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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 08:09
                               
serialKillers-corps5.jpg
Le passage de meurtrier à Serial Killer
 
Est considéré comme un tueur en série, l’individu qui assassine 4 personnes ou plus, dans des circonstances et des lieux différents, mais selon un modus operandi similaire caractérisé, entre autres, par l’existence d’une période d’accalmie entre les meurtres. ( Robert Kessler).
 
Le tueur en série peut être distingué selon 3 profils
   
-Organisé
-Désorganisé
-Mixte ( doux mélange des deux types supra)
 
Nous allons ici étudier les deux premiers profils de tueurs en série, sachant hélas, que souvent, ces derniers sont plutôt considérés comme étant du type mixte, ce qui rend encore plus difficile leur arrestation.
 
Les points dissociants
 
SERIAL KILLER ORGANISE
SERIAL KILLER DESORGANISE
Intelligence moyenne voire supérieure
Intelligence moyenne
Compétent sexuellement et socialement
Immature socialement et sexuellement incompétent
Vit avec une personne (conjoint ou famille)
Vit seul
Est souvent l’aîné de la famille
Souvent le benjamin de la famille
Discipline familiale (enfance) inconsistante
Discipline familiale (enfance) sévère
Père a ou avait un emploi stable
Père a ou avait un emploi instable
Est un travailleur plutôt spécialisé
S’il a un emploi, il est précaire ou pas intéressant
Pendant le crime, est en plein contrôle de ses actes mais boit de l’alcool
Est angoissé pendant son crime mais boit de l’alcool
A une voiture en bonne condition
 
Peut se déplacer aisément
Il habite ou travaille à côté de la scène de crime
Suit ce que les médias rapportent de ses crimes
Il s’intéresse peu à ce que rapportent les médias
Peut changer de travail et quitter la ville
Il est difficile pour lui de changer son style de vie
Planifie son crime
Ne planifie pas son crime
Sa victime lui est étrangère
Il connaît sa victime
Contrôle la conversation et exige la soumission
Pendant le crime, il parle très peu avec sa victime car il tente de la dépersonnaliser
Blesse ou torture sa victime avant de la tuer
Il a des rapports sexuels avec le cadavre qu’il abandonne ensuite sans le cacher
Il n’utilise pas de façon évidente une arme
 
Il cache le corps et le transporte d’un lieu à un autre
Scène du crime choisie au hasard mais elle situe près de chez lui ou près de son travail
 
Sa violence est soudaine
Se retrouve souvent adulte dans une situation sociale inférieure à celle de son enfance
 
Les victimes sont souvent d’une classe sociale supérieure
Les victimes sont plutôt de classe moyenne voire inférieure
S’attaque principalement aux minorités (femmes, enfants, gays..)
 
Tueur Psychopathe , prémédite longtemps à l’avance ses meurtres, choisit chacune de ses proies = environ 90% des cas
Tueur Psychotique , agit au hasard et selon l’opportunité
Exemple de Tueurs en série organisés Français è Landru, Petiot, Paulin, Alègre, Georges.
 
Plutôt quelqu’un de méticuleux, qui nettoie le lieu de son crime et le remet en ordre.
 
 
Les Points plutôt Communs
 
Mère très souvent castratrice
A sûrement été pendant son enfance abusé ou négligé par sa mère
Durant l’enfance a eu des problèmes chroniques d’incontinence
Devient souvent lors de l’adolescence, pyromane
Torture souvent lors de l’adolescence, les animaux
Schizophrénie – personnalités multiples
Majoritairement de couleur blanche
Majoritairement Grand consommateur de pornographie
Psychopathe - Sociopathe
Fait partie d’un des 4 types de meurtriers définis
-Dominateur
-Missionnaire
-Hédoniste
-Visionnaire
Plutôt proche de la trentaine
Inspire une grande confiance à ses victimes qui n’hésitent en général pas à le suivre
Souvent des détenus modèles qui travaillent d’arrache pieds à leur future réinsertion et arrivent à bénéficier de remises de peine pour recommencer à tuer dès leur libération.
S’automutile (environ 1/3)
Si la victime est méconnaissable, cela permet de penser que le tueur connaissait sa victime
Trop de propreté sur la scène du crime indique que son auteur est sorti d’un hôpital psychiatrique depuis moins de 6 mois.
 
ORGANISE
Ce dernier ne perd jamais contact avec la réalité, évitant de tuer quand il se sent recherché. Par contre, sa violence de « psychopathe narcissique » est incurable, selon les experts. Il souffre de pathologies et de fantasmes qui ne s’effaceront pas avec le temps. Pour lui, la victime n’est qu’une chose, un objet. Lors de ses interrogatoires, il ne reconnaît pas bien ses victimes, il mélange les visages; en revanche, il reconnaît parfaitement les lieux.
Dans la grande majorité des cas, le tueur en série est quelqu’un de méticuleux, il nettoie le lieu de son crime et le remet en ordre. Il n’a aucun désir de s’arrêter.
Les tueurs en série sont de bons acteurs avec un penchant naturel pour le mensonge. Toutefois, lorsqu’ils sont appréhendés, ils présentent soudain un « masque de folie », se prétendent schizophrènes, disent entendre des voix ou avoir des « flashs ». En outre, ils aiment se présenter comme victimes de complot ou d’une discrimination sociale. Des tests montrent qu’ils ressentent moins de peur et d’anxiété que les autres. Leur besoin de stimulation fait que le psychopathe est à l’affût des situations dangereuses. Toutefois, la génétique montre seulement qu’il existe certainement une prédisposition au comportement antisocial.
Les psychopathes peuvent-ils être traités ? Les psychiatres estiment qu’il est impossible de les guérir car la sismothérapie (les électrochocs) ne fonctionne pas. Les drogues ne se sont pas révélées efficaces.
La psychothérapie, n’est pas envisageable puisque le psychopathe refuse de communiquer avec les autres. Il ne veut tout simplement pas changer.
Dans le cas des psychopathes violents, et notamment des tueurs en série, l’enfant se lie à travers le sadomasochisme et l’agression. Lorsqu’ils traquent une victime, ils ne ressentent pas consciemment de la colère. Bien des tueurs semblent entrer en transe durant leurs phases prédatrice et meurtrière.
 
Le psychopathe recherche des victimes idéalisées dans le but de les humilier et de les détruire. En dégradant sa victime, objet symbolique, il tente de détruire l’ennemi hostile à l’intérieur de son propre esprit.
Certains croient que la domination sexuelle est l’expression d’un besoin de pouvoir. Le sexe n’est que le moyen de la domination de la victime. D’autres pensent qu’une pulsion sexuelle déviante en est la cause.
 
DESORGANISE
Ex : Francis HEAULME
Ils ont pour la plupart un antécédent psychiatrique
 
Beaucoup d’entre eux souffrent de schizophrénie.
 
ils se préoccupent peu des conséquences pénales de leurs agissements. Ce type de criminel est globalement atteint de psychose. C’est une maladie mentale dont le patient ne reconnaît pas le caractère morbide et qui le fait sortir du monde réel.
 
L’influence criminogène des psychoses est l’une des plus complexes qu’il soit en criminologie.
 
Dans un premier cas en effet, la psychose est confirmée et le sujet a agi en état d’aliénation mentale. Il s’agit pour l’essentiel de schizophrénie, de paranoïa, de schizophrénie paranoïde, de psychose maniaco-dépressive et surtout de psychose chronique. Il entre dans le champ d’application de l’article 122-1 al 1 du Code Pénal.
 
Dans un second cas, et c’est le plus fréquent, il s’agit d’un état semi-psychotique, plus que d’une psychose caractérisée. Ce serait aujourd’hui un état proche de la névrose c’est à dire une affection dont le malade est conscient mais dont il ne peut se débarrasser et qui n’altère pas l’intégralité de ses fonctions mentales. Les psychiatres parlent plus communément d’« état limite » ou de sujet « borderline ».
 
Il s’agit pour l’essentiel d’angoisse, de phobie, d’obsession ou d’asthénie. Le sujet tombe sous le coup de l’article 122-1 al 2 du Code Pénal et peut être considéré comme partiellement responsable.
 
La caractérologie du criminel narcisso-sexuel inorganisé s’oriente d’emblée vers un individu introverti.
De leur immaturité psychologique découle une sexualité tendant à une satisfaction de type infantile ( pas ou peu de pénétration, touchers et explorations corporelles, voyeurisme). Leur timidité rend l’approche des femmes difficile, c’est pourquoi il n’est pas rare qu’ils s’attaquent à des enfants. Très souvent c’est sous l’influence de drogue ou d’alcool qu’ils commettent leur agression sexuelle.
 
 
Les différentes catégories de psychotiques
 
Le schizophrène : présente au départ un comportement caractérisé par le retrait progressif de la réalité, le désinvestissement de sa personne et le syndrome de dissociation ( souvent représenté par le Dr Jeckill et Mr Hyde). Cette psychose est d’apparition précoce ( 15-30 ans) et dure généralement toute la vie.
Dans un second temps, le sujet tente de dépasser cette situation par la construction d’un délire paranoïde. Le criminel ne veut pas tuer parce que c’est mal mais veut tuer parce que ça lui fait du bien. Ce qui signifie qu’il pense et peut commettre tout et son contraire.
 
Le paranoïaque : est atteint d’un délire d’interprétation, sa perception est exacte mais sa conception est erronée. Le délire est logique car il part toujours de la réalité et son interprétation reste vraisemblable. Le sujet se sent en permanence persécuté.
 
Le schizophrène paranoïde : c’est cette catégorie qui rassemble la majorité des tueurs en série désorganisés. Là,le sujet est un criminel potentiel car il est non seulement en conflit avec lui-même, du fait de ses deux personnalités contradictoires (schizophrénie) mais il se sent aussi persécuté, avec le risque d’avoir désigné son persécuteur pour s’auto défendre (paranoïa). Ce qui provoque la dangerosité, c’est qu’il détient l’aspect négatif (dissociation) et l’aspect positif (délire compensateur).
 
Le maniaco -dépressif : il alterne en principe les périodes d’euphorie (accès maniaque) et les périodes de dépression (accès dépressif)
 
Le psychotique chronique : c’est le type de criminel le plus délirant. Les délires ont pris de telles proportions qu’ils prennent le pas sur la réalité et qu’ils déterminent plus ou moins ses actes. C’est le cas le plus évident d’irresponsabilité pénale.
 
 
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 16:57
Etude è Pourquoi y a t-il moins de SK femmes que d’hommes ?
Lorsque l’on étudie de près les SERIAL KILLER, nous nous apercevons que la majeure partie d’entre eux (près de 80% des cas) est d’origine masculine.
Par ailleurs, et cela sera traité dans un autre article, les femmes SERIAL KILLER n’ont de manière quasi générale (99% des cas) ni la même méthode pour tuer, ni les mêmes intérêts et souvent pas les mêmes origines familiales que les hommes.
 
L’article que je reprends littéralement est issu d’une interview de Henriette Haas, ancienne professeur à l'Ecole des sciences criminelle de l'Université de Lausanne qui enseigne maintenant la psychologie légale à l'Université de Zurich et tient un cabinet de psychologie légale à Montreux.
 
Question : Selon toutes les statistiques connues, les femmes ont toujours commis beaucoup moins de crimes que les hommes. Et leur émancipation n’y a rien changé : le terme de serial killer renvoie encore et toujours à un homme. Qu’en pensez-vous ?
 
Réponse : Les femmes ont pris de l’assurance et investi des secteurs qui étaient auparavant réservés aux hommes. On pourrait s’attendre à ce qu’il en soit de même dans le domaine de l’illégalité. Mais elles ne commettent en moyenne que 10% de toutes les infractions. Et 20% des homicides en série.
 
 
Question : Quelles données biologiques pourraient être déterminantes ?
 
Réponse :  L’analyse des facteurs agissant sur le fœtus permettent de constater que le cerveau masculin est plus vulnérable aux influences criminogènes durant la grossesse et dans les premières années de vie que celui des jeunes filles.
 
On en ignore la raison exacte, mais nous savons que des différences entre les cerveaux masculins et féminins dues aux hormones sont constatées avant la naissance déjà.
 
Les influences nuisibles peuvent être de diverses natures. Cela peut être des substances transmises au fœtus comme l’alcool ou le tabac ou des relations stressantes dans la famille voire carrément des mauvais traitements subis par la mère.
 
On ne connaît pas encore assez les effets de l’interaction de plusieurs de ces facteurs.
 
Question : Qu’en est-il de la testostérone active dans le métabolisme de l’homme adulte?
 
Réponse :  C’est effectivement un facteur qui explique une bonne partie des différences de comportement agressif entre hommes et femmes en matière de criminalité.
 
Le pic de testostérone chez les hommes, à l’âge de 20 ans, correspond à leur pic d’actes illégaux commis au cours de leur vie.
 
Le taux de cette hormone descend après 30 ans, parallèlement à la délinquance.
 
Mais on ne peu pas établir de lien direct entre testostérone et meurtres en série, car ce n’est pas la cause unique.
 
Question :  L’éducation joue-t-elle un rôle ?
 
Réponse :  Même dans les familles qui essaient d’élever filles et garçons de la même manière, on remarque des différences dans l’éducation.
 
On ne peut donc pas exclure que cela ait une influence. Mais c’est plutôt le manque d’éducation et d’amour ou la maltraitance qui jouent un rôle. Et tout particulièrement le facteur des abus sexuel commis sur de jeunes garçons.
 
Quant à l’éducation, j’ai une hypothèse qui n’a cependant jamais été étudiée de façon systématique par rapport à la délinquance. Il s’agit de la promesse implicite ou explicite de recevoir beaucoup de privilèges dans la vie qui est faite aux jeunes garçons élevés dans une idéologie sexiste à l’ancienne. Si plus tard cette promesse ne correspond pas à la réalité, elle peut déployer des effets négatifs sur leur comportement social.
 
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