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    ENVIRONNEMENT GEOGRAPHIQUE DE TOUS LES MEURTRES PREAMBULE La police a établi des liens probables entre 18 meurtres commis entre 1980 et 2002, principalement contre des homosexuels. Les victimes ont été tuées de violents coups à la tête, suivis d'une multitude...
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    TOUTE INFORMATION SUSCEPTIBLE D’AIDER A RESOUDRE CES ENIGMES EST BIENVENUE Depuis des dizaines d’années, des familles se battent pour connaître la vérité sur le meurtre de leur enfant. Tous les cas recensés ici, n’ont toujours pas été élucidés. Un appel...
13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 15:17

Nom Emile LOUIS
Surnom : 
Né le : 26.01.1934 à Pontigny (25 Kms d’Auxerre)
Mort le : encore en vie
Tueur en série Français
 
PREAMBULE
 
Émile Louis est un pervers sexuel, sadique, pédophile et tueur en série multi récidiviste français ayant commis des attentats à la pudeur, violé, séquestré, assassiné plusieurs femmes et jeunes filles dans l'Yonne et dans le Var.
Dernière Info Minute

22.10.2008 (source Le Parisien) L’enquête sur la mort suspecte en août 1997 de l’adjudant de gendarmerie Christian Jambert, le témoin clé de l’affaire des « disparues de l’Yonne » et le premier enquêteur à avoir débusqué le tueur en série Emile Louis, tourne au mauvais scénario. Plusieurs os du crâne du sous-officier retrouvé mort à son domicile d’Auxerre avec deux balles dans la tête, tirées sous des angles différents, ont disparu. C’est lors d’une exhumation effectuée en décembre 2007 que l’un des experts, la professeur Dominique Lecomte, directrice de l’Institut médico-légal de Paris, a constaté la disparition de plusieurs éléments du crâne, ce qui n’était pas le cas lors de la première exhumation en mars 2004. Des constatations confirmées aussi par l’expert balisticien : « Alors que le crâne était complet lors de l’autopsie du 31 mars 2004, nous avons constaté l’absence de mâchoire inférieure… » Il manque en effet la mâchoire inférieure, une partie de l’os orbital gauche transpercé par les balles et la selle turcique, un os de la boîte crânienne sur lequel les projectiles ont ricoché ainsi que les dents de la partie supérieure. La fille de la victime « s’étonne de ces disparitions » alors que le corps de son père avait été escorté par des gendarmes lors de cette seconde exhumation.

  
La vie familiale de EMILE LOUIS
 
Père
Il est abandonné par ses parents quelques jours après sa naissance. Né de père inconnu
Mère
Il est abandonné par ses parents quelques jours après sa naissance. Né de mère inconnue
Famille adoptive
Famille CAMMIER installée dans l’Yonne
Le père adoptif est artisan maçon, fossoyeur.
Sa mère adoptive est qualifiée d’autoritaire et froide, trait de personnalité dont il s’imprègne entièrement.
Frères et sœurs (adoptifs)
Il est élevé avec deux autres enfants de la DASS+ les 3 enfants de la famille CAMMIER.
Enfance
Il est un enfant difficile et solitaire. Il est surnommé « le bâtard ». Il apprend à 14 ans que ses parents adoptifs ne sont pas ses vrais parents.
Scolarité
Quitte l’école définitivement en 1951 (à 17 ans). Il a obtenu au cours de scolarité son certificat d’études.
 Service Militaire
S’engage en 1951 dans la marine nationale et part en Indochine. Il est affecté à la morgue d’un navire hôpital.
Vie maritale
Il épouse en 1954 Chantal Delagneau (il a 20 ans). Divorcera en 1978.
Il se remariera en 1992 avec Chantal Paradis à Draguignan (Var)
Enfants
Il a deux filles (Maryline et Manoèle) et deux fils (Fabien et Fabrice).
Vie professionnelle
Travaille à la SNCF en 1963. Entre 1963 et 1971 : Il change très souvent de métier mais en 1971, il obtient le permis de chauffeur de bus puis il est embauché par la société de bus « Les Rapides de l’Yonne. »
 
Faits marquants dans la vie d’Emile LOUIS
 
Année non déterminée
Adolescent, il séjourne dans un centre de délinquance en Saône et Loire, où il sera violé.
 
1945 (Emile Louis a 11 ans)
 
Il survient un événement qui va marquer à jamais sa vision des femmes. A la Libération, des résistants ont fait venir ses deux soeurs sur la grande place du village, leur ont rasé le crâne car elles sont accusées d’avoir eu des relations sexuelles avec des Nazis.
 
1948 : (Emile LOUIS a 14 ans)
 
Il apprend que ses parents adoptifs ne sont pas ses vrais parents.
 
1954 (Emile Louis a 20 ans)
 
Il revient dans l’Yonne de son service militaire et commet son premier méfait : Il brûle une grange . Un psychiatre l’examine et le juge irresponsable. Il n’est pas jugé mais astreint à un traitement médicamenteux.
 
1975 : il prend pour maîtresse Gilberte Binoche Lémérorel, une collègue de travail. Elle le décrit comme autoritaire et alcoolique.
 
1978 : Il divorce de sa femme Chantal (dont il dit qu’elle n’est pas portée sur le sexe) et se met en ménage avec Gilberte Binoche Lémérorel.
 
Les victimes
 
1963
Les parents d’une jeune fille porte plainte contre lui. Il a tenté d’agresser leur enfant près d’une gare. L’affaire est classée sans suite mais son employeur la SNCF décide de le muter.
1975
Année où il aurait tué sa première victime (Françoise L).Il avoue ce crime mais se rétracte ensuite. Il l’aurait tué car celle-ci l’aurait rejeté.
A partir de cette année , Emile Louis multiplie les efforts pour être le transporteur attitré des jeunes filles attardées mentales, souvent issues de la DDASS, qui fréquentent les établissements de l’association pour adultes et jeunes handicapés.
Janvier 1977
Christine M (16 ans)
04.04.1977
Jacqueline WEISS (18 ans). La famille d’EMILE LOUIS était sa famille d’acceuil.
22.04.1977
Chantal G (18 ans)
Juillet 1977
Madeleine DEJUST (22 ans). Une des maitresses d’Emile LOUIS.
Juillet 1977
Bernadette L (18 ans)
Début 1979
Marine R (16 ans)
20.02.1981
Sylvianne Lesage ( 23 ans). Elle est élevée par la concubine d’Emile LOUIS. Elle sera découverte le 05 Juillet 1981.
Le profil de ses victimes est toujours le même. Ce sont des femmes fragiles, naïves, isolées qui sont choisies en s’efforçant d’abord de les aider, les séduire et de rassurer leurs proches avant de laisser parler les pulsions meurtrières.
 
L’enquête
 
05 Juillet 1981 : Le cadavre d’une jeune femme en état de décomposition avancée est retrouvé sous 30 cm de fumier dans un abri à bestiaux sur la commune de Rouvray. La victime a les mains liées par des lambeaux de vêtements. Un morceau de tissu est coincé dans la gorge. Face à l’accumulation des preuves matérielles contre Emile Louis, le gendarme Jambert insiste auprès du juge Bourguignon pour qu’il soit inculpé
 
28 Décembre 1981 : Le chauffeur de bus est arrêté et emmené à la prison d’Auxerre.
 
29 décembre 1981 En l’absence d’aveux, le juge Bourguignon décide de l’inculper quand même pour « homicide volontaire » pour le dossier Sylvianne
 
Spontanément, il avoue les agressions sexuelles répétées sur les trois enfants de sa concubine: Annie 16 ans, Daphné 12 ans, Nadia 12 ans.
 
Las de ne pouvoir avancer sur le dossier de Sylvianne, le juge demande à l’officier de Police Jambert de se concentrer sur le dossier des agressions sexuelles.
 
 
17.03.1983 : Claude et Monique Dunand des amis d'Émile Louis, sont inculpés et condamnés pour un commerce proxénète sadomasochiste barbare à Appoigny à 10 km au nord-ouest d'Auxerre avec de nombreuses jeunes filles et femmes issues de la DDASS. Leur réseau de clientèle serait étendu jusque dans les milieux importants d'Auxerre.
 
14 décembre 1983 : La cour d’appel de Paris le condamne à 4 ans d’emprisonnement pour
le dossier des agressions sexuelles mais également à l’interdiction de séjour à vie dans
l’Yonne. Au fil de la procédure, les faits ont été requalifiés en « attentat à la pudeur avec
violence ». Finalement, il bénéficiera d’un non lieu en février 1984.
 
Mars 1984 : Il est libéré, il part s’installer chez sa soeur à Fréjus.
Il s’installe par la suite à Draguignan, dans le Var. Il trouve un emploi dans une entreprise de pompes funèbres.
 
04 Mai 1984 : Avant de quitter Auxerre, le juge Bourguignon délivre un non-lieu dans le
dossier Sylvianne.
 
En 1984, le gendarme Christian Jambert (enfant de la DDASS) chargé de l'enquête de "l'affaire des disparues de l’Yonne" adresse au parquet d’Auxerre un rapport qui met en cause Émile Louis et des réseaux proxénètes sado-masochiste de l'Yonne qui exploitent les filles de la DDASS. Sept viols et assassinats commis à Auxerre et aux environs entre 1975 et 1979 sur des jeunes femmes de la DDASS déficientes mentales légères âgées de 16 à 22 ans. Le procureur de la République René Meyer à qui le gendarme Jambert remit son rapport n'ouvre pas d'information pour manque de preuves et demande informellement au gendarme de poursuivre l'enquête. Le rapport est égaré. Le gendarme se suicide sans explications officielles des suites d'une longue dépression excédé de ne pas être pris au sérieux dans l'affaire Émile Louis.(en août 1997, le suicide sera requalifié en assassinat).
 
1989 : Pierre CHARRIER , le directeur du centre de la DDASS d'Auxerre d'où viennent les sept jeunes filles est pris en flagrant délit à l'arrière d'une voiture en compagnie d'une handicapée de 22 ans dont il abuse sexuellement. Il explique qu'il aurait ainsi permis à la jeune femme de « s'épanouir affectivement ». Il est condamné à six ans de prison ferme.
 
 
1992 : en avril, il épouse en secondes noces, Chantal Paradis à Draguignan .Elle est en proie à la dépression après son premier divorce.Il prend sa retraite à Draguignan.
 
03.07.1996 : l’association de défense des handicapés de l’Yonne dépose une plainte au juge d'instruction B.LEWANDOWSKI pour enlèvement et séquestration dans "l'affaire des disparues de l’Yonne.". Les juge d’instruction et procureur de la république refusent la réouverture du dossier en février 1997 pour prescription, l'affaire étant ancienne de plus de 15 ans (en droit français, un crime est prescrit au bout de dix ans).
 
Les familles de victimes décident d'ultra médiatiser l'affaire en écrivant à l'émission télévisée « Perdu de vue » animée par Jacques Pradel. Ce dernier prend à cœur cette affaire et saisi l'occasion de faire monter son audimat en utilisant son émission pour recueillir des témoignages et jouer les journalistes d'investigation et faire bouger la Justice.
 
Dès lors, il faudra attendre Mai 1997, pour que la Cour d’Appel de Paris accède à la demande incessante des enfants disparues et jamais retrouvées d’ouvrir une information judiciaire sur les disparues de l’Yonne. Les motifs retenus qui n’entrent pas dans le champ de la prescription judiciaire sont « enlèvement et séquestration ».
 
1999, Marylin, la fille d’Emile LOUIS déclare avoir découvert chez sa mère (décédée) en 1998, un coffre qui contient des effets féminins, sur lesquels curieusement toutes les étiquettes sont arrachées. Le juge d’instruction décide de placer le coffre sous scellé et le confie à un laboratoire d’expertise génétique.
 
12.12.2000 Arrestation d’Emile LOUIS
 
18.12.2000 : Première extraction d’un squelette à l’endroit indiqué par Emile LOUIS. .Après analyse par les laboratoires, il s’agit de Jacqueline WEISS (tuée en 04.1977).
 
13.12.2000 : Sa seconde femme CHANTAL née PARADIS épouse LOUIS porte plainte contre son époux à Draguignan pour viol et tortures horribles après qu'il l'ait droguée aux médicaments entre 1992 et 1995, ainsi que sur sa fille Karine issue de son premier mariage, alors âgée de 14 ans (Karine a déposé plainte en janvier 2000 contre son beau-père pour agressions sexuelles). Émile Louis reconnaît les faits devant les enquêteurs puis nie tout en bloc et clame son innocence.
 
14.12.2000 : Il est écroué
 
04.01.2001 : Seconde extraction à l’endroit indiqué par Emile LOUIS. Après analyse par les laboratoires, il s’agit de Madeleine DEJUST (tuée en 07.1977), une des maîtresses d’Emile LOUIS.
 
Février 2002 : La Cour de Cassation admet que la prescription se s’applique pas dans les faits reprochés à Emile LOUIS . Il peut donc être renvoyé devant une Cour d’Assises.
 
 
En 2004, le 26 mars, il est condamné en première instance à 20 ans de réclusion, assortie d’une période de sûreté des deux tiers, par le Tribunal Correctionnel de Draguignan pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, commis au début des années 1990.
 
Le 23 novembre 2004, Émile Louis reconnaît le viol et la séquestration d'Anne-Marie Ziegler rencontrée au milieu des années 1980. Ils étaient voisins de mobile-home dans un camping du Var. Elle n’a pas porté plainte de peur qu’il ne s’en prenne à ses trois enfants.
Le 25 novembre 2004, il est condamné en première instance par la Cour d’Assises de l' Yonne à l'âge de 66 ans à la réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans (la peine maximale) après onze ans de procédures judiciaire pour meurtre des sept viols et assassinats de l'affaire des disparues de l’Yonne. Il est également condamné à verser 60 000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral pour les enfants de Bernadette Lemoine et Françoise Lemoine, 30 000 euros pour la mère de Chantal Gras, 15 000 euros pour les sœurs et les frères des sept victimes, 5 000 euros à chacune des 15 parties civiles au titre des frais de procédure. Ne pouvant pas verser de tels montants, c’est l’État, via la commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI) qui dédommage les parties civiles. Les familles des victimes réclament de poursuivre le procès pour savoir ce qui est arrivé aux cinq des sept disparues dont on n’a pas retrouvé les corps. Émile Louis fait appel.
 
Le 12 octobre 2005, la fille aînée d'Émile Louis, Marilyne Vinet entendue comme témoin au procès de Draguignan déclare avoir été violée par son père alors qu’elle avait 5 ans et 19 ans.
 
Le 14.10.2005, il est condamné à 30 ans de réclusion, assortie d’une période de sûreté des deux tiers par la cour d’appel des Bouches-du-Rhône, pour viols avec actes de torture et de barbarie sur sa seconde épouse et viols sur sa belle-fille, à Draguignan, au début des années 1990. Soit 10 ans de plus qu'en première instance (en plus de sa peine de réclusion à perpétuité pour l'affaire des disparues de l’Yonne).
En juin 2006, les douze jurés de la Cour d'appel de Paris confirment une peine identique à la première instance pour l'affaire des disparues de l’Yonne : réclusion criminelle à perpétuité avec peine de sûreté de 18 ans et dédommagement des famille de victimes.
 
Émile Louis et son avocat Alain Thuault affirment le désir de se pourvoir en Cour de cassation
 
Le plus
 
Émile Louis a confessé qu’il croyait en Dieu « qui pardonne à ceux qui l’ont offensé... ». Il exprime le désir de se retirer du monde entier et de finir ses jours dans un monastère dans un isolement total et dans la prière.
 
Émile Louis soufre en plus d’une cardiopathie coronarienne et d’un diabète qui l’obligent à recevoir des injections d’insuline quotidiennes.
 
 
 
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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 09:00

marcel-BARBEAULT.jpg
Nom MARCEL BARBEAULT
Surnom : Le Tueur de l’Ombre
Né le : 10.08.1941 à Liancourt
Mort le : encore en vie
Tueur en série Français
 
PREAMBULE
 
Mari et père modèle, Marcel Barbeault est un tueur à la personnalité surprenante. Dans la région de Nogent-sur-Oise, durant sept années, au lever du jour, il a parcouru les rues pour tuer des femmes. Il en a abattu sept, ainsi qu’un homme. Il utilisait une arme à feu, fait assez rare chez les tueurs en série. Il a été condamné pour cinq des sept meurtres, mais n’a jamais rien avoué.
 
Les liens vidéo
Non trouvé
 
La vie familiale de Marcel BARBEAULT
 
Père
Cheminot (SNCF)
Mère
Femme au Foyer qui décède en 1968 (il a alors 27 ans) d’un cancer du sein.
Frères et Sœurs
2 Frères dont 1 qui décède d’un accident de route en 1971 et l’autre qui se suicide en 1974 en se jetant sous un train.
Scolarité
Quitte l’école très tôt après avoir loupé son certificat d’études primaires.
Service Militaire
Le 13 décembre 1960, il s’engage dans l’armée pour partir en Algérie. Il désire s’engager aux côtés des parachutistes mais découvre être atteint de vertiges. Il exerce donc en tant que brancardier. Le 19 décembre 1962, il décoré de la « Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Afrique du Nord » et de la « Croix de la valeur militaire ». A son retour en France, il veut entrer dans la gendarmerie mais n’est pas retenu après la première sélection.
Vie professionnelle
En 1972, il est embauché à l’usine Saint-Gobain de Rantigny, dans le bassin industriel de Creil.
 
 Vie maritale
Marié, il est père de deux enfants.
 
L’homme
 
Le 03 septembre 1974 : Il est interpellé en flagrant délit par les gendarmes. Il récupérait le magot d’un cambriolage. Il reconnaît qu’il n’est pas à son coup d’essai. Les enquêteurs perquisitionnent son domicile et sont étonnés des sommes volées par Barbeault. Il explique que s’il vole c’est pour pouvoir emmener sa famille en vacances. Jugé, il est condamné à un mois d’emprisonnement à la maison d’arrêt d’Amiens. A sa sortie, son épouse veut se séparer mais par amour pour ses deux fils elle décide de lui laisser une dernière chance.
 
Les victimes
 
 
10.01.1969
Françoise L, épouse d’un ingénieur de l’usine Saint-Gobain, cuisine dans sa maison située près de la voie de chemin de fer. Soudain, Elle ressent une effroyable douleur à l’épaule, puis s’écroule. Elle est blessée par une balle de carabine, tirée à travers la fenêtre de sa maison. Elle n’est que légèrement touchée mais n’a pas pu identifier le tireur. Les policiers pensent à une menace envers le mari car il est l’un des cadres dirigeants de la société Saint-Gobain, qui négocie à cette époque le rachat d’une entreprise de la région.
14.01.1969
Michèle L, 17 ans, rentre au domicile familial, lorsqu’elle entend une détonation. Elle est blessée au ventre mais sa vie n’est pas en danger. La vitime n’a pas eu le temps de voir son agresseur car la nuit est tombée. Les enquêteurs font un lien entre les deux affaires, la presse locale surnomme l’agresseur le « tueur de l’ombre ».
23.01.1969
Thérèse A, âgée de 49 ans, rentre chez elle quand soudainement elle est attaquée par un homme qui l’assomme avant de lui tirer une balle de calibre 5.5 dans la nuque. Le lendemain, un badaud découvre le cadavre dissimulé le long de la voie ferrée.
16.11.1969
Le 16 novembre 1969, Barbeault, le visage dissimulé sous un foulard et vêtu un ciré marron pénètre dans une maison isolée, dans la rue Faidherbe. Il pointe une carabine sous les yeux de Suzanne M, 44 ans, et de sa fille. Il les amène à la ligne de chemin de fer toute proche puis les sépare. La mère est ligotée puis il la tue d’une balle dans la tempe. Effrayée, sa fille s’échappe. Au commissariat de Creil, elle décrit avec précision le meurtrier de sa mère : un homme grand avec des yeux sournois. La police rapproche les quatre agressions. Les médias presse envoient leurs journalistes à Nogent-sur-Oise. Le « tueur de l’ombre » fait les gros titres des journaux. La peur hante s’installe à Nogent-sur-Oise. Pourtant, pendant trois ans, le « tueur de l’ombre » reste silencieux..
06.02.1973
Annick D, 29 ans, ouvreuse de cinéma, est retrouvée à moitié nue à quelques mètres du centre ville de Nogent. Le meurtrier l’a assommée à la tête, avant de tirer une balle de 22 long rifle dans la nuque.
28.05.1973
Les cadavres Eugène S, 25 ans, et Mauricette V, une ouvrière de 23 ans, sont découverts à l’aube. A l’avant, l’homme repose dans une mare de sang et le corps de la jeune femme gît à quelques mètres du véhicule.
08.01.1974
Josette R, une employée de banque de 29 ans, est retrouvée morte à son
domicile de Nogent-sur-Oise. Le tueur a pénétré chez elle en escaladant les balcons de la résidence. Il l’a assommé puis tiré deux balles de calibre 5.5 dans la tempe. Le corps de la jeune femme est découvert à demi nue trois jours plus tard par des voisins inquiets de son silence.
24.11.1975
Julia G. le jardinier municipal découvre le cadavre de la jeune femme qui est dévêtue des genoux à la poitrine. (elle prenait tous les matins le train de 6h09 pour aller au travail et passait par le jardin public où elle a été découverte.
06.01.1976
Françoise J, une jeune femme brune de 21 ans, secrétaire administrative à
EDF, vient de quitter son domicile quand un homme se précipite sur elle et la tabasse à coup de matraque derrière la tête. Il la poignarde avec violence à la poitrine puis braque le canon d’une carabine 22 long rifle sur la tempe de la jeune femme et tire. Ensuite, il dénude Françoise J des genoux à la poitrine en lui arrachant ses bas et fait glisser son slip sur ses chevilles.
 
L’enquête
 
En septembre 1974, l’inspecteur divisionnaire Daniel Neveu, muté à Creil, se voit confier l’affaire. Avec rigueur et persistance, il construit une analyse. Depuis le début de l’affaire, 250 gendarmes et 50 inspecteurs sont mobilisés en permanence dans la région. Auditions par centaines, fouilles systématiques, recherches minutieuses, aucune piste n’est écartée. Les indices sont peu nombreux : un cheveu brun, une empreinte de botte de pointure 42, quelques douilles de balles de carabines, une cordelette, et le témoignage de Micheline M, qui a entrevu le tueur.
 
Les experts psychiatres tentent d’analyser la personnalité du tueur. Selon leurs études, il s’agirait d’un homme solitaire ayant des problèmes de sexualité. Les études balistiques démontrent que le tueur ne se sert pas toujours de la même arme. Daniel Neveu remarque les crimes sans mobile apparent sont accomplis selon un rituel : la nuit, dans le froid, un coup de matraque, puis un coup de feu (et, pour le meurtre de Josette R, l’utilisation d’un couteau dans un but sexuel).
 
La découverte le 27.11.1975 du corps de Julia G. est déterminante pour l’enquête. Le commissaire Christian Jacob reçoit un témoin oculaire du meurtre. Ce dernier a vu, vers 5h45, dans le parc, un homme immobile caché dans des arbres. Il est vêtu de sombre, il est grand avec des cheveux noirs et son regard glacial.
 
Mi décembre 1976, Le commissaire Jacob a reçu un appel anonyme lui précisant que le meurtrier est un ancien ouvrier des Etablissements Rivière à Creil, qu’il s’était engagé pour la guerre en Algérie et qu’il était amateur de boxe. Il précise que l’individu est marié et qu’il ne possède par le permis de conduire.
 
Daniel Neveu ( inspecteur) qui avait déjà établi une liste de 150 suspects rajoute six noms après l’appel anonyme.
 
L’inspecteur reprend alors le dossier du double meurtre de Laigneville.
 
Ce qui l’étonne c’est que ce meurtre ne correspond pas aux autres, car le meurtrier n’avait jusque là jamais tué d’homme. Il pense que le meurtre s’est passé à proximité d’un lieu familier pour le tueur pour qu’il ait pris autant de liberté.
 
L’Inspecteur N se souvient alors que les jours précédents le double meurtre, est retrouvé à côté d’un robinet d’eau du cimetière de Laigneville, une balle de 22 long rifle. Cette balle est peut être tombée de la poche du tueur. L’assassin doit donc se rendre fréquemment sur la tombe d’un proche.
 
Neveu fait dresser une nouvelle liste, 2 500 personnes sont susceptibles de venir se recueillir sur l’une des 650 tombes de Laigneville.
 
Le suspect numéro 5 s’appelle Marcel BARBEAULT.
 
Le 14 décembre 1976, une perquisition est ordonnée à son domicile mais aucun élément probant n’est trouvé dans son appartement. Mais dans la cave, les enquêteurs découvrent, dissimulés derrière une porte, une carabine 22 long rifle de marque Gekado, un poignard de commando, une matraque et un ciré de pêcheur.
Lorsque les policiers amènent Barbeault à l’inspecteur Neveu, ce dernier est interloqué par la ressemblance entre cet homme d’1m82 et le portrait-robot du « tueur de l’ombre ». Durant l’interrogatoire, Barbeault nie toutes les accusations portées contre lui. Cependant la ressemblance physique, la carabine 22 long rifle et le poignard de parachutiste trouvé dans sa cave,sont autant d’indices contre lui. Mais Barbeault se défend en expliquant que la carabine et le ciré il les a retrouvé au cimetière.
 
L’instruction
 
Le 16 décembre 1976, il est présenté au tribunal de Senlis, devant Marie Brossy-Patin, juge d’instruction chargée de l’affaire. Elle a analysé les conclusions du rapport balistique de la carabine de marque Gekado saisie dans la cave du prévenu. Les conclusions de la police scientifique ne permettent plus aucun doute, c’est bien cette carabine 22 long rifle, au canon et à la crosse sciée, qui a tuée Françoise J, le 6 janvier 1976.
Marcel Barbeault reconnaît être un voleur mais pas un tueur. Mais tous les objets saisis chez lui, le désignent comme le tueur de l’ombre: un poignard de parachutiste, un tuyau qui a pu être utilisé comme une matraque, et un ciré de pêcheur. Le vêtement correspond à la description qu’en a faite Micheline M. Elle reconnaît aussi formellement la silhouette de Barbeault. En s’appuyant sur ces preuves matérielles et les témoignages, la juge d’instruction inculpe Barbeault pour le meurtre de Françoise J.
 
 
Le 21 décembre 1976, La juge lui demande les raisons qui le poussent à fréquenter régulièrement les cimetières de la région. Il explique que son grand-père ne peut plus se déplacer seul pour entretenir les tombes des membres de la famille c’est pourquoi il l’a enjoint de le faire à sa place.
 
La balistique a découvert que l’arme qui a tué Françoise J a également tué Julia G. Ces conclusions sont sans effet sur les positions de Marcel Barbeault qui explique avoir trouvé la carabine. Il est inculpé pour un second meurtre, celui de Julia G.
 
Un an après son incarcération, l’enquête piétine mais une nouvelle découverte fait basculer le destin de Barbeault. Lors d’un cambriolage commis en 1970 au domicile de M. L, une autre carabine 22 long rifle, de marque Reina, a disparu. L’analyse comparative réalisée prouve que ces projectiles sont ceux qui ont tué Eugène S, Mauricette V, ainsi que Josette R. Le 16 décembre 1977, lorsque Mme Brossy-Patin lui fait part de ces trois nouvelles inculpations, il nie avec la même énergie.
 
Après cinq années d’instruction, Marie Brossy-Patin transmet à la chambre des mises en accusation d’Amiens le dossier du « tueur de l’ombre ».
 
Mais sur les huit meurtres, seuls cinq sont attribués à Barbeault. Faute de preuves matérielles tangibles, les trois premiers meurtres commis à Nogent, (Thérèse A, Suzanne M et Annick D) ne sont donc pas officiellement élucidés.
 
Le jugement
 
Le lundi 25 mai 1981, s’ouvre le procès de Marcel Barbeault devant la cour d’assises de Beauvais (Oise). Il risque la peine capitale. Bien qu’il ait toujours nié être le « tueur de l’ombre », Barbeault a du répondre des meurtres de Mauricette Van Hyfte, d’Eugène Stephan, de Josette Routier, de Julia Gonçalves et de Françoise Jakubowska.
 
Barbeault avait presque l’air étonné de se retrouver dans cette salle d’audience. Il semblait calme, mais l’agitation continuelle de ses doigts trahissait une grande nervosité. Barbeault avait peur de ses juges, de ces femmes tirées au sort pour constituer le jury populaire, qui allait se prononcer sur sa culpabilité. Son avocat en avait récusé cinq, l’avocat général presque autant. Mais le hasard du tirage au sort était têtu. Parmi les neuf membres de jury, trois femmes brunes siégeaient aux côtés des autres jurés.Au total, pas moins de 75 témoins et 17 experts furent entendus pendant ce procès.
 
Après la lecture des actes d’accusation, le président Blin voulu en savoir plus sur la vie de Barbeault et lui demanda : "Etiez-vous à côté de votre mère le jour de sa mort ?". "Oui", répondit tristement Barbeault, "j’étais là, je l’ai vue mourir". L’accusé adorait sa mère et la série de meurtres avait débuté au lendemain de la mort de celle-ci.
 
Marcel Barbeault relata ensuite les autres décès survenus dans sa famille : l’accident de voiture de son frère Jean-Louis en 1971 et le suicide de Roger, son autre frère, en 1974.
 
Il raconta sa rencontre avec Josiane, qui allait devenir son épouse, et qu’il aimait tellement.
 
Le 10 juin 1981, l’avocat général fait un réquisitoire de quatre heures et demi, au terme duquel il demande la peine de mort.
 
L’avocat de la défense rappelle à la cour que son client nie être l’auteur des meurtres et que les preuves matérielles sont fragiles et insuffisantes. Après six heures de délibéré, Barbeault est reconnu coupable de seize cambriolages, deux meurtres et trois assassinats. Mais le jury lui reconnaît des circonstances atténuantes et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité.
 
Citation des psychiatres dans leur rapport sur le « Tueur de l’Ombre »
 
« Il s’agit d'un sujet morbide, sadique, éprouvant l‘irrésistible besoin d’une domination brutale et criminelle, compensatoire à son impuissance »
 
Ils conclurent tous qu’il était intelligent et qu’il n’était pas un malade mental. Un être renfermé, un peu fruste, avec des tendances morbides, certes, mais dont l’état n’avait rien de pathologique. Un homme normal.
 
Autre citation d’un psychiatre
 
« Barbeault est normal, banal même. S’il était venu me consulter, je lui aurais conseillé de prendre un peu l’air et non pas de se faire traiter » : Jean-René Lavoine, médecin psychiatre.
 
 
 
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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 13:34
marcel-PETIOT.jpg
Nom MARCEL PETIOT
Surnom : Le Docteur PETIOT
Né le : 17.01.1897 à Auxerre dans l’Yonne
Mort le : 26 Mai 1946 (Guillotiné à Paris)
Tueur en série Français
 
PREAMBULE
 
Médecin Français qui fut accusé de meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-six personnes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
 
Les liens vidéo
Aucune
 
Eléments majeurs de sa vie
 
Père
Fils d’un fonctionnaire des Postes. Son oncle Gaston PETIOT est professeur de philosophie au collège d’Auxerre.
Enfance
Dès son enfance, il manifeste des signes de violence, allant jusqu'à étrangler un chat après lui avoir plongé les pattes dans l'eau bouillante ou tirant au revolver sur des chats.
Vie maritale
1927 : Il épouse Georgette Lablais, fille d'un commerçant notable de la ville.
Service Militaire
Il est blessé pendant la Première Guerre mondiale d'un éclat de grenade au pied et il est réformé début 1918 pour troubles mentaux et neurasthénie
Vie étudiante
Avec la facilité d'accès pour les anciens combattants, il finit ses études de médecine en 1921 avec la mention très bien.
Vie professionnelle
En 1922, il ouvre un cabinet médical à Villeneuve-sur-Yonne où il devient rapidement populaire auprès des gens (notamment grâce à des consultations gratuites offertes aux indigents ainsi que des vaccinations gratuites) mais se fait remarquer par ses tendances à la cleptomanie.
Vie politique
Il est élu Maire en 1927 puis en 1931 Conseiller Général. Rapidement, il est cité devant les tribunaux pour plusieurs délits : fausses déclarations d'assurance maladie, détournements de fonds, vol d'électricité. Il est finalement révoqué de ses fonctions de maire en 1933 et doit quitter Villeneuve-sur-Yonne.
 
L’homme
 
En 1933, il s'installe à Paris, où il ouvre une clinique au 66, rue Caumartin
 
En 1936, il est arrêté pour vol à l'étalage à la librairie Gibert, au quartier latin ; il échappe à la prison en se faisant reconnaître aliéné mental. Il est alors interné à la Maison de santé d'Ivry.
 
En mai 1941, il fait l'acquisition d'un hôtel particulier, situé au 21 rue Le Sueur. Il y réalisera d'importants travaux : il fait surélever le mur mitoyen, afin de barrer la vue de la cour et transformer les communs en cabinet médical. Lors de fouilles, la police découvrira une cave complètement aménagée, des doubles-portes, une chambre à gaz dont la porte était équipée d'un judas pour regarder l'agonie de ses victimes, ainsi qu'un puits rempli de chaux vive.
 
 
Les victimes
 
À partir de 1943, il propose à des personnes menacées de poursuites par la Gestapo de les faire passer clandestinement en Argentine; ces personnes sont convoquées de nuit, rue Le Sueur, avec une valise contenant bijoux, numéraires, argenterie ... sous le nom de « docteur Eugène » il organise ainsi un réseau et recrute des rabatteurs. Les services allemands ayant découvert son réseau, Petiot est arrêté et torturé. Libéré, il se réfugie dans l'Yonne.
 
Le 9 mars 1944, les pompiers sont alertés par des voisins incommodés depuis plusieurs jours par les odeurs s'échappant d'une cheminée de l'immeuble de la rue Le Sueur. Après avoir appelé Petiot chez lui et vainement attendu son arrivée, ils fracturent une fenêtre et pénètrent dans l'immeuble. Ils sont vite alertés par l'odeur et le ronflement d'une chaudière et, descendant dans la cave, découvrent des corps humains dépecés, prêts à être incinérés dans la chaudière.
 
Dans le fourneau de la cuisine, la police découvre les restes calcinés de 24 personnes puis près de 50 valises portant les noms des juifs et près de 2 000 objets ou vêtements ( 650Kg).
 
Petiot réussi à s’enfuir, et s'engage dans les Forces Françaises de l'Intérieur sous le nom de "Valéry" ; devenu capitaine, il est affecté à la caserne de Reuilly.
 
La Libération et l’épuration au sein de la police entraînent sa perte, son mandat d’arrêt est réactivé. Il est arrêté le 31.10.1944.
 
Décembre 1944 : Il est arrêté et jugé pour 27 assassinats bien qu’il en revendique 63. Les victimes, d’après ses déclarations, collaborent avec les Nazis.
 
L’enquête établit que ces quatre années d’assassinats lui ont apporté 10 millions de nouveaux francs.
 
La condamnation
 
Défendu par Maître René Floriot, avocat, il est jugé du 18 mars au 4 avril 1946; malgré une très longue plaidoirie (qui dura six heures) de son avocat, il est condamné à mort et Guillotiné le 25 mai 1946 à la prison de la Santé à Paris
 
Citation
 
À l'avocat général qui venait de le réveiller pour l'exécution, Petiot lui rétorqua « Tu me fais chier ». Puis plus tard devant la guillotine « Ça ne va pas être beau ». Au magistrat qui lui demanda, au moment de monter à l'échafaud, s'il avait quelque chose à déclarer, il répondra : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages. ».
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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 13:45
Nom LANDRU Henri Désiré
Surnom : Le Barbe Bleu de Gambais
Né le : 12 avril 1869 à Paris (19ème)
Mort le : 25 février 1922 à Versailles (Guillotiné)
Tueur en série Français
 
PREAMBULE
 
Comment l’adolescent studieux des années 1881 est-il devenu un petit escroc multirécidiviste vers 1900 avant de se transformer en assassin froid et déterminé à partir de 1914 ?
 
Les liens vidéo
Non trouvé
 
La vie familiale de Désiré LANDRU
 
Père
Chauffeur
Mère
Couturière
Enfance
Il va à l’école des Frères à Paris et officie comme sous diacre à l’église Saint Louis en l’Ile
Vie maritale
Epouse Marie Catherine REMY .
Enfants
Il aura une fille de son épouse qui naît le 04 juin 1891. Il la reconnaîtra deux ans plus tard.
Puis 3 autres enfants Maurice, Suzanne et Charles.
Maîtresse
Fernande Segret, dernière maîtresse de Landru, avec laquelle il vivait conjugalement lors de son arrestation, artiste lyrique, fit carrière dans un cabaret parisien puis partit travailler comme institutrice au Liban.
En 1968, elle se jeta dans les douves du château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s'était retirée. Dans sa chambre, il y avait deux photos : l'une de sa mère, l'autre de Landru.
 
 Famille de LANDRU
La famille Landru dut changer de nom pour mener une vie tranquille. Maurice Landru, victime d'un maître chanteur, dut en changer trois fois.
 
 
L’homme
 
De 1893 à 1900, il pratique une dizaine de métiers : comptable, entrepreneur de travaux, cartographe et fonde une fabrique de bicyclettes à pétrole avec laquelle il commet sa première escroquerie (Il reçoit des paiements anticipés pour des commandes qu’il n’effectuera jamais).
 
En 1909, il est condamné à trois ans de prison ferme pour escroquerie  (suite à une annonce matrimoniale, il a fêté ses fiançailles avec une certaine Jeanne Isoré. Il s'est fait remettre les titres de la dame, puis a disparu.)
 
Dès sa sortie de prison, il monte une nouvelle escroquerie : il achète un garage, qu'il revend immédiatement sans avoir payé le premier propriétaire. La justice l'identifie assez vite comme l'auteur de ce délit, et il prend la fuite. En 1914, il est condamné par défaut pour cette affaire à quatre nouvelles années de prison. S'agissant de sa quatrième condamnation à une peine de plus de trois mois, le verdict est agrémenté de la peine accessoire de relégation, c'est-à-dire qu'il est condamné à être déporté à vie au bagne de Guyane.
 
Landru qui a déjà connu la prison sait que la détention en Guyane se passe dans des conditions extrêmement difficiles avec un taux de mortalité très élevé parmi les détenus. Il est dès lors possible que cette condamnation ait joué un rôle dans sa transformation en assassin : il ne pouvait tout simplement plus se permettre d'être reconnu par l'une de ses victimes.
 
 
Les victimes
Pour subvenir aux besoins de sa famille, Landru, à partir de 1915, se faisant passer pour un homme veuf, esseulé et disposant d'une certaine aisance, entreprend de séduire des femmes seules et riches.
 
Simulant une prospérité qui n'était que de façade, il leur fait miroiter le mariage et, à cette fin, les invite à séjourner brièvement dans une villa isolée qu'il loue à Vernouillet puis à Gambais (Seine-et-Oise, actuel département des Yvelines).
 
il fait signer à ses victimes une procuration, lui permettant ensuite de faire main-basse sur leurs comptes bancaires. Il ne lui reste plus qu'à assassiner ces dames imprudentes, puis à faire disparaître les corps en les brûlant dans le fourneau de la villa.
 
 
Février 1915
Jeanne-Marie Cuchet née Jamast
39 ans
lingère, veuve d'un commerçant, tuée à Vernouillet ;
Février 1915
André Cuchet,
17 ans
fils de Jeanne Cuchet, , vendeur dans une lingerie, tué à Vernouillet ;
Juin 1915
Thérèse Laborde-Line,
47 ans
née le 12 août 1868 à Chacornus (Argentine), séparée d'un mari aubergiste, tuée à Vernouillet ;
3 août 1915
Marie-Angélique Guillin,
xx
ancienne gouvernante, tuée à Vernouillet ;
Décembre 1915
Berthe-Anna Héon
55 ans
née au Havre, veuve, femme de ménage ;
27 décembre 1916
Anne Collomb,
44 ans
veuve, secrétaire dans une compagnie d'assurances, tuée à Gambais ;
12 avril 1917
Andrée-Anne Babelay,
19 ans
domestique chez une cartomancienne, tuée à Gambais ;
19 août 1917
Célestine Buisson
xx
veuve, femme de ménage, tuée à Gambais ;
26 novembre 1917
Louise-Joséphine Jaume,
38 ans
séparée de son époux et en instance de divorce, tuée à Gambais 
5 avril 1918
Anne-Marie Pascal
33 ans
divorcée, couturière, tuée à Gambais ;
13 janvier 1919
Marie-Thérèse Marchadier
38 ans
née le 7 octobre 1881 à Bordeaux, ancienne prostituée tenancière d'une maison de passes rue Saint-Jacques, à Paris, connue sous le nom de la belle Mytèse, tuée à Gambais (la police retrouvera les cadavres de ses deux chiens, étranglés).
 
 
La condamnation
 
Le procès, qui passionna les contemporains, s'ouvre le 7 novembre 1921 devant la cour d'assises de Seine-et-Oise siégeant à Versailles. La cour est présidée par le président Gilbert assisté de MM. Schuler et Gloria, assesseurs ; M. Godefroy officie comme avocat général ; Landru choisit comme avocat Maître de Moro-Giafferi, assisté de Maître Auguste Navières du Treuil tandis que les parties civiles sont représentées par Maîtres Lagasse et Surcouf.
Le procès attire le Tout-Paris : Mistinguette Raimu, Berthe Bovy, Colette.
Landru nie jusqu'au bout être l'auteur de ces crimes, concédant toutefois avoir volé et escroqué ses supposées victimes. Il fait preuve à diverses reprises d'une éloquence souvent provocante devant la cour, allant, par exemple, jusqu'à s'exclamer : « Montrez-moi les cadavres ! ». La cuisinière dans laquelle il avait fait brûler ses victimes est même transportée dans la salle d'audience.
Son avocat le défend avec acharnement mais, face à une série de témoignages accablants et un faisceau de présomptions convaincantes, ne peut lui éviter d'être condamné à mort le 30 novembre 1921.
Le 24 février 1922, Alexandre Millerand, président de la République, rejette le recours en grâce déposé.
Landru est guillotiné à l'entrée de la prison de Versailles à l'aube du 25 février 1922 par le bourreau Anatole Deibler.
 
L’enquête
À la fin de 1918, le maire de Gambais reçoit une lettre d'une certaine Mme Pellet, lui demandant des nouvelles d'une Mme Anne Collomb qui, fiancée à un M. Dupont, s'était établie avec lui à Gambais ; le maire répond qu'il ne connaît pas cette personne. Quelques temps plus tard cependant, l'édile reçoit une lettre d'une certaine Mme Lacoste, qui lui demande des nouvelles de sa sœur Célestine Buisson, laquelle se serait également installée à Gambais avec un M. Frémyet.
Frappé de la similitude des demandes, le maire met en contact les deux familles qui se rendent compte que Dupont et Frémyet semblent être la même personne et s'unissent pour porter plainte contre X auprès du parquet de la Seine.
Une enquête de police permet d'établir que la maison en question appartient à un certain Monsieur Tric, qui la loue à un Monsieur Fremyet, résidant à Rouen. Les recherches sur cette personne demeurent vaines jusqu'à ce que, le 11 avril 1919, la parente de l'une des disparues reconnaisse le mystérieux homme sortant d'un magasin de faïences. Alertée, la police parvient à localiser l'individu, nommé Lucien Guillet ; celui-ci est arrêté par les policiers Braunberger et Belin, le 12 avril 1919, à son domicile rue Rochechouart et accusé d'escroquerie et d'abus de confiance
 
L'examen des papiers personnels de Landru - et en particulier son carnet de comptes, méticuleusement tenu - révèle une vaste opération d'escroquerie au mariage : pas moins de 283 femmes sont entrées en contact avec Landru suite à des annonces matrimoniales passées par celui-ci dans des journaux. La découverte, dans le carnet, des noms de dix femmes déclarées officiellement disparues conduit le juge d'instruction Dautel à inculper Landru de meurtres.
Des perquisitions ont lieu chez Landru mais aussi dans les deux villas qu'il louait successivement, à Vernouillet puis à Gambais, conduisant à la découverte de débris humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière ; on trouve également des agrafes, des épingles, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d'os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents.
Le 28 juin 1919, les enquêteurs Kling et Beyle font brûler dans la cuisinière une tête de mouton et un gigot de 7 livres : ils constatent que le tirage est excellent et que la graisse de la viande assure une parfaite combustion.
De même, les enquêteurs retrouvent dans un garde-meuble loué par Landru des meubles ayant appartenu à l'une des victimes.
Les papiers personnels de Landru sont examinés, en partie sa comptabilité, qui révèle l'achat de plusieurs scies à métaux et scies à bûches ; les noms des fiancées y sont même associés à des heures qui paraissent, pour les enquêteurs, constituer les heures des crimes (12 avril 1917 Mlle Babelay 4h soir ; 1er septembre 1917 Mme Buisson 10h15 ; 26 novembre 1917 Mme Jaume 5h ; 5 avril 1918 Mme Pascal 17h15).
L'une des preuves les plus accablantes est fournie par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée).
Il semble aujourd'hui acquis, tant par les analystes que par les historiens, que les victimes étaient découpées et que les corps (tronc, jambes, bras) étaient soit enterrés dans des bois, soit jetés dans des étangs tandis que les têtes, mains et pieds étaient incinérés (vraisemblablement dans la cuisinière de la villa).
Le 19 décembre 1919, Mme Landru et son fils Maurice sont inculpés de recel qualifié ainsi que de faux et usage de faux. Internée à la prison Saint-Lazare pour avoir aidé son époux à réaliser des titres ayant appartenu à une des victimes, Mme Landru obtient finalement un non-lieu.
Le 18 août 1920, le juge Bonin récapitule toutes les charges : le dossier est si volumineux que le substitut Gazier, chargé d'établir le réquisitoire définitif, profite des vacances du juge Bonin pour l'étudier dans le cabinet du magistrat. Le dossier contient en tout plus de 5 000 pièces sans preuve ni aveu.
 
Le petit plus
 
 
Une scène mémorable eut lieu pendant le procès : pendant sa plaidoirie l'avocat de Landru affirma que des victimes avaient été retrouvées et allaient venir se présenter devant la Cour d'Assises. Le public et les jurés tournèrent la tête vers la porte, et l'avocat, après avoir laissé planer le suspense, souligna que le fait que tous ceux qui avaient tourné la tête vers la sortie avaient ainsi démontré leur manque de conviction concernant la réalité des assassinats imputés à son client, mettant en évidence le peu de preuves contre Landru faute de cadavre retrouvé. L'avocat général rétorqua du tac au tac que Landru, lui, n'avait pas tourné la tête vers la porte, ce qui influença sans doute le jugement.
 
 
Landru reste également célèbre pour certaines de ses réparties
  • à l'huissier chargé de lui remettre la liste des jurés : « il n'est pas vraiment utile de se déranger surtout un dimanche, pour si peu de choses ».
  • au président : « Ma mémoire est surmenée par ces longs débats » - « Chaque fois qu'on voit sur mon carnet un chiffre en haut d'une page, on en déduit que ce fut l'heure où j'accomplissais un crime ! » -(le président) « Voyons Landru, toutes ces femmes ... vos enfants ne disaient rien ? » (Landru) « Quand je donne un ordre à mes enfants, moi, monsieur le Juge, ils obéissent. Ils ne cherchent pas le pourquoi ni le comment. Je me demande comment vous élevez les vôtres ! »
  • « Vous parlez toujours de ma tête, Monsieur l'avocat général. Je regrette de n'en avoir pas plusieurs à vous offrir ! »
  • « Moi ? J'ai fait disparaître quelqu'un ? Si vous croyez ce que racontent les journaux ! »
  • (Le président) « Vous pleurez Landru : vous éprouvez le besoin de libérer votre conscience ? » (Landru) « Oui, je pleure mes fautes, je me repens ... j'ai des remords ... je pleure parce que je pense qu'avec tout le scandale fait autour de mon nom, on a appris à ma pauvre femme que je l'avais trompée. »
  • « Si les femmes que j'ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n'ont qu'à déposer plainte !  »
  • Alors que Landru vient de déclencher l'hilarité du public par une nouvelle répartie, le président menace : « Si les rires continuent, je vais demander à chacun de rentrer chez soi ! », ce à quoi Landru réplique : « Pour mon compte, monsieur le Président, ce n'est pas de refus. ».
 
Ce qu’il est advenu de la villa de GAMBAIS
 
La Villa Tric de Gambais fut pillée par la foule puis vendue à un restaurateur qui la rebaptisa Au Grillon du Foyer et aménagea une partie de la bâtisse en musée. Le restaurant ferma ses portes en 1940 et la maison fut ensuite revendue à des particuliers.
 
Ce qu’il est advenu de la cuisinière où brûlèrent les victimes
 
La cuisinière de la villa de Gambais fut acquise par un collectionneur américain. Depuis, elle a été rachetée par l'animateur, producteur et humoriste Laurent Ruquier. Passionné par le personnage, il a lui-même, en 2005, mis en scène au théâtre l'affaire Landru.
 
Ce qu’il est advenu des cendres retrouvées dans le jardin de GAMBAIS
 
Elles ont été inhumées au pied d'un saule pleureur du Jardin des Plantes de Paris.
 
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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 09:45
Nom ED GEIN
Surnom : Le boucher de Plainfield
Né le : 27 Août 1906
Mort le : 26 Juillet 1984
Tueur en série Américain
 
PREAMBULE
 
Tueur en série nécrophile. Il n’est pas tant référencé pour le nombre de crimes commis, puisqu’il n’a tué que deux femmes, mais pour sa manière de procéder avec les corps de ses victimes.
 
Par ailleurs, ED GEIN a passé de nombreuses années à déterrer des cadavres féminins fraîchement mis en terre pour les dépouiller de leur peau et réaliser avec , des vêtements dont il se paraît le soir chez lui.
Les liens vidéo
 
 
 
La vie familiale de
 
Père
Son père décède en 1940. Il a alors 34 ans.
Mère
Prénom Augusta. Religieuse fanatique, elle délivre une éducation très stricte à son fils. A interdit à ses enfants et surtout à ED d’avoir toute relation de quelque ordre que ce soit avec la gente féminine.
 
Enfants
Issu d’une famille de deux enfants. Il a un frère. Son frère mourra de manière suspecte dans un incendie . On soupçonne ED de l’avoir tué pour conserver seul l’amour de sa mère.
Vie familiale
 
Vie sociale
Essaiera de nouer quelques contacts avec le voisinage à la mort de sa mère en proposant de petits travaux de réparation.
Vie associative
Aucune.
 
 
 
Autres faits marquants
 
1945
Sa mère décède. Il vit encore avec elle et n’a personne d’autre dans sa vie. Il bascule alors dans une sorte de folie morbide et s’attache à la faire revivre. Sa carrière de tueur en série commence alors.
 
Après 1945
Il scelle les pièces de sa ferme qui ont été les plus utilisées par sa mère. Il ne vit plus alors que dans deux pièces de la grande ferme familiale.
 
Il se plonge alors dans une profonde solitude et laisse libre cours à tous ses fantasmes inassouvis et interdits jusqu’alors.
 
Il use et abuse de lecture nazis, de films pornographiques et violents, découvre les rites mortuaires. Très vite, il met en œuvre tous ses fantasmes en allant déterrer ses premiers cadavres pour probablement avoir des relations sexuelles avec, bien qu’il s’en défendit toujours.
 
Les victimes
Une rumeur commença à circuler après qu’un jeune garçon aperçut par la fenêtre des objets bizarres chez ED GEIN.
Il n’assassinera que 2 femmes vivantes, dont Bernice WORDEN en Novembre 1957. C’est parce qu’on l’aura vu près de son magasin , qu’ED finira par être arrêté. Les suspicions existantes préalablement contre lui ont suffi à décider de l’interroger et de perquisitionner son domicile.
Pour le reste, il détient le record de cadavres déterrés dont il abusera sûrement sexuellement avant de les dépouiller de leur peau pour se réaliser des vêtements ou des décorations mobilières.
 
On découvre dans sa ferme des abats jour, rideaux, gants,…en peau humaine.
On découvre aussi beaucoup de morceaux de cadavres dans des bocaux.                        
 
Il prend un plaisir infini à se mettre dans la peau d’une femme (« objet » de désir qui lui a toujours été interdit.)
 
La tête de ses victimes était conservé et réduites comme celles des Jivaros.
 
La condamnation
 
Il est arrêté en 1957 . Lors de son arrestation, ED GEIN n’a eu aucune difficulté à raconter et à décrire ses actes.
La description a été faite avec une grande froideur et beaucoup de sérénité.
 
Il n’a jamais fait part d’aucun regret.
 
Jugé irresponsable, il fut enfermé dans un hôpital psychiatrique où il y passa des jours heureux. Il se montra comme un patient idéal.
 
Il meurt en 1984 d’une insuffisance respiratoire à 78 ans, en institut de gériatrie où il fût placé 6 ans auparavant .
 
Il est enterré aux côtés de sa mère au cimetière de Plainfield.

 

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24 mai 2007 4 24 /05 /mai /2007 13:07
Nom PEDRO ALONSO LOPEZ
Surnom : Le Monstre des Andes
Né le : 1949
Mort le :
Tueur en série Colombien
 
PREAMBULE
 
Pedro Alonso Lopez est responsable du meurtre de plus de 350 enfants.
Libéré en 1998 alors qu’il annonçait qu’il tuerait encore, il est encore à ce jour non localisé.
 
 
Les liens vidéo
 
Partie 1 è http://www.youtube.com/watch?v=qEpy6VFLobc
Partie 2 è http://www.youtube.com/watch?v=EBA8rVSPblg
Partie 3 è http://www.youtube.com/watch?v=4dNC2fLB2TA
Partie 4 è http://www.youtube.com/watch?v=i6InImUCtgc
Partie 5 è http://www.youtube.com/watch?v=kWAPl5px4M4
 
La vie familiale de
 
Père
 
Mère
Prostituée
Enfants
Il est le 7eme enfant sur 13.
Vie familiale
Aucune
Vie sociale
SDF mendiant
Vie associative
Aucune
 
 
 
 
 
Autres faits marquants
 
1949
Année de la naissance de Pedro Alonso LOPEZ, le pays connaît de fortes perturbations politiques et le crime y était monnaie courante.
 
1957
A 8 ans, sa mère le surprend en train de « toucher » les seins d’une de ses sœurs. Il est alors immédiatement mis à la porte. Il deviendra mendiant.
= 1960
Récupéré par un couple d’américains qui le scolarise dans une école pour orphelins.
1961
Vers 12 ans, Pedro Alonso aurait été abusé par un professeur d’école
1967
Arrêté et mis en prison pour vol. Aurait été de nouveau violé par 4 prisonniers.
 
Les victimes
 
Ses premières victimes sont 3 prisonniers (sur les 4) qui l’ont violé en prison alors qu’il n’avait que 18 ans.
1978 è à 27 ans, il commence à enlever et tuer des petites filles.
1980 è il est arrêté par la police en tentant d’enlever une petite fille. Il avoue alors être l’auteur de plus de 300 crimes d’enfants répartis sur la Colombie, Le Pérou et L’Equateur.
 
Il aimait visiblement démembrer ses victimes et dormir à côté pendant un certain temps avant d’abandonner les dépouilles.
 
La condamnation
 
Il fut condamné étrangement à 20 ans de prison, alors qu’il a toujours avoué prendre plaisir à tuer, et qu’il le referait volontiers.
 
Il a été libéré en 1998 et ramené à la frontière colombienne. Aucun pays n’ayant suffisamment de moyens pour le remettre en justice.
 
Il a depuis lors disparu.
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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 09:28
Nom John George HAIGH
Surnom : Non connu
Né le : 24.07.1909
Mort le : 10.08.1949 par pendaison
Tueur en série Britannique
 
PREAMBULE
 
Meurtrier anglais au bain d'acide , responsable de la mort d'au moins neuf victimes dans les années 40.
Haigh mêle l'appât du gain et le plaisir ,
Haigh aime boire le sang de ses victimes.
 
Les cadavres ne furent jamais retrouvés.
 
Les liens vidéo
 
Non trouvé
 
La vie familiale de John George HAIGH
 
Si vous avez des informations, merci de me les transmettre sur epoisses06@free.fr
Père
Non trouvé
Mère
Non trouvé
Enfants
Non trouvé
Vie familiale
Non trouvé
Vie sociale
Non trouvé
Vie associative
Non trouvé
 
 
 
Autres faits marquants
 
 
HAIGH s’est toujours pris pour un juriste comme en témoignent les nombreuses escroqueries qu’il a faites en se faisant passer comme tel.
 
 
Dans le cadre de ses lectures, il tomba sur l'expression latine Corpus Delicti (que l'on peut librement traduire du latin par « corps du délit »), qualifiant l'essence même du délit, dont l'accusation doit prouver l'existence. Haigh ne connaissait guère le latin et encore moins le droit : il crut que cette expression désignait de manière tout à fait littérale le corps, et en conclut que nul ne pouvait être convaincu de meurtre si l'on ne retrouvait pas le corps de la victime. Sa conviction en la matière apparut totale lorsque, ayant avoué le meurtre de Mme Durand-Deacon, il demande triomphalement aux policiers : « Comment pouvez-vous prouver qu'il y a eu meurtre, s'il n'y a pas de corps ? »
 
 
Les victimes
 
Neuf victimes au total mais qui n’ont jamais été retrouvé.
Seul nom de victimes que j’ai pu trouver è Madame DURAND-DEACON
 
La condamnation
 
Condamné à mort , il fut pendu à la prison de WANDSWORTH de Londres par le bourreau ALBERT PIERREPOINT le 10.08.1949.
 
Son Bourreau
 
Albert PIERREPOINT est né le 30.03.1905 et est décédé le 10.07.1992.
Il fut l’un des derniers exécuteurs officiels du Royaume Uni. (abolition de la peine de mort en 1973).
Il officia dans 450 pendaisons ( 433 hommes et 17 femmes) entre 1932 et 1956.
 
Les livres
 
Voir Dossier Meurtre numéro 10. « Le meurtrier au bain d’acide »              
Référence 181844-773 : 18 euros
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11 mai 2007 5 11 /05 /mai /2007 09:00
 
 
Nom ABDELALI AMER
Surnom : LE TUEUR A LA PIERRE
Né le : 1961
Mort le : Condamné à mort le 28.11.2005.
Tueur en série
 
PREAMBULE
 
Ce tueur de 14 personnes a un mode opératoire unique et brutal è écraser la tête de ses victimes à coups de pierre. Les 14 personnes ont été tuées en 10 mois.
 
Arreté à 44 ans le 16.08.2005
 
Les liens vidéo
 
Non trouvé.
 
La vie familiale de
 
Père
Décédé avant qu’Abdelali ait atteint la vingtaine.
Mère
Décédée avant qu’Abdelali ait atteint la vingtaine
Enfants
Aucun
Vie familiale
Aucune. Vivait seul et était SDF.
Vie sociale
Ex militaire engagé.
Vie pénitentiaire
Déjà arrêté auparavant à 6 reprises pour viol, agressions ou vol. Il purge sa première peine pour viol à 23 ans.
 
 
 
L’homme
Psychopathe et sociopathe né, vu son passé criminel, ou accès démentiels itératifs, seule une expertise psychiatrique pourrait répondre aux pourquoi de cette folie meurtrière
 
Autres faits marquants
 
Ses frères et soeurs
Suite à une relaxe après une de ses incarcérations, Abdelali Amer découvre que la maison familiale a été vendue sans qu'aucune part du modeste héritage ne lui soit versée, ainsi que le décès de l'unique sœur sur laquelle il pouvait compter. L'homme est à la rue. L'ex-militaire devient SDF
 
Ses frères et soeurs
Ses autres frères et sœurs vivent en Europe et se sont construit une situation stable, prenant bien soin de couper tout lien les associant au frère marginal
Aveu aux policiers
« oublier à quel point je hais le monde, et mes frères et sœurs avant tout. C'est eux que j'aurais tué en premier si j'avais pu les avoir sous la main »
 
Les victimes
14 victimes ont été recensées. Toutes les vicitmes étaient des hommes SDF sauf 1 (commerçant qui était venu au bord de la rive avec sa blouse bleue tâchée et donc a été considéré par le tueur comme SDF) et sauf 1 femme âgée SDF également qui a été violée avant d’être tuée.
 
Toutes les victimes ont été retrouvées couchées sur le flanc , la blessure à la tête côté flanc, ce qui a laissé supposer pendant longtemps à la police qu’il s’agissait d’accidents liés à des états probablement alcooliques, les victimes étant, l’on s’en souvient des SDF.
 
Seule une victime a été retrouvée avec la même blessure mais la blessure n’était plus côté sol mais côté ciel, ce qui a permis à la police de déterminer que c’était un crime, et ainsi d’effectuer le lien avec les autres « accidents ».
 
 
 
 
La condamnation
 
ABDELALI AMER a été condamné à mort le 28.11.2005. Au Maroc, la condamnation à mort n`a plus été mise en application depuis 1994, date de l`exécution d`un commissaire de police reconnu coupable de plusieurs dizaines de crimes sexuels.
 
Lorsque je clique sur « Google » en demandant la liste des condamnés à mort au Maroc, le nom de ABDELALI AMER n’est pas référencé.
 
Il serait emprisonné à la prison centrale de Kénitra.
 
L’enquête
 
Redouane BIZZI è enquêteur chargé de l’affaire à la PJ de RABAT.
 
12 victimes ont été retrouvées telles que celle décrite dans le chapitre « victimes » et malgré tout l'extraordinaire « coïncidence » ne fait toujours pas mouche même si le chiffre inquiète et que les victimes sont systématiquement dépouillées du maigre pécule qu'elles auraient pu posséder. Le vol n'est pas retenu comme
mobile du meurtre, pas plus que n'est retenu le mot meurtre.
 
L'affaire n'en prend réellement le nom et la mesure qu'à la treizième et dernière victime. Fin juillet, un autre cadavre est découvert sur le littoral dans le district du quartier d' El Akkari. Même scène de crime : un rivage, des
rochers, un vagabond retrouvé mort…
Mais cette fois-çi, un détail élimine définitivement l'hypothèse d'un accident et conforte ceux dont l'instinct laissait présager de l'existence d'une responsabilité étrangère aux morts précédentes. Le corps est en effet couché, la tête sur un rocher mais la blessure donne cette fois-ci vers le ciel et non vers le sol. C'est un meurtre. Les
investigations commencent.
 
Quatre victimes de ses agressions ont réussi à en réchapper sans jamais se rendre à la police. Deux témoins sont retrouvés. Ils donneront le signalement exact du criminel qu'ils savent être l'homme recherché avant de faire eux-mêmes l'objet d'une double accusation et d'une incarcération pour « non assistance à personne en danger » et « non dénonciation d'un crime
 
En moins de huit jours, l'homme est reconnu et appréhendé. C'était le 6 Août dernier. Confronté aux deux témoins purgeant d'ores et déjà leur peine à la prison de Salé, il reconnaît spontanément les treize meurtres et conduit même les enquêteurs sur les lieux de chacun de ses crimes, « en parfaite conscience et avec une exactitude de mémoire des différentes scènes de crime qui en a stupéfait plus d'un. Il semblait presque soulagé
d'avouer ses crimes », tient-on d'une source judiciaire.
 
La prison de Kénitra è Lieu de détention d’ABDELALI AMER
 
En attendant leur exécution, ces détenus vivent une horreur quotidienne et sont privés des droits accordés aux autres détenus comme le droit de poursuivre des études ou une formation professionnelle, selon maître Mohamed Saih, avocat du barreau de Rabat. Ils sont rassemblés à la prison centrale de Kénitra, qui est l’unique couloir de la mort de tout le réseau pénitentiaire du Maroc. L’aile réservée aux condamnés à mort est surpeuplée. Les cellules à l’origine individuelles, hébergent aujourd’hui deux à trois condamnés à mort.
Les entretiens avec un médecin psychiatre sont extrêmement rares voire inexistants alors même que ces condamnés sont particulièrement sujets à des troubles psychologiques profonds allant jusqu’à la démence caractérisée, accompagnée de violences récurrentes.
 
 
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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 09:04
Nom : Dennis RADER
Surnom : BTK « = "bind them, torture them, kill them" (les ligoter, les torturer, les tuer). C'est le surnom que s'était lui même donné Dennis Rader.
Né le :
Mort le :
Tueur en série
 
PREAMBULE
 
 
Les liens vidéo
 
Partie 1 ==> http://www.youtube.com/watch?v=pFSMe9B67j0
Partie 2 ==> http://www.youtube.com/watch?v=PvAhTpnCn3s
Partie 3 ==> http://www.youtube.com/watch?v=P5ejQdoDYMM
Partie 4 ==> http://www.youtube.com/watch?v=NmyyYtr4Dsg
Partie 5 ==> http://www.youtube.com/watch?v=RtKUDc6HeCE
 
La vie familiale de Dennis RADER
 
Père
Pas d’infos
Mère
Pas d’infos
Enfants
Deux enfants. C’est sa fille Kerri qui avertit la police pour l’informer des soupçons qu’elle avait sur son père.
Vie familiale
Marié et père de deux enfants
Vie sociale
 
Vie associative
Chef Scout activement impliqué dans l’eglise Lutherienne
 
 
 
 
 
Autres faits marquants
 
Entre 1974 et 1978
, Dennis Rader a envoyé des courriers aux journaux locaux, dans lesquels il décrivait ses meurtres et ses fantasmes violents.
 
Mars 2004
après qu'un journal ait publié un article sur les meurtres du BTK, Rader a recommencé à envoyer des lettres, accompagnées d'effets ayant appartenus à certaines de ses victimes. A partir de juillet, il a laissé des paquets contenants des objets, photos, permis de conduire, etc., de ses victimes, qui ont été retrouvés par la police Ces objets ont permis de remonter sa trace et Dennis Rader a été arrêté en février 2005.
 
 
Les victimes
 
15 Janv 1974
Joseph Otero
38 ans
 
15 Janv 1974
Julie Oreto (epouse)
34 ans
 
15 Janv 1974
Jospehine Otero
11 ans
 
15 Janv 1974
Joseph Otero
9 ans
 
04 Avril 1974
Kathryn Bright
21 ans
Poignardée
04 Avril 1974
Kevin Bright (frère de Kathryn)
Xx
Balle de revolver mais a survecu
17 Mars 1977
Shirley Vian Redford
24 ans
Etranglée alors que ses 3 enfants étaient dans la maison
9 Décembre 1977
Nancy Fox
25 ans
Etranglée
Avril 1985
Marine Hedge
53 ans
Enlevée puis assassinée
16 Septembre 1986
Vicki Wegerle
28 ans
Etranglée alors que son fils de 2 ans était présent
Janvier 1991
Dolores Davis
62 ans
Enlevée puis assasinnée
 
La fille de Denis Rader, Kerri, 26 ans, a contacté la police pour indiquer aux enquêteurs qu'elle craignait que son père ne soit le BTK. Elle a offert son sang et le laboratoire de la police a découvert qu'il correspondait à 90% à l'ADN prélevé sur les victimes du BTK et conservé précieusement durant des années. La police a alors comparé l’ADN de Dennis Rader et celui du BTK : il correspondait parfaitement.
 
En août 2005, il a été reconnu coupable des meurtres de 10 personnes, pour lesquels il avait plaidé coupable, et a été condamné à 175 années de réclusion criminelle.
 
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