ces derniers mots :
« Le plaisir ultime consisterait à entendre mon propre sang jaillir lorsque la lame de la guillotine tranchera ma gorge »
 
Le +
 
Le réalisateur allemand Fritz Lang s'inspira en partie de ce fait divers pour son film M le maudit (dont la première eut lieu à Berlin le 11 mai 1931, soit trois semaines après la condamnation à mort de Kürten).
 
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 08:06
pitchouchkine.jpg
Nom Alexandre PITCHOUCHKINE
Surnom : Le «Maniaque de Bitsevskii» ou « le tueur à l’échiquier »
Né le : 09.04.1974
Mort le : encore en vie
Tueur en série RUSSE
 
 Le procès d’Alexandre PITCHOUCHKINE a démarré le 13.08.2007 et s’est terminé le 24.10.2007 Il a été reconnu coupable de 48 meurtres et de 3 tentatives de meurtres .
 
Il a été condamné à la réclusion criminelle a perpétuité pour le meurtre de 48 personnes. Il est par ailleurs tenu de suivre traitement psychiatrique en prison. Des experts de la principale clinique psychiatrique de Russie avaient estimé qu'il était sain d'esprit
 
Il a fait appel de cette décision, jugeant la sentence trop sévère…
 
Le parquet, dans le cadre d’une enquête distincte continue à travailler sur 11 meurtres qui pourraient être attribués à Alexandre PITCHOUCHKINE.
 
PREAMBULE
 
Il lui restait trois cases à remplir pour parvenir aux soixante-quatre que compte son échiquier du meurtre. Un échiquier a d'ailleurs été retrouvé à son domicile, sur se trouvaient sur chacune des cases un bouton, une capsule de bouteille ou un morceau de vêtement A son arrestation, en Juin 2006, ce Russe de 33 ans a reconnu sa culpabilité.
 
Que serait-il advenu une fois l'échiquier plein ? "J'aurais commencé un nouveau jeu", a calmement répondu Alexandre Pitchouchkine, interrogé par la police.
 
Son procès a commencé le lundi 13 août 2007 pour quarante-huit meurtres
 
Le procureur chargé du dossier s’appelle Iouri Syomine déclare qu’il cherchait à battre le record d’Andréi CHIKATILO, autre grand tueur en série russe (voir article sur ce blog).
 
Son premier meurtre remonterait à l’âge de 18 ans (un camarade de classe.). Un rival en amour.
Il aurait tué 3 femmes et un adolescent. Le reste soit 49-1-3-1= 44 étaient des hommes, pour la majeure partie, tous vieux et alcooliques.
 
Les Faits
 
Dans la forêt, lors d'une reconstitution, il montre la petite trappe d'une canalisation où il cachait ses marteaux, et l'étang où il les jetait.
 
Certains des corps de ses victimes étaient balancés dans une sorte de profond réservoir d'eau.
 
"J'ai commis moi-même près de soixante et un meurtres. Soixante sur le territoire du parc forestier de Bitsevski. et le premier en 1992. Il y a quatorze ans. C'était un camarade de promotion", a-t-il expliqué lors d'une audition. Les deux hommes se seraient disputés au sujet d'une fille, qu'il aurait aussi tuée plus tard, en 2001.
 
Parmi les victimes figurent certains de ses collègues de travail.
 
Au début, il s'attaquait exclusivement à des hommes âgés, après leur avoir fait boire une vodka pour les affaiblir. Selon l'édition de lundi 13/08/2007 du quotidien de langue anglaise Moscow Times, la plupart de ses victimes étaient de vieux alcooliques que Pitchouchkine invitait à boire dans une partie retirée du parc, sous le prétexte de rendre hommage à son chien mort. Une fois ivres, il les tuait, à l'aide d'un marteau le plus souvent.
 
Puis il aurait commencé à s'en prendre à des femmes, à des jeunes ou à des connaissances. "Il tuait ceux avec qui il travaillait, à côté de qui il vivait, ceux qu'il croisait sur les chemins du parc", résume le parquet de Moscou.
 
Son objectif était de les achever d'un seul coup. Jusqu'au jour où il croise par hasard une de ses victimes, qu'il croyait avoir assommée à mort. Il décide alors de défoncer méthodiquement le crâne de ses proies, en y enfonçant bâtons ou tessons de bouteille, toujours à coups de marteau.
 
L'un des enquêteurs a raconté que, durant les derniers mois, il tuait de plus en plus souvent et était moins vigilant. Il ne s'éloigne plus aussitôt en courant. Au contraire, il restait auprès de ses victimes agonisantes pour observer leurs dernières convulsions. Parfois, il laissait leur corps sur le sentier et emportait un "souvenir".
 
 
Le jugement
 
13/08/2007è L'homme s'est présenté au tribunal lundi, dans une chemise à carreaux, son motif préféré. Le même que Tchikatilo.
La justice russe a décidé lundi que son procès serait ouvert. Il devrait se poursuivre en septembre devant une cour d'assises.
Des images d'Alexandre Pitchouchkine, présent à ces audiences préliminaires à huis clos, ont été montrées à la télévision.
 
13/09/2007           è Ouverture du procès. Alexandre PITCHOUCHKINE plaide coupable. A sa demande, il sera jugé par une cour d’assises.
 
                        è Par ailleurs, Alexandre PITCHOUCHKINE a rejeté l’assistance de son second avocat, Roman Chirkine, expliquant que ce dernier "soutenait la position de l'accusation".
 
                               è A interdit à sa mère d’être présente au procès. "Il m'a dit: Je vais parler de mes crimes. Je ne veux pas que tu l'entendes+. Il a même pleuré: Maman, c'est bien que j'ai été capturé, je n'aurais jamais pu m'arrêter", a affirmé Natalia Pitchouchkina.
 
"J'ai bien peur que mon fils ne changera jamais. Il vaut mieux qu'il reste en prison", a-t-elle ajouté.
 
Le procès va durer au moins deux mois, selon l'accusation qui prévoit d'interroger 98 témoins.
 
09/10/2007è Alexander PITCHOUCKINE commence à décrire son parcours meurtrier
30/10/2007è condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Après l’énoncé du verdict, le juge s’est tourné vers l’accusé à qui il a demandé s’il avait tout compris. « Je ne suis pas sourd », a répondu Alexandre Pitchouchkine, qui n’a pas paru affecté par sa condamnation, semblant même esquisser un sourire. Une dizaine de proches des victimes ont assisté à l’audience et ont accueilli le verdict dans le silence.
Ses victimes
1992 : Victime 1 : Mikhaïl Odiytchouk
 
Il a expliqué avoir commis son premier meurtre, en 1992, pour se débarrasser de son complice, Mikhaïl Odiytchouk, un camarade d'études avec lequel il avait décidé de se lancer dans ce projet morbide.
 
Il l'a étranglé avec une corde que le jeune Odiytchouk avait «lui-même apportée» en prévision des crimes à venir, alors qu'ils cherchaient un accès aux égouts par lequel se débarrasser des cadavres.
 
«Il ne savait pas qu'il cherchait sa propre tombe», raconte l'accusé, avec force détails et gestes, sans repentir apparent.
 
 «C'est l'unique cas après lequel j'ai été interrogé par la police
 
23.05.2001 : Viatcheslav Klimov
 
Klimov m'a dit qu'il voulait arrêter de boire. Je lui ai dit +viens boire à la mémoire de ton chien mort et je te promets qu'à partir d'aujourd'hui tu ne boiras plus+, et il a cessé de boire", a-t-il raconté.
 
02.07.2001 : Oleg Lvov : il a éprouvé du remords, lorsqu'il a tué le 2 juillet 2001 dans l'appartement duquel il était souvent invité. "Quand j'ai compris qu'Oleg était mort, je me suis senti dégoûtant, un salaud. C'est la seule fois où j'ai regretté, c'était étrange".
 
11 avril 2006 : Avant dernière victime Larissa Kouliguina.
 
«Nous sommes allés au parc ensemble. Elle a senti quelque chose et voulu partir. J'ai essayé de la calmer. C'était un cas unique dans ma pratique. (...) Elle s'est approchée d'un arbre et l'a étreint. On voyait qu'elle faisait ses adieux à la vie», se souvient le tueur, qui a alors pensé à l'épargner.
 
«Mais on ne peut pas sortir du bois à deux. L'un survit ou personne», explique-t-il, reprenant sa théorie du meurtrier fortifié par la mort d'autrui
 
13 juin 2006 : dernière victime : Maria Moskalova
 
C’est grâce à elle que la police est remontée jusqu'à lui.(Voir le paragraphe sur l’arrestation ci-dessus)
 
L’arrestation
 
Alexandre Pitchouchkine a été arrêté le 16 juin 2006, chez lui.
 
C'est l'alerte lancée par le fils de sa dernière victime qui le perdra.
Le 5 juin, Alexandre avait proposé à une de ses connaissances d'aller faire une promenade, puis, chemin faisant, de se rendre sur la tombe de son chien dans le parc.
 
Marina Moskaleva a-t-elle senti le danger ? Elle avait pris soin de signaler à son fils Sergueï le nom et le numéro de téléphone de ce compagnon.
 
La soirée passe, sa mère ne rentre pas. Sergueï compose le numéro, Alexandre Pitchouchkine répond, dit qu'il ne sait pas où elle est et raccroche.
 
La police met la main sur lui quelques jours plus tard.
 
Pendant la fouille de l'appartement, Alexandre présente lui-même aux enquêteurs l'arme de ses crimes : depuis le début, c'est à coups de marteau qu'il tue ses victimes.
 
L’homme et ce qu’on en pense
 
Le père d’Alexandre Pitchouchkine a quitté sa mère pour une autre femme alors qu’il n’avait que 09 mois. Le petit Sacha est élevé par sa mère et son grand-père, ersatz paternel auquel le petit garçon s’attache comme à une bouée. Mais le grand-père se remarie lui aussi, quitte la famille et oublie son petit-fils.
 
A 4 ans, Sacha a un accident de balançoire, raconte sa mère, qui voit là une cause essentielle des troubles de son fils. L’enfant passe une semaine à l’hôpital pour un traumatisme crânien. «C’est manifestement à cause de cela qu’il a eu des problèmes de langage par la suite», assure-t-elle. A l’école, Sacha confond certaines lettres, il écrit mal et doit être dirigé vers un centre éducatif spécialisé. Hormis cela, Natalia Pitchouchkine ne se souvient de rien d’anormal : «Il a été pionnier [organisation de jeunesse communiste où étaient enrôlés la plupart des enfants à l’époque soviétique, ndlr]. Il aimait faire du vélo.»
A 13 ans, Sacha réclame une mobylette… que d’autres adolescents lui volent. Rien que de très banal. «Il était tout à fait tranquille, ne se battait pas, ne faisait pas le hooligan, a encore expliqué sa mère. Il aimait se montrer, faire le beau. Il était sportif et avait toujours l’air soigné.»
Après l’école, Sacha apprend le métier de charpentier. Plutôt beau garçon, il a tout le succès possible avec les filles, assure sa mère, qui le soupçonne pourtant d’être aussi attiré par les garçons. A Komsomolskaïa Pravda, elle a confié avoir un jour trouvé un billet tendre que lui aurait griffonné un beau jeune homme. Sacha recherchait l’amitié d’hommes plus âgés que lui, sans doute pour compenser l’absence de père, explique-t-elle. A l’âge du service militaire, Alexandre ne veut pas partir à l’armée et préfère se laisser interner dans un hôpital psychiatrique. Il en ressort «changé», rapporte sa mère.
 
Il alterne désormais les phases sportives, où il se fait des muscles d’acier, et les phases de «zapoï», une immersion pendant plusieurs jours dans l’alcool, pratique encore assez courante en Russie. C’est à ce moment-là, en 1992, à l’âge de 18 ans, qu’Alexandre aurait commis son premier meurtre. Selon le parquet, sa première victime aurait été un ancien camarade de classe qu’il aurait attiré dans le parc de Bitsa pour le faire boire et l’assommer. Une enquête est alors ouverte, qui remonte entre autres à Pitchouchkine, mais les preuves manquent et l’affaire est classée.
Neuf ans durant, de 1992 à 2001, effrayé par cette première enquête, le tueur se tient tranquille, selon la police. Les années 90 sont rudes à Moscou, où survivre est une lutte de tous les jours, qui accapare, semble-t-il, toutes les forces de Pitchouchkine. Il alterne les petits boulots et les plongées dans la vodka. Jusqu’en 2001, année où la Russie commence à redresser la tête. Dans la banlieue où vit le jeune homme, de nouvelles tours sortent de terre, de nouveaux magasins apparaissent, des restaurants chics… Pitchouchkine, lui, ne profite guère de cette ­nouvelle ère. Il est vendeur ou manutentionnaire dans les magasins de son quartier et traîne avec les alcooliques du coin.
 
Alexandre Pitchouchkine est manutentionnaire dans un petit magasin. Interrogés par le journal populaire Jisn, ses collègues de travail doutent que cet homme calme et peu bavard ait pu être "le maniaque". Certes, il changeait très souvent de vêtements, de coupe et de couleur de cheveux, mais quoi d'étonnant pour un tel passionné de la propreté ? Ils évoquent son aversion envers l'électronique : son refus de prendre de l'argent aux distributeurs, son agacement au bruit de la caisse enregistreuse.
 
 
L’admiration de PITCHOUCHKINE POUR Andreî TCHIKATILO (autre tueur en série russe è voir article sur ce blog)
 
Selon ses propres déclarations, "le maniaque de Bitsevski" éprouve une vive admiration pour Andreï Tchikatilo, l'autre grand criminel russe de ces dernières années. Le procureur de Moscou Iouri Syomine a expliqué que l'accusé cherchait à battre le record du tueur en série le plus célèbre de Russie, Andreï Tchikatilo, condamné à mort et exécuté en 1994 pour le meurtre de 52 adolescents et enfants dans le sud de la Russie. "Il rêvait de faire mieux que Tchikatilo et d'entrer dans l'Histoire", a déclaré le procureur.
 
Dans son journal intime, un cahier où il aurait noté le nom de ses victimes et la façon dont il les exterminait.
 
Alexandre Pitchouchkine aurait collé des articles relatant les méfaits de Tchikatilo.
 
Avec lui, il partagerait le lieu d'exécution de ses meurtres : la forêt.
 
Mais, dans l'échelle de l'horreur, Andreï Tchikatilo, docteur en philosophie, était plus effroyable encore puisqu'il poignardait, violait puis mangeait ses victimes. Tchikatilo revendiqua cinquante-cinq assassinats commis entre 1978 et 1990. La justice lui en attribua cinquante-deux, le condamna à mort et l'exécuta en 1994.
 
Alexandre Pitchouchkine dit avoir jeté ce carnet de bord quelques jours avant son arrestation.
 
Sa grande joie d’être une « vedette »
 
Il avoue son plaisir à lire les articles de presse narrant les récits de ses meurtres. Un jour, en février 2006, il est pris de colère : il apprend que la police prétend avoir arrêté "le maniaque de Bitsevski". Durant la même semaine, il tue deux personnes. "Je voulais montrer que j'étais encore en liberté", expliquera-t-il aux enquêteurs. C'était la deuxième fois que la police se trompait : une première fois, elle avait arrêté un homme ressemblant au portrait-robot, trouvé en possession d'un couteau, et la seconde fois le suspect était un travesti. Les centaines de patrouilles effectuées vingt-quatre heures sur vingt-quatre par plus de 200 policiers, n'ont rien donné puisque finalement le meurtrier présumé a été arrêté chez lui.
 
En prison, l'homme demande les journaux, collectionne les articles dont il est le protagoniste et s'ennuie lorsqu'il disparaît des médias. Il évoque l'envie d'écrire un livre sur lui-même, qu'il intitulerait Mémoires d'un maniaque
 
Le profil psychologique
 
Aurait fait un séjour en hôpital psychiatrique passé l’âge de 18 ans (son premier meurtre).
 
Presque un an après, le 3 avril 2007, les spécialistes de l'Institut Serbsky déclarent après plusieurs semaines d'examens médicaux qu'Alexandre Pitchouchkine est parfaitement responsable et a accompli ses actes en pleine conscience.
 
"Si vous ne m'aviez pas attrapé, je n'aurais jamais arrêté, jamais. En me capturant, vous avez sauvé de nombreuses vies", aurait-il déclaré aux enquêteurs
 
Selon The Sun, le jeune homme croyait remplir une mission. Il agissait pour se débarrasser des gens qui se plaignaient de leur existence. «En les tuant, il avait l'impression qu'il les libérait de leurs problèmes», a ainsi confié un enquêteur au journal britannique, précisant par ailleurs qu'Alexandre Pitchouchkine avait vécu chacun de ses crimes comme un orgasme sexuel.
 
La presse russe, elle, donne une version plus simple, fondée sur le témoignage de la mère du meurtrier présumé. Son fils, qui vivait encore chez elle au moment des crimes, aurait été marqué à vie par un violent coup de balançoire reçu en pleine tête lors de son enfance. Un accident, assure-t-elle, commis par la grand-mère alors qu'Alexandre Pitchouchkine avait 4 ans seulement.
 
Le Plus
 
L'interrogatoire d'Alexandre Pitchouchkine a été filmé par la chaîne de télévision NTV à la demande de la police, qui voulait éviter d'être accusée d'avoir arraché des aveux.
 
La Russie ayant signé un moratoire sur la peine de mort , Pitchouchkine risque la prison à vie.
 
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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 17:34
burke.jpg
Nom Messieurs BURKE et HARE
Surnom : 
Nés le :
Morts : BURKE 28.01.1929 Pendu
Tueurs en série Britanniques
 
PREAMBULE
 
Appartenant à une catégorie de criminels appelée les Bodysnatchers (littéralement " les voleurs de cadavres "), Burke et Hare, deux frères, étaient passés maîtres dans l'art de profaner les tombes pour en exhumer les corps fraîchement mis en terre. Travaillant pour le compte de chirurgiens ou de carabins locaux, les énergumènes leur fournissaient des cadavres propres à l'étude de l'anatomie. De profanateurs les deux William se sont faits tueurs le jour où, faute de dépouilles, ils ont commencé à abattre froidement les futurs cobayes.
 
Leur Modus Operandi
 
De déterreurs de cadavres, ils devinrent assassins, le jour, où ils se rendirent compte , qu’ils ne fournissaient pas assez vite le corps médical de cadavres, et que leurs finances en pâtissaient.
 
M.HARE errait dans les rues et choisissait au hasard un individu qu’il faisait monter chez lui. Il vivait dans un petit cabinet au 6ème étage d’une haute maison d’Edimbourg.
 
M.BURKE, dont la profession d’origine est cordonnier, qui était présent dans l’appartement de M.HARE faisait boire l’individu tout en l’écoutant raconter les incidents les plus surprenants de son existence.
 
M.HARE interrompait le récit de l’inconnu en fin de nuit, en passant derrière lui et en appliquant ses deux mains sur la bouche du conteur. Dans le même temps, M.BURKE s’asseyait sur la poitrine du conteur jusqu’à étouffement.
 
L’inconnu était en suite déshabillé, portefeuille et courrier étaient fouillés . Puis le corps de la victime était mis dans une caisse se trouvant dans l’appartement.
 
Burke, lié à un médecin légiste, le Docteur KNOX, lui fournissait les cadavres qui servaient ensuite à la médecine, dont l’autopsie à cette époque, était plus que nécessaire pour faire avancer la science.
 
En échange des corps, M.BRUKE recevait de l’argent dont le prix allait en décroissant en fonction de l’âge du cadavre.
 
Le docteur KNOX devint ainsi très célèbre pour ses connaissances anatomiques.
 
Très vite BRUKE et HARE se lassèrent du procédé et décidèrent d’aller plus vite dans l’exécution des victimes.
 
Elles étaient ainsi choisies au hasard de la nuit. Une fois choisies, BURKE passait devant la victime puis lui appliquait un masque de poix. BURKE et HARE s’emparait alors chacun d’un des bras de la victime qui étouffait en chancelant. Les autres passants ne pouvaient que penser à un ivrogne ramené par ses deux comparses.
 
Une fois décédée, la victime était dépouillée, et amenée chez le docteur KNOX.
 
La condamnation
 
BURKE fut pendu le 28.01.1929
Le Docteur KNOX dut quitter la faculté de sciences d’Edimbourg.
 
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 10:27
 ted-bundy-dead.jpg
Nom Theodore Robert Cowell, puis Theodore Nelson, puis Theodore Bundy
Surnom : « The Lady Killer »
Né le : 24 Novembre 1946 à Burlington dans le Vermont (près de Philadelphie – Floride)
Mort le : 24 Janvier 1989 (chaise électrique à la prison de Starke (Floride)
Tueur en série Américain
 
Enquête et condamnation
1972 : Meg Anders commence à se méfier de lui. Il la menace souvent de lui briser le cou, si elle raconte qu’il est un voleur. Elle le surprend un soir en train de sortir un pied de biche de sous un radiateur de leur appartement. Elle trouve également dans l’une de ses poches des gants de chirurgien.
 
1974 :Au moment des disparitions, Meg Anders vit Bundy moins souvent. Un soir, il l’invita à dîner. Ils revinrent ensuite chez elle et là, Bundy insista pour enlever son porte-ski du toit de sa Coccinelle pour le remettre sur la voiture de Meg.La police qui enquête sur les meurtres et disparitions d’étudiantes constate que toutes les jeunes femmes disparues étaient toutes blanches, minces, célibataires, portaient un pantalon au moment de leur disparition, avaient des cheveux longs séparés par une raie au milieu, et avaient toutes disparues en fin d’après-midi ou le soir. La police interrogea des étudiant(e)s du campus de l’université de Washington qui parlèrent d’un "jeune homme étrange" qu’ils avaient vu, portant un plâtre soit au bras soit à la jambe. Il semblait avoir du mal à porter ses livres et demandait aux jeunes femmes de l’aider. D’autres témoins, interrogés dans le parc du lac Sammamish, parlèrent d’un "jeune homme étrange" portant lui aussi un plâtre et qui avait demandé de l’aide pour attacher sa planche à voile sur le toit de sa voiture, une Coccinelle.
 
Des témoins avaient vu un beau jeune homme brun à l’endroit où quasiment toutes les jeunes femmes avaient disparu et permirent d’établir un portrait-robot de celui qui se faisait appeler "Ted". Ses collègues du comité républicain plaisantèrent au sujet de Bundy, le taquinant sur le fait qu’il ressemblait au portrait-robot et possédait une Volkswagen. Quelques jours plus tard, Bundy fit ses bagages et partit pour Salt Lake City, dans l’Utah.
 
Lorsque Lynn Banks, une amie de Meg Anders, lut des articles sur le meurtre de Melissa Smith et vit le portrait-robot du suspect des meurtres précédents, elle pensa que Bundy devait être le tueur. Non seulement elle n’appréciait pas du tout Ted Bundy et ne lui faisait pas confiance, mais il ressemblait vraiment au portrait-robot du journal. Meg Anders reconnut que le portrait ressemblait beaucoup à Ted, mais elle refusa de croire que l’homme qu’elle aimait et avec qui elle vivait ait pu commettre des meurtres aussi horribles. Mais elle se posait de plus en plus de questions sur lui. Elle avait découvert une hachette sous le siège passager de sa voiture. Un jour, elle avait fouillé sa chambre sans qu’il le sache et avait trouvé une petite boîte remplie de clés. Et il avait coupé ses cheveux bouclés après la parution du portrait-robot, ce qui avait totalement changé son apparence.
 
Fin automne 1974 : Meg contacta la police sur le conseil de son amie Lynn. Quatre autres personnes (dont Ann Rule) avaient déjà appelé les enquêteurs pour leur parler de Bundy. Le témoignage de Meg, comme les quatre autres, fut enregistré, classé et... oublié durant plusieurs années. La police était submergée d’appels et lorsqu’on leur parla de Bundy, un jeune homme "bien sous tout rapport", les enquêteurs préférèrent s’occuper de suspects plus inquiétants.
 
Novembre 1974 : des spécialistes parvinrent à retrouver du sang de l’agresseur sur le manteau de Carol DaRonch, qui avait dû l’éclabousser lorsqu’elle l’avait griffé. Le sang est de groupe O+ comme celui de Ted Bundy.
 
Eté 1975 : le crâne d’une autre jeune femme fut découvert dans la montagne Taylor du parc d’état du lac Sammamish, à 15km de l’endroit où les corps de Denise Naslund et Janice Ott avaient été trouvés. C’était Brenda Ball, l’une des sept femmes qui avaient disparu durant l’été 1974. Elle avait été frappée à la tête avec un objet pointu.
 
La police procéda alors à des battues dans la montagne Taylor. Un autre crâne fut découvert, celui de Susan Rancourt, qui avait elle aussi disparu durant l’été. Deux autres crânes furent découverts dans les semaines qui suivirent, ceux de Roberta Parks et Lynda Ann Healy. Elles avaient toutes été frappées à la tête avec un objet pointu, peut-être un pied-de-biche. Les corps de Donna Gail Manson et Georgann Hawkins ne furent jamais retrouvés.
 
16.08.1975 :  un policier de l’Utah, Bob Hayward, patrouillait au volant de son véhicule dans un quartier juste en dehors du comté de Salt Lake, lorsqu’il remarqua une Coccinelle roulant doucement dans la nuit. Hayward connaissait tout le monde dans le voisinage et personne ne conduisait de Coccinelle. Lorsqu’il alluma ses phares afin de lire la plaque d’immatriculation de la voiture, le conducteur éteignit les siens et partit sur les chapeaux de roues. Hayward prit immédiatement le véhicule en chasse. Ce dernier grilla deux stops, mais finit par s’arrêter à une station essence. Bob Hayward se gara derrière lui et posa la main sur son arme lorsque l’occupant de la voiture sortit et s’approcha de lui. C’était un jeune homme brun tout ce qu’il y avait de normal. Hayward lui demanda son permis de conduire et apprit qu’il se nommait Theodore Robert Bundy.Bundy lui expliqua qu’il était en train de fumer un joint et que, apeuré, il avait fui par peur d’être arrêté, mais s’était ravisé en constatant sa bêtise. Un délit mineur...
 
Deux autres policiers qui passaient par là se garèrent devant la Coccinelle. Hayward s’avança pour les saluer et, ce faisant, il remarqua que la voiture de Bundy n’avait pas de banquette passager. Il commença à se poser des questions et, avec l’aide de ses deux collègues, il fouilla le véhicule. Dans un grand sac, ils découvrirent un pied-de-biche, une cagoule de ski, un masque taillé dans un bas, une corde, des menottes et du fil de fer Bundy fut arrêté car soupçonné de... cambriolage. La détention d’outils pouvant servir à un cambriolage étant un délit mineur, Bundy fut rapidement relâché. Il savait qu’il n’encourait qu’une punition symbolique et rentra chez lui l’esprit libre.
 
Mais peu après son arrestation, la police découvrit des liens entre lui et l’homme qui avait agressé Carol DaRonch. Les menottes trouvées dans son coffre étaient de la même marque que celles utilisées sur la jeune femme et la voiture que Carol avait décrite était une Coccinelle "couleur bronze". Et le pied-de-biche était l’arme que l’agresseur de Carol avait utilisée pour la menacer. Il fut placé sous surveillance et le remarqua. Il repeignit sa Volkswagen.
 
21.08.1975 : Il fut de nouveau arrêté pour être interrogé. Il fit preuve de beaucoup de sang-froid et d’une assurance arrogante. Il déclara qu’il utilisait la cagoule pour se protéger du froid lorsqu’il skiait et affirma avoir trouvé les menottes dans une poubelle. Le pied-de-biche était, selon lui, un outil pour sa voiture. Il accepta que les policiers fouillent son appartement, mais il avait eu le temps de "faire le ménage " et la police ne trouva pas grand-chose. Un enquêteur, Jerry Thompson, mit malgré tout la main sur des brochures touristiques du Colorado, mais Bundy expliqua qu’il n’était jamais allé au Colorado et que la brochure avait été oubliée là par un ami. L’enquêteur découvrit également des reçus de cartes de crédit et les prit sans le dire à Bundy.
 
De retour à son bureau, Thompson appela la police du Colorado et expliqua que son suspect avait coché l’hôtel Wildwood, à Snowmass, sur une brochure du Colorado. C’est à cet endroit que Caryn Campbell avait disparu. Les reçus de cartes de crédit dérobés par Thompson avaient servi à payer de l’essence à Glenwood Springs, dans le Colorado, le 12 janvier 1975, jour de la disparition de Caryn Campbell. Bundy avait donc menti.Les policiers commencèrent à soupçonner Bundy du meurtre de Caryn Campbell et de l’enlèvement de Melissa Smith, Laura Aime et Debby Kent. Il existait trop de points communs entre les affaires pour que la police les ignore.
 
16.09.1975 : les enquêteurs de l’état de Washington firent venir Meg Anders dans l’Unité de police des Crimes Majeurs du comté de King et lui demandèrent des informations sur BundyMeg était nerveuse mais voulait véritablement aider les enquêteurs. Elle expliqua que les nuits des meurtres, Bundy n’avait pas été avec elle. Il lui arrivait souvent de dormir le jour et de sortir la nuit, elle ne savait pas où. Son intérêt sexuel envers elle avait décliné cette année, et lorsqu’il avait envie, il voulait absolument qu’elle soit attachée. Lorsqu’elle avait dit à Bundy qu’elle ne voulait plus se laisser faire, cela l’avait mis en colère.Meg Anders apprit aux policiers que Bundy possédait des sachets de plâtre dans sa chambre. Elle avait également remarqué qu’il avait une hachette dans sa voiture. Elle se souvenait surtout que Ted avait été au parc du lac Sammamish en juillet, soi-disant pour faire de la planche à voile, à l’époque où Janice Ott et Denise Naslund avaient disparu.
 
les enquêteurs décidèrent d’interroger Stéphanie Brooks. Celle-ci leur expliqua sa rupture brutale avec Bundy qui était soudainement devenu cruel et insensible.Les policiers apprirent que Bundy était sorti avec Meg Anders et Stéphanie Brooks en même temps, sans que l’une ne soit au courant de l’existence de l’autre. Il avait vécu une double vie, remplie de mensonges et de trahisons.
 
02.10.1975 : Carol DaRonch, Jean Graham (qui s’occupait de la pièce de théâtre des lycéens) et une amie de Debby Kent vinrent au poste de police afin d’identifier Bundy parmi 6 autres hommes. A la surprise des policiers, il avait rasé sa moustache, coupé ses cheveux et les avait coiffés différemment. Pourtant, Carol DaRonch le reconnut immédiatement. Jean Graham et l’amie de Debby Kent prirent leur temps et désignèrent Bundy comme l’homme qu’elles avaient vu rôder dans l’auditorium le soir où Debby Kent avait disparu.Bundy eut beau jurer de son innocence, les policiers étaient persuadés qu’ils avaient leur assassin.
 
Le 23 février 1976 : Bundy fut jugé pour sa tentative d’enlèvement sur Carol DaRonch.
 
Le 30 juin 1976 Bundy fut condamné à "1 à 15 ans de prison". Il pouvait être libéré sur parole au bout de 15 mois d’emprisonnement. lors que Bundy était incarcéré à la prison d’État de l’Utah, les enquêteurs commencèrent à chercher des preuves qui le relieraient aux meurtres de Caryn Campbell et Melissa Smith. Ils découvrirent des cheveux dans la Coccinelle de Bundy et les envoyèrent aux laboratoires du FBI. Ceux-ci déclarèrent qu’ils étaient "très semblables" à ceux de Caryn Campbell et Melissa Smith. Un examen approfondi du corps de Caryn Campbell montra que les "marques" de lésions sur son crâne avaient été faites par un objet pointu, et que ces "marques" correspondaient au pied-de-biche découvert dans le véhicule de Bundy.
 
22.10.1976 : Bundy fut officiellement inculpé du meurtre de Caryn Campbell.
 
Avril 1977 : Bundy fut transféré au pénitencier du comté de Garfield, au Colorado, pour participer à son procès. Durant la préparation du procès, il se querella souvent avec son avocat. Il le trouvait idiot et incapable, et finit par le congédier. Comme il avait étudié le droit, il pensa qu’il pourrait très bien se défendre seul et décida de se représenter lui-même. Il pensait qu’il pourrait gagner son procès, prévu pour le 14 novembre 1977.
 
Il avait beaucoup de travail et prenait sa défense à cœur. Comme il se conduisait de manière charmante et qu’il semblait sérieux, on l’autorisa à quitter sa cellule sans être menotté et à utiliser la bibliothèque du tribunal d’Aspen afin de procéder à des recherches.
 
07.06.1977 : Il se rend à la bibliothèque, comme à son habitude, au deuxième étage. Il parvint à sauter d’une fenêtre ouverte et bien qu’il se tordit la cheville, il se mit à courir. Le temps que les gardiens réalisent son absence, il était déjà loin. Il ne portait pas de menottes aux chevilles ni aux poignets, et se fondit rapidement dans la population d’Aspen.La police dressa immédiatement des barrages tout autour de la ville, publia un avis de recherche, organisa des battues dans la campagne environnante, utilisa des chiens et accueillit 150 volontaires. Bundy réussit à se nourrir en volant de la nourriture dans les chalets locaux, dormant parfois dans l’un d’eux s’il était abandonné. Mais il savait que cela ne pourrait durer longtemps et qu’il avait besoin d’une voiture. Il eut un coup de chance lorsqu’il découvrit une voiture vide dont les clés pendaient sur le tableau de bord. Mais il fut remarqué par des policiers peu avant un barrage routier et arrêté, six jours après son évasion.
 
À partir de ce moment-là, on lui laissa les menottes aux poignets et aux chevilles dès qu’il sortait de cellule, et des gardiens restèrent avec lui dans la librairie. Il recommença à préparer sa défense, avec l’aide de conseillers nommés par la cour. Il travailla beaucoup et parvint à faire exclure le témoignage de Carol DaRonch pour son futur procès.
 
30 décembre 1977, il découpa le plafond de sa cellule, rampa sur le plafond du pénitencier et parvint à trouver une autre ouverture dans le plafond qui donnait sur un placard, dans l’appartement d’un gardien. Bundy se cacha dans le placard et attendit que l’appartement soit vide puis sortit tranquillement par la porte d’entrée. On ne découvrit sa disparition que l’après-midi, 15 heures après son évasion. Le temps que la police soit prévenue, Bundy était déjà en route pour Chicago, l’une des étapes sur la route qui allait le mener en Floride, en passant par Ann Arbor.
 
Du 01.01.1978 au 14.01.1978, il s’installa à Tallahassee, en Floride, non loin de l’université d’état. Il arrive même à louer un appartement avec de faux papiers, et aménage son intérieur avec des objets qu’il vole.
 
14.01.1978 au soir : Il se rend de nouveau au campus.
15.01.1978 3h du matin : Nita Neary fut raccompagnée par son petit ami devant la porte du bâtiment.Elle fut étonnée de trouver la porte grande ouverte. Elle entra et entendit du bruit, comme si quelqu’un courait dans les chambres à l’étage. Les bruits de pas se rapprochèrent brusquement des escaliers devant elle. Instinctivement, Nita Neary se cacha derrière un mur, hors de vue. Elle vit un homme portant un bonnet de laine bleu passer devant elle, des vêtements féminins dans les mains, et sortir précipitamment de la maison. Nita pensa d’abord à un cambrioleur. Elle courut immédiatement à l’étage pour prévenir sa compagne de chambre, Nancy Dowdy. Elle la réveilla et lui parla de l’homme au bonnet. Ne sachant que faire, elles décidèrent de s’adresser à l’intendante.
 
Alors qu’elles se dirigeaient vers sa chambre, elles virent une autre fille, Karen Chandler, titubant dans le hall, le visage couvert de sang. Alors que Nancy aidait Karen à s’asseoir, Nita réveilla l’intendante et les deux femmes décidèrent d’éveiller toutes les filles qui étaient restées dans la maison. Elles découvrirent Kathy Klein vivante dans sa chambre, mais couverte de sang, le crâne fracassé. Terrifiée, Nancy Dowdy appela la police.Les policiers trouvèrent deux autres étudiantes ensanglantées dans leur lit, mortes. Lisa Levy et Margaret Bowman
 
A moins d’un kilomètre de la maison des "Chi Omega", peu de temps après, Debbie Ciccarelli fut réveillée par des bruits de coups venant de l’appartement à côté de chez elle. Elle se demanda ce que son amie Cheryl Thomas faisait à cette heure de la nuit. Comme les bruits continuaient, Debbie commença à s’inquiéter et réveilla sa compagne de chambre, Nancy Young. Apeurées, elles appelèrent Cheryl au téléphone, mais celle-ci ne répondit pas. Elles entendirent la porte de l’appartement de Cheryl grincer et se refermer. Elles prévinrent alors la police.
 
Les policiers arrivèrent rapidement sur les lieux : ils venaient de la maison des "Chi Omega". Ils trouvèrent Cheryl Thomas allongée sur son lit. Elle était à demi consciente et presque dénudée, son visage était couvert de sang, son crâne était fracturé, son épaule gauche était disloquée, sa mâchoire était brisée... mais elle était vivante. Les policiers découvrirent une cagoule de ski au pied de son lit, semblable à celle qui avait été trouvée dans la voiture de Bundy en août 1975.
 
Les experts de la police firent un excellent travail. Ils purent prélever des échantillons de sang de l’assassin, du sperme et des empreintes digitales. Malheureusement, la plupart de ces preuves se révélèrent peu utiles, car pas assez précises ou imparfaites. Les seules preuves réellement sérieuses que les enquêteurs purent obtenir furent quelques cheveux trouvés sur la cagoule, une empreinte dentaire grâce à la marque de morsure sur la fesse de Lisa Levy et le témoignage de Nita Neary. Ils n’avaient aucun suspect. Le FBI n’avait pas encore fait publier un avis de recherche concernant Ted Bundy et à 2000 km du Colorado, personne ne le connaissait.
 
Peu de temps avant le 09.02.1978 (jour de l’assassinat de Kimberly Leach), un homme dans un van blanc s’était approché d’une adolescente de 14 ans, Leslie Parmenter, alors qu’elle attendait son frère. L’homme avait affirmé travailler pour les pompiers et lui avait demandé si elle allait à l’école dans le quartier. Leslie avait trouvé étrange qu’un pompier porte un pantalon écossais et un gilet de marin. Elle ne lui avait pas répondu et avait commencé à s’inquiéter : son père, détective de la police de Jacksonville, lui avait souvent répété de ne jamais parler aux étrangers. À son grand soulagement, son frère arriva au même moment et l’homme s’en alla. Méfiant, le frère de Leslie le suivit un moment et releva le numéro de sa plaque minéralogique qu’il donna à leur père.
 
Celui-ci, James Parmenter, décida de vérifier à qui appartenait ce van et découvrit que le propriétaire était un certain Randall Ragen. Il alla lui rendre visite. Ragen lui expliqua qu’on lui avait volé ses plaques et qu’’il en avait maintenant de nouvelles. Parmenter apprit par la suite que le van avait lui aussi été volé. Sur une intuition, Parmenter amena sa fille et son fils au poste de police afin de leur montrer des photos de criminels arrêtés. Parmi ces photos, il glissa celle de l’avis de recherche de Ted Bundy. Ses deux enfants reconnurent Bundy comme le chauffeur du van.Mais Bundy s’était déjà débarrassé du van pour voler un autre véhicule, une Coccinelle, et se rendit à Pensacola.
 
10 février 1978 Ted Bundy fut placé sur la liste des dix criminels les plus recherchés par le FBI. son portrait fut envoyé à toutes les polices du pays. Le texte de l’avis de recherche le décrivait comme un "évadé" du Colorado
soupçonné de 36 viols et meurtres depuis 1969.
 
15 février 1978 : le policier David Lee patrouillait à l’ouest de Pensacola lorsqu’il vit une Coccinelle orange rouler doucement dans les rues. Il connaissait bien le quartier et savait qu’aucun habitant ne possédait de Coccinelle orange. Suspicieux, il vérifia les plaques d’immatriculation grâce à sa radio et apprit qu’elles avaient été volées. Il alluma ses phares et se mit à suivre la voiture.
 
Tout comme il l’avait fait dans l’Utah en août 1975, Bundy prit la fuite puis s’arrêta brusquement. David Lee, la main sur son arme, lui ordonna de sortir de sa voiture et de s’allonger sur le sol. Bundy s’exécuta, mais lorsque Lee tenta de lui mettre les menottes, il roula sur le côté et le frappa. Il parvint à se libérer et se mit à courir. Lee lui tira dessus et Bundy tomba sur le sol. Lee s’approcha de lui pour vérifier s’il était blessé et Bundy se jeta de nouveau sur lui. Mais cette fois, Lee parvint à le menotter. Il le conduisit au poste de police et fut abasourdi de le reconnaître sur l’avis de recherche du FBI.
 
Le 31 juillet 1978, Bundy fut inculpé du viol et du meurtre de Kimberly Leach. Peu après, il fut également inculpé du carnage de la maison des "Chi Omega". En Floride, il risquait la peine de mort. Il nia tous les crimes dont il était accusé.
 
25.06.1979 : Premier procès celui des meurtres des "Chi Omega", à Miami. Durant le premier procès, Bundy décida d’être son propre avocat. Très sûr de lui et de ses faux alibis, il pensait pouvoir convaincre les 12 jurés, pour la plupart afro-américains, de son innocence. Pourtant, ces derniers ne se laissèrent pas embobiner par son charme et ses sourires. Le témoignage de Nita Neary fut accablant et elle le reconnut comme étant "l’homme au bonnet bleu" qu’elle avait vu partir avec des vêtements dans les mains.
Mais c’est surtout un odontologiste, le docteur Richard Souvrion, qui scella le destin de Bundy. Il décrivit les marques de morsures relevées sur le corps de Lisa Levy en présentant de grandes photos couleur qui avaient été prises la nuit des meurtres. Il fit remarquer que la dentition reconstituée à partir des traces de dents laissées sur la victime correspondait parfaitement à celles de Bundy... D’autres experts, nommés par la défense, vinrent expliquer que l’odontologie était une science qui manquait d’exactitude, mais les jurés furent plus convaincus par la démonstration du docteur Souvrion.Le 23 juillet 1979, les jurés délibérèrent durant 7 heures avant de rendre leur verdict. Bundy, impassible, fut déclaré coupable des meurtres de Lisa Levy et Margaret Bowman.Le 31 juillet 1979, il fut condamné à mourir sur la chaise électrique.
 
Septembre 1979 : second procès celui des agressions des "Chi Omega", à Miami.il fut déclaré coupable des agressions sur Kathy Kleiner et Karen Chandler.
 
07 Janvier 1980 : troisième procès : il fut jugé pour le meurtre de Kimberly Leach. De nouveau déclaré coupable.
 
A la fin de son procès, en plein tribunal, il épousa Carole Boone, l’amie qu’il s’était faite au comité républicain. Elle était persuadée de son innocence. Un mois plus tard, il fut de nouveau condamné à la peine capitale. Bundy ne fut jamais jugé pour ses autres meurtres dans l’état de Washington, l’Oregon, l’Utah ou le Colorado.
 
Carole Boone-Bundy et Ted Bundy parvinrent à avoir une fille.
 
1988-1989
Peu avant son exécution, Bundy avoua de nombreux meurtres, espérant ainsi surseoir au châtiment. Il tenta de marchander ses aveux : pour chaque corps qu’il permettrait de découvrir, le gouverneur de Floride devait lui donner 1 an de plus à vivre. Il aurait eu un pouvoir immense sur les policiers et sur les familles des victimes. Le gouverneur refusa.
 
24.01.1989 : Il fut exécuté sur la chaise électrique au pénitencier de Starke en Floride.
 
Lecture
Un tueur si proche è Anne Rule (une de ses amies)
 
Le Plus
Dans le couloir de la mort, Bundy reçut des centaines de lettres, la plupart écrites par des femmes : des nonnes, des malades mentaux, des femmes au foyer, des avocates, des groupies... Aucune ne le connaissait personnellement. Elles lui proposaient le salut de son âme, du sexe, de l’argent, de l’amitié, le pardon ou la damnation...
 
Dernière interwiew de Ted Bundy
 
Dix-sept heures avant son exécution, Bundy a accepté de répondre, dans une interview exclusive, aux questions du Dr James Dobson, président de "Focus on the Family' (USA). Le compte rendu de cette interview a circulé durant la nuit de l'exécution de Bundy et pendant les jours qui ont suivi. Cependant, les médias nationaux ont ignoré, ou essayé de discréditer un élément-clef de I'interview: I'aveu de Bundy d'après lequel la pornographie a nourri sa folie sexuelle meurtrière. Le texte qui suit est une copie de l'interview qui a duré une heure. Une vidéo est disponible. Les mots de Bundy constituent par eux-mêmes une confirmation de ce que le Dr Dobson et d'autres avaient dit sur la nature accrochante, progressive et destructrice de la pornographie dure.
 
Q :           è Pour résumer, vous êtes accusé d'avoir tué de nombreuses femmes et jeunes filles
T.B :        è Oui, oui
 
Q :           è Ted, comment cela est-il arrivé? Vous avez été élevé dans ce que vous considérez avoir été un foyer sain. Vous n'avez pas été maltraité physiquement, ni sexuellement, ni psychologiquement. Quels ont été les éléments de votre comportement qui a entraîné tant de chagrin pour tant de personnes?
T.B          è J'ai grandi dans un foyer merveilleux avec deux parents chrétiens attentionnés et aimants. Nous allions régulièrement à I'église et il n'y avait à la maison ni jeu, ni tabac, ni alcool, ni bagarres. Mais, à l'âge de 12 ou 13 ans, j'ai rencontré la pornographie douce hors de la maison, dans les rayons d'une épicerie locale et d'un drugstore. De temps à autre, je touchais, au moyen d'un livre pornographique trouvé dans quelques poubelles, à ce qui était plus dur, plus descriptif, plus explicité. La plus pernicieuse sorte de pornographie implique la violence sexuelle. Le mariage de ces deux forces, tel que je ne le connais que trop bien, amène à une conduite qui est vraiment trop horrible à décrire.
 
Q :           è Maintenant, parlez-moi de ce processus. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre esprit à cette époque?
T.B :        è Cela est arrivé par étapes, graduellement. D'abord je suis devenu un fervent de la pornographie et je l'ai considérée comme une sorte de pente, je voulais voir des sortes de matériels toujours plus violents, plus explicites, plus descriptifs. Comme une drogue, vous conservez une excitation insatiable jusqu'à ce que vous atteigniez le point où la pornographie ne peut aller plus loin. Vous atteignez ce point où l'on saute le pas, quand vous vous demandez si le fait de passer à l'acte à ce moment-là, vous apportera plus de plaisir que seulement de le lire et de le regarder.
 
Q :           è Combien de temps êtes-vous resté à ce stade?
T.B          è Je peux dire deux ans environ. Je luttais contre un comportement criminel et violent à cause de fortes inhibitions pour lesquelles j'avais été conditionné dans mon entourage, dans ma paroisse, dans mon école. Les barrières étaient constamment mises à l'épreuve et assaillies par une imagination qui était grandement nourrie par la pornographie.
 
Q :           è Vous rappelez-vous ce qui vous a poussé à franchir ces barrières? Vous souvenez-vous de votre décision de le faire?
T.B :        è Je ne peux pas prétendre que je suis une victime sans défense. Nous sommes en train de parler d'un maillon indispensable dans l'enchaînement d'une conduite qui a conduit aux meurtres. C'est comme si quelque chose s'était cassée net, que je savais ne plus pouvoir le contrôler plus longtemps, que ces barrières que j'avais apprises étant enfant ne suffisaient plus pour me retenir.
 
:           è Ted, après avoir commis votre premier meurtre, quel a été son effet émotionnel sur vous?
T.B :        è J'étais comme sortant d'une sorte de transe horrible, ou de rêve. Je ne voulais pas trop le dramatiser, mais je me réveillais le matin, et, avec un esprit clair et tout mon fond moral et ma sensibilité éthique intacts à ce moment-là, j'étais horrifié d'avoir été capable d'une telle chose
 
Q :           è Vous n'aviez vraiment pas connu cela avant?
T.B. :       è Au fond, j'étais une personne normale. J'avais de bons amis, je vivais une vie normale, sauf pour cette seule part, petite, mais très puissante, très destructrice, que je gardais très, très secrète. Il faut que les gens réalisent que je n'étais pas une brute, je n'étais pas un pilier de bars. Les personnes comme moi ne sont pas des sortes de monstres nés. Nous sommes vos fils, et nous sommes vos maris, et nous avons grandi dans des familles régulières. La pornographie peut atteindre et saisir brusquement un gosse de n'importe quelle famille aujourd'hui. Aussi attentifs que mes parents aient été, elle m'a arraché à ma famille il y a trente ans.
 
Q :           è Vous croyez vraiment que la pornographie dure, et le chemin qui y mène, la pornographie douce, cause des ravages dont on ne parle pas à d'autres personnes et entraîne le viol et le meurtre d'autres femmes par le processus que vous avez décrit?
T.B :        è Je ne suis pas un expert en sciences sociales et je n'ai pas fait d'études, mais j'ai vécu dans une prison maintenant depuis longtemps et j'ai rencontré un bon nombre d'hommes qui étaient poussés à commettre des violences exactement comme moi. Et, sauf exception, chacun d'eux avait été profondément influencé et conditionné par une accoutumance à la pornographie. Il n 'y a pas de doute sur ce point. L'étude même du FBI sur les homicides en série montre que le trait commun de ces meurtriers en série est la pornographie.
 
Q :           è Méritez-vous la punition que I'Etat va vous infliger?
T.B :        è Je ne tiens pas à bluffer avec vous. Je ne veux pas mourir. Mais je mérite certainement la plus grande punition dont la société dispose, et la société mérite d'être protégée de moi et des autres qui sont comme moi. D'un autre côté, des gens aux bonnes manières, très convenables, ont condamné la conduite d'un Ted Bundy, cependant ils se promènent devant des rayons de magasins pleins de ces mêmes choses qui envoient de jeunes gosses sur la pente qui est celle de Ted Bundy. Ce qui me fait peur et même m'épouvante, docteur Dobson, c'est ce que je vois à la télévision. Les saletés qui entrent dans les foyers aujourd'hui n'auraient pas été montrées dans les spectacles pour adultes sous la mention "X" il y a vingt ans.
 
 
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 14:09


Nom Chester TURNER
Surnom : 
Né le : 1967
Mort le : condamné à mort le 10.07.2007 et en attente d’exécution
Tueur en série AMERICAIN
 
PREAMBULE
Un ancien livreur de pizza, déclaré coupable en avril de 11 crimes et considéré comme le plus dangereux tueur en série de l'histoire de Los Angeles (Californie), a été condamné à mort mardi 10 Juillet 2007 par un jury composé de six hommes et de six femmes. Le jury délibérait depuis le 26 avril 2007.
 
L’homme
 
Turner, originaire de l’Arkansas, était lui-même fréquemment sans abris, passant de la rue aux appartements de ses petites amies, à la maison de sa mère ou celle de son grand-père. Il s’est souvent retrouvé en prison pour des délits non violents (vol et possession de drogue, entre autres). Ses parents se sont séparés lorsqu’il avait 5 ans et sa mère est venue s’installer à Los Angeles. Il n’a pas terminé le lycée.
 
Victimes
12 femmes (entre 21 et 41 ans) dont l’une était enceinte de 6 mois et demi.
La plupart étaient prostituées ou des sans abri qui vivaient dans un quartier défavorisé de Los Angeles.
Après les avoir violées, il les étanglaient à mains nues avec un fil électrique.
 
NOM
AGE
INFOS
ORIGINAIRE
Diane Johnson
21 ans
le 9 mars 1987
Los Angeles
Annette Ernest
26 ans
 
Louisianne
Anita Fishman
31 ans
 
New York
Regina Washington
27 ans
enceinte de 6,5 mois, a été étranglée avec un fil électrique derrière une maison inhabitée en septembre 1989. Le foetus qu'elle portait, de sexe féminin, est l'une des victimes de Turner au regard de la justice.
Los Angeles
Andrea Tripplett
29 ans
(enceinte de 5 mois et déjà mère de deux enfants. C’est sa mère qui élèvera par la suite ses petits enfants)
Los Angeles
Debra Williams
32 ans
 
Michigan
Mary Edwards
41 ans
 
Oklahoma
Desarae Jones
29 ans
 
Ohio
Natalie Price
31 ans
 
Michigan
Paula Vance
37 ans
 
Los Angeles
Mildred Beasley
45 ans
 
Los Angeles
Brenda Bries
31 ans
en 1998
Los Angeles
 
La plupart des meurtres ont eu lieu dans un périmètre de 3km entre Figueroa Street et Harbor Freeway corridor.
 
Procès
A duré 4 semaines. Chester TURNER a plaidé non coupable.
Le juge de la cour supérieure de Los Angeles, William Pounders, a refusé les arguments de la défense et appliqué les recommandations du jury qui s'était prononcé en mai pour la peine de mort.
 
Pendant le procès, le procureur Bobby Grace avait souligné que Chester Turner était «peut-être le plus important tueur de la ville de Los Angeles».
 
Arrestation
 
En 2002, Christer TURNER est arrêté pour viol. Ce sont les tests ADN effectués par la suite qui ont révélé son implication dans les meurtres de femmes commis entre 1987 et 1998. David Allen Jones, un attardé mental de 44 ans, avait été reconnu coupable de trois des meurtres en 1995. Grâce à cette découverte, il a été libéré en mars 2004, après neuf années de prison.
 
Le procureur fédéral avait avancé la culpabilité de Turner en présentant comme preuves irréfutables des traces ADN, dont des taches de sperme retrouvées sur les victimes. L'utilisation de ces preuves ont permis dès 2004 de remonter la piste jusqu'à Turner, qui à l'époque purgeait déjà une peine de huit ans pour viol
 
Le Plus
 
665 meurtriers, dont Turner, se trouvent aujourd'hui (08.2007) dans le couloir de la mort des prisons californiennes.
 
 
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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 15:39
SID-AHMED-REZALA.jpg
Nom SID AHMED REZALA
Surnom : Le tueur des trains
Né le : 14.05.1979 dans une banlieue d’Alger « El Biar »
Mort le : 28.06.2000 (suicide en prison) a 21 ANS
Tueur en série Français
 
PREAMBULE
 
 
 
La vie familiale de Sid Ahmed REZALA
 
Père
Ancien policier
Adolescence
Sans problème jusqu’en 1988 (soit jusque 9 ans)
1988
Il déclare que cette année là , il aurait été violé par des jeunes de son quartier.
1993
Nouveau choc è Son père décide de quitter Alger pour la France. Il a alors 15 ans. Il s’installe avec sa famille à Marseille durant l’été 1994.
Scolarité « française »
Nulle. Il sèche très souvent les cours. Il erre tous les jours dans la Gare Saint Charles de Marseille et devient très vite entouré de gens « zonards ». Il découvre le cannabis et se met à voler.
30/05/1998
Naissance de sa fille. , il change de comportement, fait des projets et se distingue par sa bonne conduite.
06/1999
Sa concubine le quitte.
29/06/1999
Il démarre un stage pour obtenir un brevet de serveur en hôtellerie au centre de formation professionnelle pour adultes d’Amiens. Il voit souvent son ex-compagne et son enfant (Nadia et Sara Yasmina Abdelmalek), installés à Amiens
 
L’homme
 
Les victimes
 
 
21/03/1993
Il viole un jeune garçon de 13 ans dans la Gare Saint Charles. L’enfant porte plainte et Rezala est arrêté. Il est alors condamné par la cour d’assises des mineurs de Marseille à 4 ans de détention dont 18 mois ferme. Une première analyse psychologique est effectuée à ce moment là, qui révèle le caractère dangereux de REZALA. Mais cette recommandation ne sera pas prise au sérieux.
Février 1998
 
Il se retrouve mêlé à une bagarre avec des vigiles de la SNCF. Il sort son
couteau et blesse un agent de la sécurité à la carotide. Retour à la maison d’arrêt de Luynes.
13/10/1999

Isa-peake.jpg
Peu avant minuit, il attend le train pour Paris et fait la connaissance d’une jolie Anglaise Isabel Peacke. (20 ans) elle semble si heureuse, Rezala lui propose de fumer un joint. Il lui indique qu’il faut s’installer dans un endroit isolé pour ne pas se faire repérer. Alors qu’ils discutent, il dit avoir eu un « flash ». Il lui a sans doute imposé des rapports sexuels puisque des traces de sperme sont retrouvés sur le siège où la jeune femme est partiellement dénudée. Rezala baisse la fenêtre du wagon et la balance dans le fossé alors que le train roule à 125 km/h. Les gendarmes sont alertés le lendemain par la SNCF, aussitôt est lancé un appel à témoins. Plusieurs voyageurs se souviennent de lui, un portrait robot est alors dressé et diffusé par la presse le 07 décembre 1999.
29/10/1999
Il accompagne Emilie Basin (20 ans) une jeune étudiante qui aime visiblement beaucoup s’amuser et faire la fête ce qui a tendance à le dégoûter à le fasciner en même temps. Il étranglera Emile au cours de cette soirée mais ne la violera pas. En pleine nuit, il descend le cadavre dans la cave et le dissimule sous un tas de charbon. Les policiers locaux croient à une fugue et ne s’intéressent réellement à son cas qu’un mois et demi plus tard après le 3ème meurtre et après les témoignages des amis d’Emilie.
15 Décembre 1999

A la gare de Longueau, près d’Amiens, il monte dans le train Calais-Vintimille. Dans un compartiment voisin du sien, Corinne Caillaux (36 ans) et son fils (5 ans) dorment. A 23h10, après l’arrêt à Creil, un contrôleur verbalise Rezala qui n’a pas de billet. 02h00 du matin : Corinne sort de son compartiment pour se rendre aux toilettes. Elle tombe nez à nez avec le tueur des trains, elle n’a pas le temps de refermer la porte des toilettes que le jeune homme sort son couteau et lui en inflige quatorze coups ( visage, corps, abdomen, dos). La lame transperce la carotide, le sang gicle, Corinne s’effondre. Quelques minutes plus tard, le train s’arrête pour escale technique, toutes les portes sont fermées pourtant il s’enfuit et ne s’aperçoit pas qu’il a perdu sa casquette.02h15 du matin : Deux contrôleurs découvrent Corinne, elle respire encore, ils déclenchent le signal d’alarme. La victime meurt durant son transport en SAMU.
17/12/1999
Découverte du corps d’Emilie BASIN, (20 ans), dans une cave au 51 rue Jules-le-fevre à Amiens. Il s’agit de l’adresse de l’ancienne compagne de Rezala. Emilie BASIN a été lacérée ce coups de couteau.
 
 
Les condamnations précédentes
 
1995-1996
Il est en détention pour viol sur mineur. Sa détention se passe mal, il a souvent des crises de violences sans causes et multiplie des crises d’épilepsie nocturnes.
Début 1996 :.
Première tentative de suicide en se tailladant les bras
Printemps 1996
 
: Il est libéré et semble prêt à se racheter une conduite.
27 février 1997
 
: Il est arrêté par la police alors qu’il vient d’agresser un passant pour le voler.
Jugé en comparution immédiate, la justice est clémente, elle oublie de révoquer son sursis et
le condamne à 100 jours de travail d’intérêt général.
 
 
L’enquête et la condamnation définitive
 
Le 16 décembre 1999 après la découverte du corps de Corinne C. Les policiers du service d’investigation et de recherche du commissariat de Dijon interrogent les passagers jusqu’à 07h00 du matin. Ils s’intéressent à une casquette ensanglantée abandonnée près de la victime ainsi qu’à des mégots retrouvés près des toilettes. Le contrôleur sort le registre et donne le nom et l’adresse de l’agresseur. Dans la matinée, une fiche de recherche nationale est diffusée. Le même jour, les gendarmes de Châteauroux ont pris connaissance du signalement diffusé par la police dijonnaise. Il correspond exactement à celui du meurtrier d’Isabelle P. Ils s’aperçoivent qu’il a reçu une amende dans le train Limoges-Paris, la veille de la mort de l’Anglaise. Ils sont persuadés de tenir le coupable et délivre un mandat d’arrêt.
 
Le juge Désaunettes envoie un mandat de perquisition aux policiers marseillais pour le domicile parental. Le père est placé en garde à vue. Il explique que son fils est rentré le 14 ou le 15 vers 18h30. Les policiers en planque depuis le 15 l’ont raté. Ce ratage prend l’allure d’un scandale national. Le Ministre de l’Intérieur M. Chevènement déploie les grands moyens et délivre un mandat d’arrêt international.
 
19 Décembre 1999 : Rezala est arrêté pour vol à Barcelone. La fiche de recherche Interpol n’est pas parvenue jusqu’en Espagne où il est enfermé au commissariat durant six jours.
 
25 Décembre 1999 : La police le relâche après avoir confisqué son arme et lui avoir remis une convocation pour un procès ultérieur.
 
Début Janvier 2000 : Il appelle son ex concubine alors qu’il sait qu’elle est sûrement sur écoute. Les enquêteurs du service régional de police judiciaire de Lille saisis de l’enquête après la mort d’Emilie ont placé sur écoutes : son ex-concubine, les parents et l’entourage proche. Ils récupèrent le numéro de téléphone de la cabine du Portugal où Sid Ahmed Rezala passe ses coups de fil.
 
08 Janvier 2000 : Les policiers sont en planque, Rezala ne peut plus s’échapper.
 
10 Janvier 2000 : Le juge d’Amiens délivre aux autorités Portugaises une « demande d’arrestation provisoire en vue d’extradition ».
 
11 Janvier 2000 à 13h30 : Arrestation du fugitif. Sur les conseils de ses avocats, il ne répond à aucune question afin de retarder l’extradition.
 
Mercredi 28 Juin 2000 vers 23h00 : en plein Euro 2000 et alors que la prison-hôpital de Caxias où Rezala est incarcéré est en fête (le Portugal joue son match de demi-finales contre la France ce soir-là), il se suicide en mettant le feu à sa cellule (feu de matelas) sans avoir été jugé et condamné : l'affaire Rezala est ainsi close.
 
Le plus
 
Au sujet d’isabel PEACKE è Sur ce meurtre qu'il avoue plus tard de sa prison portugaise, il dit à Aziz Zemmouri (journaliste au Figaro Magazine ) « 30 secondes avant, je ne savais pas que j’allais la tuer… c’est comme un flash, tu la vois morte, c’est comme un ordre qu’on te donne en image, après tu l’exécutes… » 
 
Au sujet du meurtre de Corinne CAILLAUD è Sur ce meurtre qu'il avoue également plus tard de sa prison, il dit : « …de la pure folie… je ne sais pas se qu'il m’a pris… je n’ai pas vu qu'elle avait un gamin, parce que je n’aurais rien fait c’est sûr…, …dans le train j’étais défoncé. Á l’époque, je buvais deux litres de Jack Daniel's par jour, mélangé à du « Shit », et je prenais aussi des cachets… »
 
Le 10 novembre 2004, le mari (veuf) de Corinne Caillaux obtient la condamnation de la SNCF pour « manquement à ses obligations de sécurité » : l'entreprise publique devra lui verser quelques 223.000€ d'indemnisation à titre de dédommagements
 
ASSEMBLÉE NATIONALE - 2e SÉANCE DU 9 MAI 2000 - COMPTE RENDU INTÉGRAL
PRÉSIDENCE DE M. RAYMOND FORNI
M. le président.
La séance est ouverte.
La séance est ouverte à quinze heures.
1
QUESTIONS AU GOUVERNEMENT
M. le président.
L'ordre du jour appelle les questions au Gouvernement.
Nous commençons par les questions du groupe de l'Union pour la démocratie française-Alliance.
EXTRADITION DE SID AHMED REZALA
M. le président.
La parole est à M. Rudy Salles.
M. Rudy Salles.
Monsieur le président, ma question s'adresse à M. le Premier ministre.
Depuis plusieurs mois, la France suit avec horreur et consternation l'affaire Sid Ahmed Rezala. Les Français ont tout d'abord été choqués par la barbarie des crimes dont est fortement suspecté cet homme de vingt ans.
Deux jeunes étudiantes, Isabelle Peake et Emilie Bazin, une mère de famille, Corinne Caillaux, ont été, en effet, sauvagement tuées.
Dois-je rappeler le parcours de ce fugitif ? Plus d'un mois de cavale, une arrestation le 13 novembre 1999 à Pontarlier, suivie d'une remise en liberté alors qu'il était porteur de cannabis, d'un couteau et d'une bombe lacrymogène. Le franchissement de la frontière espagnole, ensuite, et une possible arrestation suivie d'une brève incarcération à Madrid. Puis l'entrée au Portugal suivie, in extremis , d'une arrestation alors que Rezala allait encore fuir vers les Canaries et le Maghreb. Autant d'événements qui ont révélé de surprenants dysfonctionnements dans la coordination de nos forces de police, mais également dans la coopération policière et judiciaire européenne.
Dès son arrestation au Portugal, les autorités judiciaires françaises ont déposé une demande d'extradition. Le 11 janvier dernier, le garde des sceaux, se félicitant de cette arrestation, annonçait une extradition probable dans les quarante-huit heures. Quelques jours après, ce délai était porté à vingt jours, voire un mois. Alors que cette demande justifiée paraissait n'être qu'une formalité, on vient d'apprendre que les autorités judiciaires portugaises pourraient décider de libérer Rezala, voire de lui donner le choix de son pays d'extradition. Le motif est qu'en pareille situation le droit portugais peut refuser l'extradition d'un individu qui pourrait être condamné dans le pays émetteur de la demande d'une peine de trente ans de prison. Et cette décision devrait être prise par les autorités judiciaires du Portugal dans un délai très proche.
Monsieur le Premier ministre, l'opinion publique française est sous le choc. Et que dire des sentiments ressentis par les familles des victimes en pareille circonstance ? C'est pourquoi je souhaite vous poser deux questions.
Tout d'abord, quelles initiatives avez-vous prises à l'égard des autorités portugaises pour empêcher que l'inacceptable ne soit commis ? Par ailleurs, en ce 9 mai 2000, jour du cinquantième anniversaire de la déclaration Schuman, acte fondateur de l'Europe, cette affaire montre qu'il y a, non pas trop d'Europe, mais pas assez d'Europe, au contraire.
L'UDF prêche en faveur d'une Europe politique, avec des compétences plus étendues. Cette sinistre affaire nous apporte la démonstration qu'une justice européenne est indispensable si l'on veut éviter que des affaires Rezala ne se reproduisent.
Mme Martine David.
La question !
M. Rudy Salles.
Si l'on commet un crime ou un délit dans un des Etats des Quinze, l'extradition d'un pays à l'autre doit devenir automatique, pour que le criminel ou le délinquant puisse répondre de ses actes devant la justice du pays où l'acte répréhensible a été commis.
M. le président.
Monsieur Salles, pouvez-vous conclure, s'il vous plaît ?
M. Rudy Salles.
C'est pourquoi, dans le cadre de la présidence française de l'Union, qui commence le 1er juillet, puis dans celui du sommet européen de Nice qui se déroulera en septembre, nous demandons que soit inscrite la création d'un espace judiciaire européen à l'ordre du jour de nos travaux. Avez-vous l'intention de le proposer à nos partenaires européens ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour la démocratie françaiseAlliance, du groupe du Rassemblement pour la République et du groupe Démocratie libérale et Indépendants.)
M. le président.
La parole est à Mme la garde des sceaux.
Mme Elisabeth Guigou, garde des sceaux, ministre de la justice.
Monsieur le député, je crois que l'Assemblée nationale tout entière partage le sentiment que vous venez d'exprimer devant l'horreur des crimes commis contre Isabel Peake, Emilie Bazin et Corinne Caillaux.
S'agissant de la demande d'extradition de Sid Ahmed Rezala, je voudrais rappeler les deux principes qui s'imposent à nous, en la matière. Le premier est la suprématie du droit international. Les actes des autorités françaises requérantes comme d'ailleurs ceux des autorités portugaises requises sont régis par la convention européenne d'extradition de 1957. C'est ce cadre juridique qui s'impose à toutes les autorités politiques, administratives ou judiciaires. Le second est l'indépendance des autorités judiciaires. Ce sont elles qui donnent leur avis en matière d'extradition, et on doit respecter leur indépendance tout au long de la procédure.
Dans le cas d'espèce, la France a demandé au Portugal, le 14 janvier 2000, la remise de Sid Ahmed Rezala sur la base de trois mandats d'arrêt décernés par les juges d'instruction d'Amiens, de Châteauroux et de Dijon, pour les trois homicides volontaires dont est soupçonné Sid Ahmed Rezala. La France a indiqué au Portugal que la qualification pénale d'homicide volontaire, choisie par les juges d'instruction - eux seuls peuvent déterminer une qualification pénale - est applicable aux faits en raison desquels Sid Ahmed Rezala est mis en cause, et que l'homicide volontaire et puni en France d'une peine maximum de trente ans. Ce point est essentiel puisque la Constitution portugaise n'autorise pas de peine supérieure à trente ans.
Les juges d'instruction ont donc fait leurs réquisitions sur cette base et nous avons confirmé que c'était bien entendu dans cette optique respectueuse de la convention européenne d'extradition que nous agirions.
Le 9 mars 2000, le tribunal compétent au premier degré de Lisbonne a donné un avis favorable à l'extradition de Sid Ahmed Rezala. Il a relevé, dans sa décision, que la France avait fourni toutes les assurances que la peine encourue par Sid Ahmed Rezala ne serait pas supérieure à la peine maximale autorisée par la Constitution portugaise, c'est-à-dire trente ans, du fait des qualifications d'homicide volontaire retenues. La défense de Sid Ahmed Rezala a fait appel et le tribunal suprême de justice au Portugal délibère en ce moment même.
Dans ces conditions, vous comprendez qu'il ne soit ni opportun, ni utile d'intervenir ou d'interférer davantage.
Cette cour suprême connaît, bien entendu, les assurances qui ont été données par les autorités françaises.
S'agissant de la diffusion des mandats d'arrêt, le processus est habituel. Les mandats d'arrêt ont été diffusés dès le lendemain de la saisine des juges d'instruction « au cas où » Sid Ahmed Rezala s'échapperait ou serait libéré.
Des vérifications sont faites périodiquement. Cela a donné lieu à des supputations de libération de M. Rezala, qui sont, comme chacun le voit, totalement infondées.
Cela étant, je remarque, comme vous, que cet exemple montre qu'il faut absolument approfondir l'Europe de la coopération judiciaire, les délinquants et les criminels essayant, bien entendu, de profiter des frontières pour déjouer l'action répressive des Etats. Toute l'action que nous avons engagée et que nous continuerons de mener - le Premier ministre s'exprimera plus longuement sur ce point tout à l'heure - vise précisément à faire en sorte que les pays de l'Union européenne sachent dépasser les obstacles dus aux frontières nationales pour construire un espace judiciaire européen qui évite les inconvénients que vous avez soulignés. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste du groupe communiste, du groupe Radical, Citoyen et Vert et sur quelques bancs du groupe de l'Union pour la démocratie française-Alliance.)
 
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